Les forces françaises en Côte d`Ivoire ont
accéléré leur montée en puissance dimanche avec la prise de contrôle de
l`aéroport d`Abidjan et l`arrivée de 300 hommes en renforts tandis qu`une
nouvelle réunion devait se tenir à l`Elysée autour de Nicolas Sarkozy.
Déjà sous contrôle des forces de l`Opération des Nations unies en Côte
d`Ivoire (ONUCI), l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny est passé
ces dernières heures sous celui de "Licorne" qui assure désormais, avec
l`ONUCI, le contrôle aérien.
Cette mesure, a expliqué à l`AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole
de l`état-major des armées à Paris, vise "à permettre aux appareils civils et
militaires de se poser sur l`aéroport afin que les ressortissants étrangers
qui le souhaitent puissent quitter le territoire ivoirien".
Pour autant, a-t-il souligné, la décision de procéder à une évacuation, si
elle devait être prise, "relèverait des Affaires étrangères, et "aucune
action" de cette nature n`a du reste été décidée "pour l`instant".
A l`Elysée, qui avait appelé samedi soir "solennellement" les parties
ivoiriennes à la "retenue" devant les "informations très préoccupantes"
parvenues de Côte d`Ivoire, une nouvelle réunion se tiendra dimanche autour du
président Nicolas Sarkozy, a annoncé la présidence française dans un
communiqué laconique.
Le chef de l`Etat avait déjà réuni autour de lui vendredi le Premier
ministre, François Fillon, et les ministres des Affaires étrangères, Alain
Juppé, et de la Défense, Gérard Longuet.
Dans la nuit de samedi à dimanche, "deux compagnies supplémentaires (soit
plus de 300 hommes, NDLR) ont été déployées à Abidjan par des appareils de
transport Hercules C-130 et Transall", a par ailleurs annoncé le colonel
Burkhard.
Ces militaires "viennent des forces prépositionnées en Afrique, en
particulier de Libreville", a-t-il indiqué sans préciser leurs unités
d`origine.
Il s`agit, a-t-il souligné, "d`être en mesure de faire face à toute
évolution de la situation et d`assurer la sécurité des ressortissants
étrangers sur place" tandis que des combats continuaient d`opposer dimanche
les forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à celles de son rival
élu Alassane Ouattara.
Interrogé sur le déploiement de forces spéciales françaises, le colonel
Burkhard a simplement rappelé que l`état-major des armées "ne communique
jamais sur ces forces".
Avant ces nouveaux renforts, les effectifs de Licorne avaient déjà été
portés début février (bien: début février et non ces derniers jours comme
indiqué par erreur) de 900 à près de 1.100 hommes. Les effectifs atteignent
désormais près de 1.500 hommes, a encore précisé le colonel Burkhard.
Signe de la violence des affrontements à Abidjan, l`état-major a fait état
pour la première fois d`un soldat français blessé. Il s`agit d`un militaire
"du 16e bataillon de chasseurs, légèrement blessé samedi par balle à Abidjan
par des tirs de forces pro-Bagbo", selon son porte-parole.
Dans le même temps, les forces françaises continuent d`accueillir des
ressortissants français et étrangers sur le camp de Port-Bouët, situé à
proximité de l`aéroport international, ce qui facilitera leur évacuation, si
nécessaire.
Plus de 1.650 ressortissants étrangers, dont environ la moitié de Français,
une cinquantaine d`Européens, quatre Américains et des Libanais, y avaient
ainsi trouvé refuge dimanche matin, a indiqué Licorne.
Le Quai d`Orsay évalue à 12.200 le nombre de Français actuellement en Côte
d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la double nationalité.
accéléré leur montée en puissance dimanche avec la prise de contrôle de
l`aéroport d`Abidjan et l`arrivée de 300 hommes en renforts tandis qu`une
nouvelle réunion devait se tenir à l`Elysée autour de Nicolas Sarkozy.
Déjà sous contrôle des forces de l`Opération des Nations unies en Côte
d`Ivoire (ONUCI), l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny est passé
ces dernières heures sous celui de "Licorne" qui assure désormais, avec
l`ONUCI, le contrôle aérien.
Cette mesure, a expliqué à l`AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole
de l`état-major des armées à Paris, vise "à permettre aux appareils civils et
militaires de se poser sur l`aéroport afin que les ressortissants étrangers
qui le souhaitent puissent quitter le territoire ivoirien".
Pour autant, a-t-il souligné, la décision de procéder à une évacuation, si
elle devait être prise, "relèverait des Affaires étrangères, et "aucune
action" de cette nature n`a du reste été décidée "pour l`instant".
A l`Elysée, qui avait appelé samedi soir "solennellement" les parties
ivoiriennes à la "retenue" devant les "informations très préoccupantes"
parvenues de Côte d`Ivoire, une nouvelle réunion se tiendra dimanche autour du
président Nicolas Sarkozy, a annoncé la présidence française dans un
communiqué laconique.
Le chef de l`Etat avait déjà réuni autour de lui vendredi le Premier
ministre, François Fillon, et les ministres des Affaires étrangères, Alain
Juppé, et de la Défense, Gérard Longuet.
Dans la nuit de samedi à dimanche, "deux compagnies supplémentaires (soit
plus de 300 hommes, NDLR) ont été déployées à Abidjan par des appareils de
transport Hercules C-130 et Transall", a par ailleurs annoncé le colonel
Burkhard.
Ces militaires "viennent des forces prépositionnées en Afrique, en
particulier de Libreville", a-t-il indiqué sans préciser leurs unités
d`origine.
Il s`agit, a-t-il souligné, "d`être en mesure de faire face à toute
évolution de la situation et d`assurer la sécurité des ressortissants
étrangers sur place" tandis que des combats continuaient d`opposer dimanche
les forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à celles de son rival
élu Alassane Ouattara.
Interrogé sur le déploiement de forces spéciales françaises, le colonel
Burkhard a simplement rappelé que l`état-major des armées "ne communique
jamais sur ces forces".
Avant ces nouveaux renforts, les effectifs de Licorne avaient déjà été
portés début février (bien: début février et non ces derniers jours comme
indiqué par erreur) de 900 à près de 1.100 hommes. Les effectifs atteignent
désormais près de 1.500 hommes, a encore précisé le colonel Burkhard.
Signe de la violence des affrontements à Abidjan, l`état-major a fait état
pour la première fois d`un soldat français blessé. Il s`agit d`un militaire
"du 16e bataillon de chasseurs, légèrement blessé samedi par balle à Abidjan
par des tirs de forces pro-Bagbo", selon son porte-parole.
Dans le même temps, les forces françaises continuent d`accueillir des
ressortissants français et étrangers sur le camp de Port-Bouët, situé à
proximité de l`aéroport international, ce qui facilitera leur évacuation, si
nécessaire.
Plus de 1.650 ressortissants étrangers, dont environ la moitié de Français,
une cinquantaine d`Européens, quatre Américains et des Libanais, y avaient
ainsi trouvé refuge dimanche matin, a indiqué Licorne.
Le Quai d`Orsay évalue à 12.200 le nombre de Français actuellement en Côte
d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la double nationalité.