La force Licorne a tenté en vain d`aider des diplomates dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, avant d`y renoncer pour des raisons de sécurité, a-t-on appris auprès de l`état-major français des armées.
Par ailleurs, l`état-major dément formellement avoir ouvert le feu sur la résidence où est réfugié le président sortant Laurent Gbagbo après l`attaque de la résidence de l`ambassadeur de France, qui la jouxte.
"Vers 03h00 du matin, à la demande d`un gouvernement allié, Licorne a lancé une opération qui visait à venir en aide à une mission diplomatique", a déclaré samedi le porte-parole de l`état-major français, le colonel Thierry Burkhard.
"Le chef de l`opération a finalement estimé que les conditions étaient trop dangereuses pour assurer la sécurité des personnes donc l`opération a été annulée", a-t-il ajouté.
Le nom du pays ayant demandé de l`aide n`a pas été dévoilé. En début de semaine, Licorne était venue en aide à sept diplomates japonais, dont l`ambassadeur, Yoshifumi Okamura.
Durant l`opération de la nuit de vendredi à samedi, qui a consisté à déposer des soldats au sol pour aller récupérer ces diplomates à la nationalité précisée, "deux hélicoptères français ont été touchés par des tirs, ils ont pu rentrer à la base et aucun soldat n`a été blessé", a précisé le colonel Burkhard.
Prise à partie par les forces pro-Gbagbo, Licorne a riposté, détruisant au moins un véhicule blindé dans le quartier des résidences, a-t-il ajouté.
ATTAQUE DE LA RÉSIDENCE DE FRANCE
Des proches de Laurent Gbagbo ont accusé les forces françaises de tirer sur la résidence où est réfugié le président ivoirien sortant. "L`armée française a repris ses bombardements contre la résidence du président Gbagbo", a déclaré dans la nuit un conseiller de ce dernier basé à Paris, Toussaint Alain.
"La France cherche une bonne raison d`en finir avec le président Gbagbo et nous mettons en garde contre le projet de la France d`assassiner le président Gbagbo", a-t-il ajouté.
Le colonel Burkhard a démenti ces informations.
"Je démens formellement", a-t-il déclaré. "Des hélicoptères ont décollé mais ils n`ont effectué aucun tir contre la résidence de Laurent Gbagbo."
Vendredi, la résidence de l`ambassadeur de France à Abidjan, bâtiment voisin de celle de Laurent Gbagbo dans le même quartier de Cocody, a été la cible de tirs.
"Hier (vendredi) après-midi, la résidence de France a été attaquée avec deux tirs de mortiers et un tir de roquette provenant clairement des forces pro-Gbagbo", a confirmé le porte-parole de l`état-major.
Après plus d`une semaine de combats liés à l`avancée sur Abidjan des forces d`Alassane Ouattara, considéré comme le vainqueur de l`élection présidentielle ivoirienne par la quasi-totalité de la communauté internationale, les combattants de Laurent Gbagbo ont regagné du terrain vendredi à Abidjan, notamment à Cocody.
"Les forces pro-Gbagbo ont installé des gens dans toutes les résidences de cette zone donc ça devient vraiment très dangereux d`autant qu`il n`a plus vraiment la main sur eux", estime une source militaire française. "C`est la politique du pire qui se met en place."
Parallèlement, la situation humanitaire s`aggrave dans l`agglomération d`Abidjan, qui compte quelque quatre millions d`habitants.
"En coopération avec l`Onuci (ndlr, la force des Nations unies en Côte d`Ivoire), Licorne participe au rétablissement des services publics en transportant des techniciens qui permettent de faire revenir l`eau et l`électricité dans certains quartiers", a fait savoir le colonel Burkhard.
Par ailleurs, l`état-major dément formellement avoir ouvert le feu sur la résidence où est réfugié le président sortant Laurent Gbagbo après l`attaque de la résidence de l`ambassadeur de France, qui la jouxte.
"Vers 03h00 du matin, à la demande d`un gouvernement allié, Licorne a lancé une opération qui visait à venir en aide à une mission diplomatique", a déclaré samedi le porte-parole de l`état-major français, le colonel Thierry Burkhard.
"Le chef de l`opération a finalement estimé que les conditions étaient trop dangereuses pour assurer la sécurité des personnes donc l`opération a été annulée", a-t-il ajouté.
Le nom du pays ayant demandé de l`aide n`a pas été dévoilé. En début de semaine, Licorne était venue en aide à sept diplomates japonais, dont l`ambassadeur, Yoshifumi Okamura.
Durant l`opération de la nuit de vendredi à samedi, qui a consisté à déposer des soldats au sol pour aller récupérer ces diplomates à la nationalité précisée, "deux hélicoptères français ont été touchés par des tirs, ils ont pu rentrer à la base et aucun soldat n`a été blessé", a précisé le colonel Burkhard.
Prise à partie par les forces pro-Gbagbo, Licorne a riposté, détruisant au moins un véhicule blindé dans le quartier des résidences, a-t-il ajouté.
ATTAQUE DE LA RÉSIDENCE DE FRANCE
Des proches de Laurent Gbagbo ont accusé les forces françaises de tirer sur la résidence où est réfugié le président ivoirien sortant. "L`armée française a repris ses bombardements contre la résidence du président Gbagbo", a déclaré dans la nuit un conseiller de ce dernier basé à Paris, Toussaint Alain.
"La France cherche une bonne raison d`en finir avec le président Gbagbo et nous mettons en garde contre le projet de la France d`assassiner le président Gbagbo", a-t-il ajouté.
Le colonel Burkhard a démenti ces informations.
"Je démens formellement", a-t-il déclaré. "Des hélicoptères ont décollé mais ils n`ont effectué aucun tir contre la résidence de Laurent Gbagbo."
Vendredi, la résidence de l`ambassadeur de France à Abidjan, bâtiment voisin de celle de Laurent Gbagbo dans le même quartier de Cocody, a été la cible de tirs.
"Hier (vendredi) après-midi, la résidence de France a été attaquée avec deux tirs de mortiers et un tir de roquette provenant clairement des forces pro-Gbagbo", a confirmé le porte-parole de l`état-major.
Après plus d`une semaine de combats liés à l`avancée sur Abidjan des forces d`Alassane Ouattara, considéré comme le vainqueur de l`élection présidentielle ivoirienne par la quasi-totalité de la communauté internationale, les combattants de Laurent Gbagbo ont regagné du terrain vendredi à Abidjan, notamment à Cocody.
"Les forces pro-Gbagbo ont installé des gens dans toutes les résidences de cette zone donc ça devient vraiment très dangereux d`autant qu`il n`a plus vraiment la main sur eux", estime une source militaire française. "C`est la politique du pire qui se met en place."
Parallèlement, la situation humanitaire s`aggrave dans l`agglomération d`Abidjan, qui compte quelque quatre millions d`habitants.
"En coopération avec l`Onuci (ndlr, la force des Nations unies en Côte d`Ivoire), Licorne participe au rétablissement des services publics en transportant des techniciens qui permettent de faire revenir l`eau et l`électricité dans certains quartiers", a fait savoir le colonel Burkhard.