Auréolés d'une victoire sans bavure (4-0) à l'aller disputé à Accra, il y a quelques temps, les Eléphant seront à Monrovia, ce week-end. Ils vont croiser le fer avec les Leones Stars du Libéra en match retour comptant pour les éliminatoires des Jeux olympiques de Londres en 2012.
Si mentalement la sélection ivoirienne parait rassurée et rassurante, c'est au plan pratique que se pose son principal handicap. En effet, le coach Alain Gouaméné ne dispose pas de tout son effectif. Selon des informations dignes de foi, seulement huit des joueurs présents à Accra et appelés, ont répondu présents au regroupement. La raison fondamentale à cette défection reste, selon les joueurs interrogés, la question sécuritaire en Côte d'Ivoire. Observation judicieuse au regard de la crise dont l'issue était quasiment incertaine. Heureusement, les Ivoiriens y sont parvenus contre vents et marées. Mais les joueurs s'étaient déjà inscrits dans la logique du refus politique. Ce faisant, le sélectionneur Gouaméné doit faire bon cœur contre mauvaise fortune. En référence à Simplice Zinsou, ancien président de l'Africa Sports qui disait souvent que " les grandes équipes ne meurent jamais ", il y a lieu de croire que les Olympiens ivoiriens en tiendront compte pour se battre sur le gazon au Libéria. Par ailleurs, d'aucuns disent que le football n'est pas une science exacte. Dès lors, l'option offensive et la marge sécuritaire de 4 buts à 0 de la manche aller apparaissent comme un gage de qualification.
Eléphants-Leones Stars fut-il un match olympique, retiendra l'attention des sportifs de l'Afrique de l'Ouest.
Marc Koffi
Si mentalement la sélection ivoirienne parait rassurée et rassurante, c'est au plan pratique que se pose son principal handicap. En effet, le coach Alain Gouaméné ne dispose pas de tout son effectif. Selon des informations dignes de foi, seulement huit des joueurs présents à Accra et appelés, ont répondu présents au regroupement. La raison fondamentale à cette défection reste, selon les joueurs interrogés, la question sécuritaire en Côte d'Ivoire. Observation judicieuse au regard de la crise dont l'issue était quasiment incertaine. Heureusement, les Ivoiriens y sont parvenus contre vents et marées. Mais les joueurs s'étaient déjà inscrits dans la logique du refus politique. Ce faisant, le sélectionneur Gouaméné doit faire bon cœur contre mauvaise fortune. En référence à Simplice Zinsou, ancien président de l'Africa Sports qui disait souvent que " les grandes équipes ne meurent jamais ", il y a lieu de croire que les Olympiens ivoiriens en tiendront compte pour se battre sur le gazon au Libéria. Par ailleurs, d'aucuns disent que le football n'est pas une science exacte. Dès lors, l'option offensive et la marge sécuritaire de 4 buts à 0 de la manche aller apparaissent comme un gage de qualification.
Eléphants-Leones Stars fut-il un match olympique, retiendra l'attention des sportifs de l'Afrique de l'Ouest.
Marc Koffi