Yamoussoukro/ Les premières actions du président Ouattara affaiblissent son camp - Les partenaires de Gbagbo lui donnent dos

« Quand il dit, il réalise. Il n'est pas encore au palais, déjà ses premières actions en faveurs de l'école, du secteur d'eau, d'électricité et de la salubrité sont accueillies en fanfare par les populations. » Telle est la réaction d'un chef d'établissement hier dans la capitale politique ivoirienne. Il a fait cette déclaration au cours des échanges avec certains de ses collègues dont ceux du privé laïc. Pour saluer le président Alassane Ouattara et son gouvernement qui malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent, le président élu, Alassane Ouattara, est un homme de parole. Car dit-il, pendant sa campagne électorale, il a eu à chiffrer les opérations de développement par région. Il n'a pas encore été investi et le voilà qui vient de dégager 45 milliards en faveur de l'école, l'eau, l'électricité et l'insalubrité grandissante dans toutes les villes ivoiriennes. Yamoussoukro, précise l'interlocuteur, capitale de la région des Lacs et du pays a bénéficié de 2.010 milliards. Cela démontre déjà, sa capacité à gouverner la Côte d'Ivoire avec toutes les compétences dans tous les secteurs. Les dix neuf (19) ayant toutes été servies indique le chef d'établissement, il appartient aux Ivoiriens de s'engager à ses côtés pour dire au président sortant, de quitter le palais « On ne peut plus vous accepter comme Président de la République. Car vous fait trop de mal au peuple et aux jeunes. Prenez en conscience avant qu'il ne soit trop tard et pire pour vous et vos collaborateurs», a-t-il insisté. Pour les chefs d'établissements et enseignants LMP, il n'est jamais trop tard pour bien faire. « Nous avons combattu aveuglement pour Gbagbo et nous venons de nous rendre compte. Dès aujourd'hui, notre collectif demande à Laurent de plier bagages et libérer le palais afin que Alassane Ouattara, mette la Côte d'Ivoire sur les railles», ont-ils annoncé à travers le président du collectif.
Faisant la situation de l'école dans la région des Lacs, le président du collectif dit que tout est « désolation totale». « Dégradation des bâtiments, baisse drastique de niveau d'étude des élèves et étudiants, grèves intempestives et violence de tous ordres instaurés par la fédération estudiantine et scolaire (FESCI) au sein de l'école sous Gbagbo » a dénoncé le collectif des chefs d'établissements et enseignants LMP.
JM