Les sportifs ivoiriens ne sont pas à la fête dans ce deuxième trimestre de l’année 2011. Privés de compétitions nationales et internationales, ils peuvent être certains que leurs Eléphanteaux, qualifiés pour le Mondial cadet au Mexique et sans préparation, n’ont aucune chance d’aller loin.
Le Mondial de football des cadets se jouera au Mexique du 18 juin au 10 juillet prochain. Qualifiés pour la compétition, les Eléphanteaux n’ont toujours pas commencé leur préparation. Récemment, Diarrassouba Drissa, Bedi Guy-Stéphane et leurs coéquipiers, invités au Qatar, nous pu effectuer le déplacement. Faute d’argent. Or, une telle compétition se prépare méticuleusement. Joint au téléphone, hier en fin de matinée, le coach Alain Gouaméné a paru occupé. Préoccupé aussi. «Je sors d’une réunion. Je ne peux rien vous dire maintenant mais la semaine prochaine nous vous livrerons notre programme de préparation…», a-t-il souligné, pressé de raccrocher. En Côte d’Ivoire, l’on refuse encore le pragmatisme. Depuis combien de temps les Eléphanteaux sont-ils qualifiés pour ce Mondial ? Pourquoi est-ce seulement maintenant qu’un programme est en train d’être élaboré ? Quel objectif vise-t-on réellement en allant à ce Mondial? Des questions, encore des questions… Depuis quelques jours, les Amavubis du Rwanda, sous la houlette de Richard Tardy, peaufinent leur stratégie en Europe. Après la France, ils iront en Allemagne avant de se poser au Mexique. Les Etalons du Burkina sont également déjà dans le vif du sujet. Depuis le mardi 19 avril, ils sont en préparation en Italie. Deux matches amicaux contre Gênes et le Torino sont prévus. Le jeune Ibrahim Bancé de l’Inter Milan devrait renforcer le groupe de l’entraîneur portugais Rui Viera. Les Diables rouges du Congo ne sont pas en reste. Leur entraîneur français, Eddie Hudanski prévoit des stages en Europe et en Amérique latine avant de débarquer au Mexique. «Déjà il faut attendre le tirage au sort pour savoir de quelle poule on va être. Actuellement les six Européens ne sont pas connus ni les quatre Sud-Américains. Quand on ne connaît pas encore l’adversaire on ne peut pas avoir de prétentions très importantes. Quelque soit l’adversaire, on jouera chaque match pour les gagner et si on le fait il n’y a pas de raison qu’on n’aille pas le plus loin possible », a-t-il assuré. Il n’y a que la Côte d’Ivoire qui traîne les pas. On nous traitera certainement d’esprit chagrin et on agitera la guerre que vient de connaître le pays pour justifier le laxisme des patrons du football ivoirien mais force est de reconnaître qu’on continue de naviguer à vue. Comme d’habitude. Disons-le tout net, la bande à Alain Gouaméné qui connaîtra ses adversaires à compter du 17 mai se prépare à aller à l’aventure en terre mexicaine. L’adage dit pourtant que «Qui veut aller loin ménage toujours sa monture ». Les Eléphanteaux eux, semblent encore chercher leur monture avant de la ménager.
Guy-Florentin Yaméogo
Le Mondial de football des cadets se jouera au Mexique du 18 juin au 10 juillet prochain. Qualifiés pour la compétition, les Eléphanteaux n’ont toujours pas commencé leur préparation. Récemment, Diarrassouba Drissa, Bedi Guy-Stéphane et leurs coéquipiers, invités au Qatar, nous pu effectuer le déplacement. Faute d’argent. Or, une telle compétition se prépare méticuleusement. Joint au téléphone, hier en fin de matinée, le coach Alain Gouaméné a paru occupé. Préoccupé aussi. «Je sors d’une réunion. Je ne peux rien vous dire maintenant mais la semaine prochaine nous vous livrerons notre programme de préparation…», a-t-il souligné, pressé de raccrocher. En Côte d’Ivoire, l’on refuse encore le pragmatisme. Depuis combien de temps les Eléphanteaux sont-ils qualifiés pour ce Mondial ? Pourquoi est-ce seulement maintenant qu’un programme est en train d’être élaboré ? Quel objectif vise-t-on réellement en allant à ce Mondial? Des questions, encore des questions… Depuis quelques jours, les Amavubis du Rwanda, sous la houlette de Richard Tardy, peaufinent leur stratégie en Europe. Après la France, ils iront en Allemagne avant de se poser au Mexique. Les Etalons du Burkina sont également déjà dans le vif du sujet. Depuis le mardi 19 avril, ils sont en préparation en Italie. Deux matches amicaux contre Gênes et le Torino sont prévus. Le jeune Ibrahim Bancé de l’Inter Milan devrait renforcer le groupe de l’entraîneur portugais Rui Viera. Les Diables rouges du Congo ne sont pas en reste. Leur entraîneur français, Eddie Hudanski prévoit des stages en Europe et en Amérique latine avant de débarquer au Mexique. «Déjà il faut attendre le tirage au sort pour savoir de quelle poule on va être. Actuellement les six Européens ne sont pas connus ni les quatre Sud-Américains. Quand on ne connaît pas encore l’adversaire on ne peut pas avoir de prétentions très importantes. Quelque soit l’adversaire, on jouera chaque match pour les gagner et si on le fait il n’y a pas de raison qu’on n’aille pas le plus loin possible », a-t-il assuré. Il n’y a que la Côte d’Ivoire qui traîne les pas. On nous traitera certainement d’esprit chagrin et on agitera la guerre que vient de connaître le pays pour justifier le laxisme des patrons du football ivoirien mais force est de reconnaître qu’on continue de naviguer à vue. Comme d’habitude. Disons-le tout net, la bande à Alain Gouaméné qui connaîtra ses adversaires à compter du 17 mai se prépare à aller à l’aventure en terre mexicaine. L’adage dit pourtant que «Qui veut aller loin ménage toujours sa monture ». Les Eléphanteaux eux, semblent encore chercher leur monture avant de la ménager.
Guy-Florentin Yaméogo