Pour s’accrocher au pouvoir qu’ils ont perdu au soir du 28 novembre, les refondateurs s’adonnent à toutes sortes d’extrémités.
Après avoir pillé et saccagé les villes et villages de Toulepleu et de Blolequin, les mercenaires libériens et les miliciens à la solde de l’ex-chef d’Etat, après avoir été chassés récemment de Blolequin, se sont déportés sur Guiglo et Duékoué pour y semer la terreur. Leurs cibles, les Malinké, les Baoulé, les allogènes et les ressortissants des pays de la sous-région ouest-africaine. Ils les assassinent, pillent leurs biens et violent les femmes.
Les opérateurs économiques et les organismes humanitaires ne sont pas épargnés. L’entrepôt du HCR a été pillé. Deux véhicules de type 4x4 de cette agence des Nations Unies sont réquisitionnés par les miliciens, mêmes les véhicules de Médecins sans frontières ne sont pas épargnés. Ce climat d’insécurité généralisée fait fuir les organismes humanitaires qui sont en train de se déporter vers Man. Les camions de ramassage des acheteurs de produits sont arrachés par ces mercenaires et miliciens à la solde du dictateur de Mama.
Les tueurs de Lmp (La majorité présidentielle) se sont attaqués mercredi au village de Niambly, où la majorité de tous ceux qui ne sont pas Guéré assassinée, des femmes violées, des biens pillés et les maisons incendiées.
Selon des témoignages recueillis à Duékoué, les miliciens érigent des barricades pour arrêter les véhicules qui circulent dans la zone. Les occupants de ces véhicules sont extraits et dépouillés de leur argent. Jeudi, un opérateur économique libanais s’est fait prendre la somme d’un million cinq cent milles francs. Vendredi, un autre opérateur économique dont l’identité ne nous a pas été révélée s’est vu arracher la somme de 12 millions de francs cfa. A Niambly, deux enquêteurs de la CHC (Compagnie hévéicole du Cavally) sont assassinés, alors qu’ils venaient de Daloa, en partance pour Zagné dans le département de Guiglo. Le corps de l’un d’entre eux a été retrouvé à la morgue tandis la dépouille de l’autre traîne encore dans la rue de Niambly. Cette terreur fait que les populations de cette contrée du pays sollicitent l’intervention le plus vite possible des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Dans leur ferme volonté d’empêcher les Frci de progresser, les tueurs de Gbagbo ont, selon des habitants de Duékoué et de Guiglo, enterré des mines anti-personnels. « Cela ne saurait entamer notre ardeur », indique un soldat des Frci.
Kindo Ousseny à Man
Après avoir pillé et saccagé les villes et villages de Toulepleu et de Blolequin, les mercenaires libériens et les miliciens à la solde de l’ex-chef d’Etat, après avoir été chassés récemment de Blolequin, se sont déportés sur Guiglo et Duékoué pour y semer la terreur. Leurs cibles, les Malinké, les Baoulé, les allogènes et les ressortissants des pays de la sous-région ouest-africaine. Ils les assassinent, pillent leurs biens et violent les femmes.
Les opérateurs économiques et les organismes humanitaires ne sont pas épargnés. L’entrepôt du HCR a été pillé. Deux véhicules de type 4x4 de cette agence des Nations Unies sont réquisitionnés par les miliciens, mêmes les véhicules de Médecins sans frontières ne sont pas épargnés. Ce climat d’insécurité généralisée fait fuir les organismes humanitaires qui sont en train de se déporter vers Man. Les camions de ramassage des acheteurs de produits sont arrachés par ces mercenaires et miliciens à la solde du dictateur de Mama.
Les tueurs de Lmp (La majorité présidentielle) se sont attaqués mercredi au village de Niambly, où la majorité de tous ceux qui ne sont pas Guéré assassinée, des femmes violées, des biens pillés et les maisons incendiées.
Selon des témoignages recueillis à Duékoué, les miliciens érigent des barricades pour arrêter les véhicules qui circulent dans la zone. Les occupants de ces véhicules sont extraits et dépouillés de leur argent. Jeudi, un opérateur économique libanais s’est fait prendre la somme d’un million cinq cent milles francs. Vendredi, un autre opérateur économique dont l’identité ne nous a pas été révélée s’est vu arracher la somme de 12 millions de francs cfa. A Niambly, deux enquêteurs de la CHC (Compagnie hévéicole du Cavally) sont assassinés, alors qu’ils venaient de Daloa, en partance pour Zagné dans le département de Guiglo. Le corps de l’un d’entre eux a été retrouvé à la morgue tandis la dépouille de l’autre traîne encore dans la rue de Niambly. Cette terreur fait que les populations de cette contrée du pays sollicitent l’intervention le plus vite possible des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Dans leur ferme volonté d’empêcher les Frci de progresser, les tueurs de Gbagbo ont, selon des habitants de Duékoué et de Guiglo, enterré des mines anti-personnels. « Cela ne saurait entamer notre ardeur », indique un soldat des Frci.
Kindo Ousseny à Man