L`Union européenne a annoncé mercredi sa décision d`imposer de nouvelles sanctions à l`encontre du gouvernement "illégitime" de Laurent Gbagbo en raison "de la gravité de la situation" en Côte d`Ivoire.
L`UE a décidé notamment d`interdire l`achat d`obligations et de titres ainsi que l`octroi de prêts au gouvernement de M. Gbagbo, a indiqué l`UE dans un communiqué.
Un proche de l`entourage de M. Gbagbo a également été ajouté à la liste des personnes qui sont privées de visas et dont les avoirs sont gelés, a indiqué l`UE, sans préciser l`identité de ce proche.
Jusqu`à présent, 91 personnes dont M. Gbagbo lui-même et sa femme Simone, figuraient sur cette liste, qui comprend également plusieurs entités liées au régime du président sortant.
L`UE a précisé dans son communiqué que des "exemptions" sont prévues pour
"s`assurer que les fonds nécessaires à des fins humanitaires" demeurent
disponibles.
Cette décision d`imposer de nouvelles sanctions intervient alors que M.
Gbagbo refuse toujours de reconnaître sa défaite malgré l`écroulement de son
régime et la demande de cessez-le-feu de son armée, sonnée par des frappes de
la France et de l`ONU avant l`avancée des forces d`Alassane Ouattara.
Les bombardements à l`armement lourd des forces pro-Gbagbo ont précipité
l`effondrement de son régime, après plus d`une décennie de pouvoir et huit
jours d`une offensive éclair des forces pro-Ouattara, venues du Nord.
Le chef d`état-major de l`armée loyale à M. Gbagbo, le général Philippe
Mangou, a déclaré à l`AFP que ses troupes avaient "demandé au général
commandant l`Onuci un cessez-le-feu". "Nous avons arrêté les combats", a-t-il
ajouté.
L`ex-opposant au "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny, devenu
président en 2000 lors d`un scrutin déjà contesté, n`a jamais reconnu sa
défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010, un vote pourtant certifié par
l`ONU. Il a toujours refusé d`abdiquer ou de partir en exil.
Mais la résistance acharnée de ses troupes à Abidjan, qui comptait avant la
crise environ 5 millions d`habitants, a plongé la ville dans le chaos.
Le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`Homme a fait état de
"dizaines de morts" ces derniers jours dans des combats à l`arme lourde.
La situation humanitaire "est devenue absolument dramatique à Abidjan",
selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies.
L`UE a décidé notamment d`interdire l`achat d`obligations et de titres ainsi que l`octroi de prêts au gouvernement de M. Gbagbo, a indiqué l`UE dans un communiqué.
Un proche de l`entourage de M. Gbagbo a également été ajouté à la liste des personnes qui sont privées de visas et dont les avoirs sont gelés, a indiqué l`UE, sans préciser l`identité de ce proche.
Jusqu`à présent, 91 personnes dont M. Gbagbo lui-même et sa femme Simone, figuraient sur cette liste, qui comprend également plusieurs entités liées au régime du président sortant.
L`UE a précisé dans son communiqué que des "exemptions" sont prévues pour
"s`assurer que les fonds nécessaires à des fins humanitaires" demeurent
disponibles.
Cette décision d`imposer de nouvelles sanctions intervient alors que M.
Gbagbo refuse toujours de reconnaître sa défaite malgré l`écroulement de son
régime et la demande de cessez-le-feu de son armée, sonnée par des frappes de
la France et de l`ONU avant l`avancée des forces d`Alassane Ouattara.
Les bombardements à l`armement lourd des forces pro-Gbagbo ont précipité
l`effondrement de son régime, après plus d`une décennie de pouvoir et huit
jours d`une offensive éclair des forces pro-Ouattara, venues du Nord.
Le chef d`état-major de l`armée loyale à M. Gbagbo, le général Philippe
Mangou, a déclaré à l`AFP que ses troupes avaient "demandé au général
commandant l`Onuci un cessez-le-feu". "Nous avons arrêté les combats", a-t-il
ajouté.
L`ex-opposant au "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny, devenu
président en 2000 lors d`un scrutin déjà contesté, n`a jamais reconnu sa
défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010, un vote pourtant certifié par
l`ONU. Il a toujours refusé d`abdiquer ou de partir en exil.
Mais la résistance acharnée de ses troupes à Abidjan, qui comptait avant la
crise environ 5 millions d`habitants, a plongé la ville dans le chaos.
Le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`Homme a fait état de
"dizaines de morts" ces derniers jours dans des combats à l`arme lourde.
La situation humanitaire "est devenue absolument dramatique à Abidjan",
selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies.