Les Bassamoises ont pris une part active dans la lutte pour l’avènement de la véritable démocratie dans le pays, à travers plusieurs manifestations pacifiques. Elles ont ainsi emboîté le pas à leurs sœurs Anne-Marie Raggi et Marie Koré qui ont marché pour la libération des militants Pdci emprisonnés par le colon. La présidente des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Grand-Bassam fait le point.
l Quelle est la part des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Grand-Bassam dans le combat pour libérer la Côte d’Ivoire ?
Notre combat visait à faire passer nos idées. La femme connaît la douleur de l’enfantement. Ainsi devant la crise actuelle née du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, elle ne pouvait pas rester en marge. Les femmes de Grand-Bassam à l’image des autres quartiers d’Abidjan et des autres villes se sont mobilisées pour dire non au chaos dans lequel est plongée la Côte d’Ivoire. Les Bassamoises ont donc sonné la révolte pour sauver le pays. On a enregistré au niveau de Bassam 3 grandes marches de femmes. A ce titre, Elles ont plusieurs fois manifesté pour dire leurs mécontentements. Tout comme leurs sœurs Anne-Marie Raggi, Marie Koré qui ont marché sur le pont de la victoire pour exiger la libération de leurs maris militants Pdci, détenus injustement par le colon. Grand-Bassam, ville symbole, devait donner le coup d’envoi.
l Justement à propos du combat que mènent les femmes Rhdp, quel a été le sort réservé à celles de Grand-Bassam ?
Les Bassamoises sont meurtries dans leur chair. Plusieurs d’entre elles ont été molestées lorsqu’elles se sont rendues dans la matinée du samedi 18 décembre au commissariat pour exiger la libération des 3 jeunes houphouétistes injustement incarcérés. Elles ont beaucoup souffert à l’image de leurs sœurs Anne-Marie Raggi et Marie Koré. Grand-Bassam a failli s’embraser n’eût été le bon sens qui a guidé les houphouétistes. La tension est restée vive jusque dans l’après-midi. On a enregistre un mort, ce même samedi dans l’après-midi. Je m’incline devant la mémoire du disparu. Cependant, devant les difficultés, nous restons fermes sur notre position pour libérer notre pays. Nous nous sommes déjà lancées dans cette logique et nous y croyons fermement.
l Comment les femmes envisagent-elles la suite du combat ?
Nous restons à l’écoute du mot d’ordre de notre président. Nous attendons le top-départ pour investir le terrain. Les femmes au sein du parti ont toujours été à l’avant-garde. Elles demeurent de vaillantes et intrépides guerrières. Nous nous tenons prêtes à la disposition de notre président pour d’éventuelles consignes. Ce que les femmes Rhdp souhaitent, c’est qu’il n’y ait plus d’effusion de sang, et que le calme revienne. N’en déplaise aux têtus. Nous implorons le bon Dieu pour que la paix règne en Côte d’Ivoire. Qu’une issue heureuse soit trouvée pour le bonheur des Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Nous gardons la tête hors de l’eau.
Entretien réalisé par
Emmanuelle Kanga
l Quelle est la part des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Grand-Bassam dans le combat pour libérer la Côte d’Ivoire ?
Notre combat visait à faire passer nos idées. La femme connaît la douleur de l’enfantement. Ainsi devant la crise actuelle née du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, elle ne pouvait pas rester en marge. Les femmes de Grand-Bassam à l’image des autres quartiers d’Abidjan et des autres villes se sont mobilisées pour dire non au chaos dans lequel est plongée la Côte d’Ivoire. Les Bassamoises ont donc sonné la révolte pour sauver le pays. On a enregistré au niveau de Bassam 3 grandes marches de femmes. A ce titre, Elles ont plusieurs fois manifesté pour dire leurs mécontentements. Tout comme leurs sœurs Anne-Marie Raggi, Marie Koré qui ont marché sur le pont de la victoire pour exiger la libération de leurs maris militants Pdci, détenus injustement par le colon. Grand-Bassam, ville symbole, devait donner le coup d’envoi.
l Justement à propos du combat que mènent les femmes Rhdp, quel a été le sort réservé à celles de Grand-Bassam ?
Les Bassamoises sont meurtries dans leur chair. Plusieurs d’entre elles ont été molestées lorsqu’elles se sont rendues dans la matinée du samedi 18 décembre au commissariat pour exiger la libération des 3 jeunes houphouétistes injustement incarcérés. Elles ont beaucoup souffert à l’image de leurs sœurs Anne-Marie Raggi et Marie Koré. Grand-Bassam a failli s’embraser n’eût été le bon sens qui a guidé les houphouétistes. La tension est restée vive jusque dans l’après-midi. On a enregistre un mort, ce même samedi dans l’après-midi. Je m’incline devant la mémoire du disparu. Cependant, devant les difficultés, nous restons fermes sur notre position pour libérer notre pays. Nous nous sommes déjà lancées dans cette logique et nous y croyons fermement.
l Comment les femmes envisagent-elles la suite du combat ?
Nous restons à l’écoute du mot d’ordre de notre président. Nous attendons le top-départ pour investir le terrain. Les femmes au sein du parti ont toujours été à l’avant-garde. Elles demeurent de vaillantes et intrépides guerrières. Nous nous tenons prêtes à la disposition de notre président pour d’éventuelles consignes. Ce que les femmes Rhdp souhaitent, c’est qu’il n’y ait plus d’effusion de sang, et que le calme revienne. N’en déplaise aux têtus. Nous implorons le bon Dieu pour que la paix règne en Côte d’Ivoire. Qu’une issue heureuse soit trouvée pour le bonheur des Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Nous gardons la tête hors de l’eau.
Entretien réalisé par
Emmanuelle Kanga
