Une enquête criminelle visant l'ancien président Laurent Gbagbo, sa femme Simone et une centaine de leurs proches a été ouverte, a annoncé mercredi le nouveau gouvernement de Côte d'Ivoire.
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement, n'a pas fourni de précisions sur le contenu de la procédure, mais Laurent Gbagbo et ses partisans sont accusés de violations des droits de l'homme dans leur tentative de se maintenir au pouvoir malgré la défaite à l'élection présidentielle de novembre dernier.
"Une enquête préliminaire a été ouverte contre Laurent Gbagbo, sa femme et son entourage", a dit Patrick Achi. "Je ne peux préciser quelles sont les charges principales. C'est la tâche du tribunal", a-t-il ajouté.
Cette procédure devrait constituer pour le président Alassane Ouattara un test quant à sa capacité à faire rendre la justice tout en oeuvrant à la réconciliation dans un pays qui peine à panser les plaies de la guerre civile de 2002-2003.
Pour le collectif des avocats de Laurent Gbagbo, formé à Paris, l'ancien président et ses proches font l'objet "d'une détention arbitraire en dehors de tout cadre légal".
"Ce qui est contraire non seulement à la législation ivoirienne, mais également à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme", écrivent Jacques Vergès et Roland Dumas, notamment, dans un communiqué.
Les avocats évoquent à nouveau "des mauvais traitements physiques et psychologiques" sur Laurent Gbagbo et réitèrent leur demande de pouvoir communiquer librement avec lui.
Le président déchu et sa femme sont actuellement détenus dans deux endroits distincts dans le nord de la Côte d'Ivoire, fief de Ouattara à partir duquel ses troupes avaient lancé leur offensive décisive contre Abidjan en mars.
Le conflit politique et militaire provoqué par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire lors du scrutin du 28 novembre a fait plus de 1.500 morts. Près d'un million de personnes ont fui les combats dans Abidjan.
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement, n'a pas fourni de précisions sur le contenu de la procédure, mais Laurent Gbagbo et ses partisans sont accusés de violations des droits de l'homme dans leur tentative de se maintenir au pouvoir malgré la défaite à l'élection présidentielle de novembre dernier.
"Une enquête préliminaire a été ouverte contre Laurent Gbagbo, sa femme et son entourage", a dit Patrick Achi. "Je ne peux préciser quelles sont les charges principales. C'est la tâche du tribunal", a-t-il ajouté.
Cette procédure devrait constituer pour le président Alassane Ouattara un test quant à sa capacité à faire rendre la justice tout en oeuvrant à la réconciliation dans un pays qui peine à panser les plaies de la guerre civile de 2002-2003.
Pour le collectif des avocats de Laurent Gbagbo, formé à Paris, l'ancien président et ses proches font l'objet "d'une détention arbitraire en dehors de tout cadre légal".
"Ce qui est contraire non seulement à la législation ivoirienne, mais également à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme", écrivent Jacques Vergès et Roland Dumas, notamment, dans un communiqué.
Les avocats évoquent à nouveau "des mauvais traitements physiques et psychologiques" sur Laurent Gbagbo et réitèrent leur demande de pouvoir communiquer librement avec lui.
Le président déchu et sa femme sont actuellement détenus dans deux endroits distincts dans le nord de la Côte d'Ivoire, fief de Ouattara à partir duquel ses troupes avaient lancé leur offensive décisive contre Abidjan en mars.
Le conflit politique et militaire provoqué par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire lors du scrutin du 28 novembre a fait plus de 1.500 morts. Près d'un million de personnes ont fui les combats dans Abidjan.