Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes Chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
La Côte d’Ivoire, notre cher pays, est plongé dans une crise postélectorale sans précédent depuis plus de quatre mois.
En effet, après dix années de souffrance, les ivoiriens se sont massivement rendus aux urnes le 28 novembre 2010, pour élire le Président de la République et vous avez porté votre choix sur ma modeste personne.
Alors que nous étions en droit d’attendre une alternance démocratique par un transfert pacifique du pouvoir, notre pays traverse une grave crise, à cause du refus du Président sortant Monsieur Laurent Gbagbo et son clan de se plier au verdict des urnes et respecter ainsi la volonté du peuple ivoirien.
Face à cette situation inédite, la Communauté Internationale, à travers les organisations régionales et continentales africaines que sont la CEDEAO et l’UNION AFRICAINE, a entrepris de multiples médiations en vue de trouver une issue pacifique à cette crise par la voie diplomatique.
Toutes ces médiations, appuyées par des initiatives de personnalités de haut rang et de bonne volonté, ont échoué.
Afin de donner une dernière chance à la Paix, un Panel de Haut niveau, composé de Chefs d’Etat, représentant les cinq régions du continent, a été mis en place par l’Union Africaine, en vue de trouver une solution définitive de sortie de crise.
Ce Panel a rendu le 10 mars dernier, à Addis-Abeba, les conclusions de ses travaux qui réaffirment mon élection à la Présidence de la République et proposent une feuille de route pour une résolution pacifique de la crise postélectorale.
Ces décisions ont constitué le socle de la Résolution 1975, par laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies reconnait également mon élection et engage les forces impartiales présentes en Côte d’Ivoire à agir urgemment, pour protéger les civils en raison des tueries et des massacres à grande échelle.
Malgré mes nombreux appels et ceux de la Communauté Internationale, le Président sortant n’a pas tenu compte des recommandations de l’Union Africaine et il a continué de multiplier les actes de défiance et de violations graves des droits de l’homme, en massacrant, à l’arme lourde, des populations civiles.
C’est dans ce contexte, que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, créées par ordonnance du 17 mars 2011 et composées des Forces Armées Nationales et des Forces Armées des Forces Nouvelles, ont entrepris, conformément à leurs missions, d’intervenir pour protéger les populations civiles, pacifier le pays et rétablir la légalité.
Dans le cadre de cette action, l’intérieur du pays a été pacifié et les populations y vivent en toute sécurité et en parfaite harmonie.
Je voudrais donc, en votre nom, exprimer notre reconnaissance aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, pour avoir accompli leur devoir.
Je les exhorte à être exemplaires dans leurs comportements et à s’abstenir de tout crime, de toute violence contre les populations ou de tout acte de pillages. Tous ceux qui seront impliqués dans de tels actes, seront punis.
Mes chers compatriotes,
Depuis leur entrée dans la ville d’Abidjan le jeudi dernier, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ont été rejointes par leurs frères d’armes des ex-Forces de Défense et de Sécurité, pour entreprendre la pacification de la ville et le retour à l’état de droit dans notre pays.
Cette opération devait permettre à tous les ivoiriens de tourner définitivement la page de la crise postélectorale.
Malheureusement, l’entêtement du Président sortant a plongé la ville d’Abidjan dans une crise sécuritaire et humanitaire grave.
Depuis une semaine, les habitants d’Abidjan vivent enfermés chez eux, dans la peur, avec des difficultés quotidiennes de plus en plus insoutenables, que ce soit au niveau de l’approvisionnement en eau et en électricité, qu’en produits vivriers et en médicaments.
De plus, les miliciens et mercenaires à la solde de Monsieur Laurent Gbagbo ont instauré un climat de terreur et d’insécurité dans la ville et entrepris de vastes opérations de pillages.
Mes chers compatriotes,
Afin de mettre un terme à vos souffrances quotidiennes, j’ai instruis le gouvernement de prendre des dispositions pour assurer la sécurité des populations et des mesures immédiates pour l’amélioration de votre quotidien.
A cet égard, je me suis entretenu ce matin avec le Général Kassaraté, Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale et le Général Brindou, Directeur Général de la Police Nationale ; je leur ai demandé de prendre toutes les dispositions, en collaboration avec les Forces Impartiales, pour assurer le maintien de l’ordre et la sécurité des biens, des personnes et de leurs déplacements.
Il s’agira également de sécuriser l’acheminement des vivres dans les marchés et les surfaces commerciales et des médicaments dans les hôpitaux et les centres de santé.
Compte-tenu des dégâts causés par les évènements de ces derniers jours sur le réseau d’eau et d’électricité, j’ai demandé au Président de la CIE et de la SODECI que des réparations rapides soient effectuées.
J’ai saisi le Gouverneur de la BCEAO pour la réouverture de ses agences en Côte d’Ivoire, en vue d’assurer une reprise des opérations dans toutes les banques et permettre le règlement des salaires et des arriérés de salaires dans les plus brefs délais.
J’ai demandé que les sanctions de l’Union Européenne sur les ports d’Abidjan et de San Pedro et sur certaines entités publiques, du fait du régime illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo, soient levées.
J’ai également instruis le Ministre des Mines et de l’Energie de prendre les dispositions pour la mise en route de notre raffinerie, la SIR et d’assurer dans l’intervalle un approvisionnement régulier du marché en gaz butane et en carburant.
Quant au Président sortant Monsieur Laurent GBAGBO, qui s’est retranché dans la résidence présidentielle de Cocody avec des armes lourdes et des mercenaires, un blocus a été établi autour de ce périmètre, afin de sécuriser les habitants de ce quartier.
Enfin, le couvre-feu en vigueur sera allégé à partir de demain vendredi 8 avril, en vue de permettre un retour progressif à la normalité.
Mes chers compatriotes,
Ces décisions prioritaires ont pour objectifs la sécurisation des populations, la reprise progressive de l’activité économique et un retour à une situation normale qui permettra de panser peu à peu les plaies de cette grave crise postélectorale.
Je voudrais, à nouveau, m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes.
Je présente mes condoléances les plus attristées aux familles endeuillées, et j’exprime ma profonde compassion aux blessés, tout en leur souhaitant un prompt rétablissement.
Je voudrais vous donner l’assurance que la lumière sera faite sur tous les massacres et tous les crimes, que nous condamnons avec la plus grande fermeté.
Nous avons constitué une Commission nationale d’enquête, dont les résultats seront rendus publics et les auteurs des crimes perpétrés seront lourdement sanctionnés.
De plus, toutes les dispositions seront prises pour permettre une collaboration exemplaire avec les juridictions internationales et les organisations des droits de l’homme, afin d’enquêter, de poursuivre, de juger et de punir sévèrement les auteurs de ces agissements inqualifiables.
A toutes celles et à tous ceux qui ont été victimes de pillages et de dégradations de leurs biens, je voudrais exprimer ma solidarité et les assurer que nous prendrons bien évidemment des dispositions pour leur dédommagement.
Mes chers compatriotes,
En ces moments décisifs de l’histoire de la Côte d’ivoire, je veux m’adresser à chacun et à chacune d’entre vous.
Je voudrais tout d’abord remercier chaleureusement mon ainé, le Président Aimé Henri Konan Bédié, pour ses conseils avisés et le soutien constant qu’il m’a toujours apporté.
Je félicite le Premier Ministre, Ministre de la Défense, Guillaume Kigbafori Soro, pour son action à la tête du Gouvernement et je lui renouvelle ma confiance.
Je remercie enfin la Communauté Internationale, qui s’est tenue à nos côtés durant tout le processus de retour à la démocratie dans notre pays et depuis le déclenchement de la crise postélectorale.
Ivoiriennes, ivoiriens,
Chers frères et sœurs,
Du Sud, du Nord, de l’Est, de l’Ouest, du Centre, que vous soyez chrétiens, musulmans ou de toute autre confession, que vous ayez voté pour moi ou pas, j’en appelle solennellement à votre sens de la responsabilité et de la dignité, qui a toujours caractérisé notre peuple.
J’invite tous mes compatriotes à s’abstenir de tout acte de vengeance et de représailles.
Sachons trouver, dans les valeurs de pardon et d’amour que nous a toujours enseignées le Président Félix Houphouët-Boigny, les ressources nécessaires pour nous rassembler et rebâtir ensemble la Côte d’Ivoire, dans la paix et la fraternité retrouvée.
La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Elle appartient à tous ses fils et toutes les filles et c’est ensemble que nous la rebâtirons.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Je renouvelle encore aujourd’hui mon serment d’être le Président de tous les Ivoiriens, d’être le protecteur de toutes les populations vivant dans notre beau pays et de travailler avec la dernière énergie au bonheur de tous.
Alors levons-nous pour engager ensemble, les chantiers de la reconstruction de notre pays.
Faisons-le par amour pour notre patrie et en mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur, pour la restauration de la démocratie et de la paix.
Remettons nous tous à la tache pour bâtir dès à présent la Côte d’Ivoire nouvelle, celle du progrès et du développement.
Mes chers compatriotes,
Je vous ai promis un grand pays en cinq ans. Un pays de paix et de prospérité. Ensemble, nous le réaliserons. Faites-moi confiance.
Vive la République!
Vive la Côte d’Ivoire !
Que Dieu bénisse notre beau pays
Mes Chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
La Côte d’Ivoire, notre cher pays, est plongé dans une crise postélectorale sans précédent depuis plus de quatre mois.
En effet, après dix années de souffrance, les ivoiriens se sont massivement rendus aux urnes le 28 novembre 2010, pour élire le Président de la République et vous avez porté votre choix sur ma modeste personne.
Alors que nous étions en droit d’attendre une alternance démocratique par un transfert pacifique du pouvoir, notre pays traverse une grave crise, à cause du refus du Président sortant Monsieur Laurent Gbagbo et son clan de se plier au verdict des urnes et respecter ainsi la volonté du peuple ivoirien.
Face à cette situation inédite, la Communauté Internationale, à travers les organisations régionales et continentales africaines que sont la CEDEAO et l’UNION AFRICAINE, a entrepris de multiples médiations en vue de trouver une issue pacifique à cette crise par la voie diplomatique.
Toutes ces médiations, appuyées par des initiatives de personnalités de haut rang et de bonne volonté, ont échoué.
Afin de donner une dernière chance à la Paix, un Panel de Haut niveau, composé de Chefs d’Etat, représentant les cinq régions du continent, a été mis en place par l’Union Africaine, en vue de trouver une solution définitive de sortie de crise.
Ce Panel a rendu le 10 mars dernier, à Addis-Abeba, les conclusions de ses travaux qui réaffirment mon élection à la Présidence de la République et proposent une feuille de route pour une résolution pacifique de la crise postélectorale.
Ces décisions ont constitué le socle de la Résolution 1975, par laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies reconnait également mon élection et engage les forces impartiales présentes en Côte d’Ivoire à agir urgemment, pour protéger les civils en raison des tueries et des massacres à grande échelle.
Malgré mes nombreux appels et ceux de la Communauté Internationale, le Président sortant n’a pas tenu compte des recommandations de l’Union Africaine et il a continué de multiplier les actes de défiance et de violations graves des droits de l’homme, en massacrant, à l’arme lourde, des populations civiles.
C’est dans ce contexte, que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, créées par ordonnance du 17 mars 2011 et composées des Forces Armées Nationales et des Forces Armées des Forces Nouvelles, ont entrepris, conformément à leurs missions, d’intervenir pour protéger les populations civiles, pacifier le pays et rétablir la légalité.
Dans le cadre de cette action, l’intérieur du pays a été pacifié et les populations y vivent en toute sécurité et en parfaite harmonie.
Je voudrais donc, en votre nom, exprimer notre reconnaissance aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, pour avoir accompli leur devoir.
Je les exhorte à être exemplaires dans leurs comportements et à s’abstenir de tout crime, de toute violence contre les populations ou de tout acte de pillages. Tous ceux qui seront impliqués dans de tels actes, seront punis.
Mes chers compatriotes,
Depuis leur entrée dans la ville d’Abidjan le jeudi dernier, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ont été rejointes par leurs frères d’armes des ex-Forces de Défense et de Sécurité, pour entreprendre la pacification de la ville et le retour à l’état de droit dans notre pays.
Cette opération devait permettre à tous les ivoiriens de tourner définitivement la page de la crise postélectorale.
Malheureusement, l’entêtement du Président sortant a plongé la ville d’Abidjan dans une crise sécuritaire et humanitaire grave.
Depuis une semaine, les habitants d’Abidjan vivent enfermés chez eux, dans la peur, avec des difficultés quotidiennes de plus en plus insoutenables, que ce soit au niveau de l’approvisionnement en eau et en électricité, qu’en produits vivriers et en médicaments.
De plus, les miliciens et mercenaires à la solde de Monsieur Laurent Gbagbo ont instauré un climat de terreur et d’insécurité dans la ville et entrepris de vastes opérations de pillages.
Mes chers compatriotes,
Afin de mettre un terme à vos souffrances quotidiennes, j’ai instruis le gouvernement de prendre des dispositions pour assurer la sécurité des populations et des mesures immédiates pour l’amélioration de votre quotidien.
A cet égard, je me suis entretenu ce matin avec le Général Kassaraté, Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale et le Général Brindou, Directeur Général de la Police Nationale ; je leur ai demandé de prendre toutes les dispositions, en collaboration avec les Forces Impartiales, pour assurer le maintien de l’ordre et la sécurité des biens, des personnes et de leurs déplacements.
Il s’agira également de sécuriser l’acheminement des vivres dans les marchés et les surfaces commerciales et des médicaments dans les hôpitaux et les centres de santé.
Compte-tenu des dégâts causés par les évènements de ces derniers jours sur le réseau d’eau et d’électricité, j’ai demandé au Président de la CIE et de la SODECI que des réparations rapides soient effectuées.
J’ai saisi le Gouverneur de la BCEAO pour la réouverture de ses agences en Côte d’Ivoire, en vue d’assurer une reprise des opérations dans toutes les banques et permettre le règlement des salaires et des arriérés de salaires dans les plus brefs délais.
J’ai demandé que les sanctions de l’Union Européenne sur les ports d’Abidjan et de San Pedro et sur certaines entités publiques, du fait du régime illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo, soient levées.
J’ai également instruis le Ministre des Mines et de l’Energie de prendre les dispositions pour la mise en route de notre raffinerie, la SIR et d’assurer dans l’intervalle un approvisionnement régulier du marché en gaz butane et en carburant.
Quant au Président sortant Monsieur Laurent GBAGBO, qui s’est retranché dans la résidence présidentielle de Cocody avec des armes lourdes et des mercenaires, un blocus a été établi autour de ce périmètre, afin de sécuriser les habitants de ce quartier.
Enfin, le couvre-feu en vigueur sera allégé à partir de demain vendredi 8 avril, en vue de permettre un retour progressif à la normalité.
Mes chers compatriotes,
Ces décisions prioritaires ont pour objectifs la sécurisation des populations, la reprise progressive de l’activité économique et un retour à une situation normale qui permettra de panser peu à peu les plaies de cette grave crise postélectorale.
Je voudrais, à nouveau, m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes.
Je présente mes condoléances les plus attristées aux familles endeuillées, et j’exprime ma profonde compassion aux blessés, tout en leur souhaitant un prompt rétablissement.
Je voudrais vous donner l’assurance que la lumière sera faite sur tous les massacres et tous les crimes, que nous condamnons avec la plus grande fermeté.
Nous avons constitué une Commission nationale d’enquête, dont les résultats seront rendus publics et les auteurs des crimes perpétrés seront lourdement sanctionnés.
De plus, toutes les dispositions seront prises pour permettre une collaboration exemplaire avec les juridictions internationales et les organisations des droits de l’homme, afin d’enquêter, de poursuivre, de juger et de punir sévèrement les auteurs de ces agissements inqualifiables.
A toutes celles et à tous ceux qui ont été victimes de pillages et de dégradations de leurs biens, je voudrais exprimer ma solidarité et les assurer que nous prendrons bien évidemment des dispositions pour leur dédommagement.
Mes chers compatriotes,
En ces moments décisifs de l’histoire de la Côte d’ivoire, je veux m’adresser à chacun et à chacune d’entre vous.
Je voudrais tout d’abord remercier chaleureusement mon ainé, le Président Aimé Henri Konan Bédié, pour ses conseils avisés et le soutien constant qu’il m’a toujours apporté.
Je félicite le Premier Ministre, Ministre de la Défense, Guillaume Kigbafori Soro, pour son action à la tête du Gouvernement et je lui renouvelle ma confiance.
Je remercie enfin la Communauté Internationale, qui s’est tenue à nos côtés durant tout le processus de retour à la démocratie dans notre pays et depuis le déclenchement de la crise postélectorale.
Ivoiriennes, ivoiriens,
Chers frères et sœurs,
Du Sud, du Nord, de l’Est, de l’Ouest, du Centre, que vous soyez chrétiens, musulmans ou de toute autre confession, que vous ayez voté pour moi ou pas, j’en appelle solennellement à votre sens de la responsabilité et de la dignité, qui a toujours caractérisé notre peuple.
J’invite tous mes compatriotes à s’abstenir de tout acte de vengeance et de représailles.
Sachons trouver, dans les valeurs de pardon et d’amour que nous a toujours enseignées le Président Félix Houphouët-Boigny, les ressources nécessaires pour nous rassembler et rebâtir ensemble la Côte d’Ivoire, dans la paix et la fraternité retrouvée.
La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Elle appartient à tous ses fils et toutes les filles et c’est ensemble que nous la rebâtirons.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Je renouvelle encore aujourd’hui mon serment d’être le Président de tous les Ivoiriens, d’être le protecteur de toutes les populations vivant dans notre beau pays et de travailler avec la dernière énergie au bonheur de tous.
Alors levons-nous pour engager ensemble, les chantiers de la reconstruction de notre pays.
Faisons-le par amour pour notre patrie et en mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur, pour la restauration de la démocratie et de la paix.
Remettons nous tous à la tache pour bâtir dès à présent la Côte d’Ivoire nouvelle, celle du progrès et du développement.
Mes chers compatriotes,
Je vous ai promis un grand pays en cinq ans. Un pays de paix et de prospérité. Ensemble, nous le réaliserons. Faites-moi confiance.
Vive la République!
Vive la Côte d’Ivoire !
Que Dieu bénisse notre beau pays