Des tirs d`armes lourdes ont résonné mercredi à Abidjan près de la résidence où Laurent Gbagbo, retranché dans un bunker à l`intérieur, refuse toujours de céder la présidence à Alassane Ouattara.
Un diplomate ayant requis l`anonymat a déclaré que les rebelles soutenant M. Ouattara s`étaient à nouveau lancés à l`attaque de la résidence où se trouvent toujours le président sortant, son épouse Simone et quelques fidèles.
"A l`heure actuelle ils n`ont pas encore capturé Gbagbo mais cela va arriver bientôt", a affirmé une porte-parole du gouvernement Ouattara sur la chaîne France-24. "Ils ont ouvert les grilles et constaté que la résidence est entourée d`armement lourd. Maintenant, l`objectif est de le capturer", a précisé Affoussy Bamba par téléphone.
Le conseiller de M. Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, a de son côté accusé les forces françaises de tirer sur la résidence au péril de la vie du président sortant et de ses compagnons de confinement, mais le porte-parole de l`état-major de l`armée française a démenti.
"Les forces françaises n`interviennent plus", a également déclaré le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, ajoutant qu`"il ne peut pas y avoir de menace sur l`intégrité physique même de M. Gbagbo". Plusieurs membres du gouvernement désigné par Alassane Ouattara ont affirmé qu`ordre avait été donné aux forces rebelles de capturer M. Gbagbo sain et sauf.
Le président sortant semblait sur le point de se rendre mardi et avait chargé son ministre des Affaires étrangères de négocier les conditions de son départ, mais un haut responsable ayant requis l`anonymat a estimé qu`il avait seulement voulu gagner du temps, opinion partagée par Affoussy Bamba.
"On n`est pas au stade des négociations. Et puis, mon départ d`où, mon départ vers où?", a réagi Laurent Gbagbo interrogé mardi soir par la radio RFI. "Je dis: j`ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu`il a gagné les élections. Je dis: OK, asseyons-nous et discutons, sortons les arguments", a-t-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dénoncé son obstination du président sortant mercredi. "Cet entêtement est absurde: Gbagbo n`a désormais plus aucune perspective, tout le monde l`a lâché. Il est `bunkerisé` dans sa résidence", a-t-il souligné.
"Nous allons poursuivre avec l`ONU (...) les pressions pour qu`il accepte de reconnaître la réalité: il y a un seul président aujourd`hui légal et légitime qui est Alassane Ouattara". "J`espère que la persuasion va finir par l`emporter et qu`on évitera de reprendre des opérations militaires", a ajouté M. Juppé, se faisant menaçant.
"Nous avons demandé à l`ONU de lui garantir son intégrité physique ainsi qu`à sa famille (...) et d`organiser les conditions de son départ", a souligné le chef de la diplomatie française. Il a précisé mardi que la France et l`ONU exigeaient une déclaration écrite de M. Gbagbo disant qu`il renonce au pouvoir et reconnaît Alassane Ouattara comme président de la Côte d`Ivoire.
Un diplomate ayant requis l`anonymat a déclaré que les rebelles soutenant M. Ouattara s`étaient à nouveau lancés à l`attaque de la résidence où se trouvent toujours le président sortant, son épouse Simone et quelques fidèles.
"A l`heure actuelle ils n`ont pas encore capturé Gbagbo mais cela va arriver bientôt", a affirmé une porte-parole du gouvernement Ouattara sur la chaîne France-24. "Ils ont ouvert les grilles et constaté que la résidence est entourée d`armement lourd. Maintenant, l`objectif est de le capturer", a précisé Affoussy Bamba par téléphone.
Le conseiller de M. Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, a de son côté accusé les forces françaises de tirer sur la résidence au péril de la vie du président sortant et de ses compagnons de confinement, mais le porte-parole de l`état-major de l`armée française a démenti.
"Les forces françaises n`interviennent plus", a également déclaré le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, ajoutant qu`"il ne peut pas y avoir de menace sur l`intégrité physique même de M. Gbagbo". Plusieurs membres du gouvernement désigné par Alassane Ouattara ont affirmé qu`ordre avait été donné aux forces rebelles de capturer M. Gbagbo sain et sauf.
Le président sortant semblait sur le point de se rendre mardi et avait chargé son ministre des Affaires étrangères de négocier les conditions de son départ, mais un haut responsable ayant requis l`anonymat a estimé qu`il avait seulement voulu gagner du temps, opinion partagée par Affoussy Bamba.
"On n`est pas au stade des négociations. Et puis, mon départ d`où, mon départ vers où?", a réagi Laurent Gbagbo interrogé mardi soir par la radio RFI. "Je dis: j`ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu`il a gagné les élections. Je dis: OK, asseyons-nous et discutons, sortons les arguments", a-t-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dénoncé son obstination du président sortant mercredi. "Cet entêtement est absurde: Gbagbo n`a désormais plus aucune perspective, tout le monde l`a lâché. Il est `bunkerisé` dans sa résidence", a-t-il souligné.
"Nous allons poursuivre avec l`ONU (...) les pressions pour qu`il accepte de reconnaître la réalité: il y a un seul président aujourd`hui légal et légitime qui est Alassane Ouattara". "J`espère que la persuasion va finir par l`emporter et qu`on évitera de reprendre des opérations militaires", a ajouté M. Juppé, se faisant menaçant.
"Nous avons demandé à l`ONU de lui garantir son intégrité physique ainsi qu`à sa famille (...) et d`organiser les conditions de son départ", a souligné le chef de la diplomatie française. Il a précisé mardi que la France et l`ONU exigeaient une déclaration écrite de M. Gbagbo disant qu`il renonce au pouvoir et reconnaît Alassane Ouattara comme président de la Côte d`Ivoire.