Irié Bi Nénéné Denis (Agent à la direction générale de la solde) : «J’attends l’ouverture du guichet pour toucher mon salaire»
«Je suis là depuis 8 h. J’attends que l’on ouvre le guichet automatique pour que je touche mes deux mois de salaire.
Blédé Tessia (Sergent de police maritime) : «Tout se déroule bien, j’ai touché mon salaire»
«La réouverture des banques fait plaisir à tous les Ivoiriens. Tout se déroule bien, j’ai touché mon salaire. Cependant l’on devait tenir compte de quelques préoccupations des clients qui ont perdu beaucoup dans cette crise. Des gens ont été pillés et obligés de voyager à des coûts très élevés. Ils n’ont plus rien. Mais tout cela n’a pas été pris en compte dans les prélèvements notamment pour ceux qui ont contracté des prêts avec leur banque. On nous a prélevé 3 mois. Pour quelqu’un qui doit 30.000 FCFA à sa banque alors qu’il ne perçoit que 100.000FCFA. Il va se retourner avec 140.000FCFA après ces multiples dépenses effectuées sans entrée d’argent pendant 2 mois. On aurait dû par exemple différer les prélèvements d’un mois. Cela nous aurait permis d’avoir un peu plus de sous pour régler quelques problèmes de famille».
Aka Ehué K. Christophe (Agent à l’ATCI) : «La réouverture des banques est à saluer »
«La réouverture des banques est à saluer. Nous sommes arrivés en grand nombre ce matin (hier) parce que nous avons tous besoin d’argent, ce qui complique un peu les choses. Il faut remarquer que les agents de l’ATCI avaient délocalisé leurs comptes dans les banques nationales à la demande du gouvernement précédent. Ce mouvement est à l’origine de quelques difficultés rencontrées par les banquiers qui sont à l’œuvre pour que tout rentre dans l’ordre. On attend donc que tout se passe bien».
Kakou Kakou Eugène (Enseignant) : «Nous avons souffert pendant 2 mois»
«Nous avons souffert pendant pratiquement deux mois où il nous a été difficile de faire face aux charges quotidiennes notamment la popote. On a même pensé que fin mars, on pouvait toucher nos salaires. Donc toutes les dettes contractées ont été purgées. Et voilà que fin mars, plus de sou. C’est une situation pénible que nous avons traversée durant tout ce moment. Nous avons accueilli avec joie la réouverture des structures bancaires et financières. Mais depuis 7 h nous sommes là, et il est 10h45 et toujours rien du tout. J’enseigne à la Riviéra Palmeraie et j’habite Yopougon. Vous comprenez, si je retourne les mains vides à la maison je ne pourrai pas aller au travail, ni manger. Il faut que jusqu’au samedi, on soit payé pour que les choses puissent bien tourner».
Touré Awa (Agent de banque) : «On a vécu difficilement avec la fermeture des banques»
«On a vécu difficilement avec la fermeture des banques. Mais par la grâce de Dieu, on n’a pu tenir. On n’a annoncé aujourd’hui (hier) l’ouverture des banques et depuis 8 h nous sommes là en train d’attendre sans que la nôtre ouvre ses services à la clientèle. Il est 11h déjà et toujours rien. Mais attendons de voir jusqu’à 11h puisqu’on ne sait pas ce qui se passe. Le guichet automatique même n’est pas encore ouvert».
Ogoua Olivier (Gendarme) : «J’ai pu faire une opération»
«Depuis 2 mois, les banques sont restées fermées. On a annoncé la réouverture pour ce matin (hier). Je suis là. Je constate, en ce qui concerne ma banque, que la reprise est effective. Je viens du guichet automatique où j’ai pu faire une opération. Pour ceux qui ont de la liquidité dans leurs comptes, c’est chose faite. Ils peuvent toucher quelques billets. Pour les virements, on nous demande un peu de patience. Peut-être que d’ici à la fin de la journée quelque chose pourra être fait».
Propos recueillis par A.K et N. E
«Je suis là depuis 8 h. J’attends que l’on ouvre le guichet automatique pour que je touche mes deux mois de salaire.
Blédé Tessia (Sergent de police maritime) : «Tout se déroule bien, j’ai touché mon salaire»
«La réouverture des banques fait plaisir à tous les Ivoiriens. Tout se déroule bien, j’ai touché mon salaire. Cependant l’on devait tenir compte de quelques préoccupations des clients qui ont perdu beaucoup dans cette crise. Des gens ont été pillés et obligés de voyager à des coûts très élevés. Ils n’ont plus rien. Mais tout cela n’a pas été pris en compte dans les prélèvements notamment pour ceux qui ont contracté des prêts avec leur banque. On nous a prélevé 3 mois. Pour quelqu’un qui doit 30.000 FCFA à sa banque alors qu’il ne perçoit que 100.000FCFA. Il va se retourner avec 140.000FCFA après ces multiples dépenses effectuées sans entrée d’argent pendant 2 mois. On aurait dû par exemple différer les prélèvements d’un mois. Cela nous aurait permis d’avoir un peu plus de sous pour régler quelques problèmes de famille».
Aka Ehué K. Christophe (Agent à l’ATCI) : «La réouverture des banques est à saluer »
«La réouverture des banques est à saluer. Nous sommes arrivés en grand nombre ce matin (hier) parce que nous avons tous besoin d’argent, ce qui complique un peu les choses. Il faut remarquer que les agents de l’ATCI avaient délocalisé leurs comptes dans les banques nationales à la demande du gouvernement précédent. Ce mouvement est à l’origine de quelques difficultés rencontrées par les banquiers qui sont à l’œuvre pour que tout rentre dans l’ordre. On attend donc que tout se passe bien».
Kakou Kakou Eugène (Enseignant) : «Nous avons souffert pendant 2 mois»
«Nous avons souffert pendant pratiquement deux mois où il nous a été difficile de faire face aux charges quotidiennes notamment la popote. On a même pensé que fin mars, on pouvait toucher nos salaires. Donc toutes les dettes contractées ont été purgées. Et voilà que fin mars, plus de sou. C’est une situation pénible que nous avons traversée durant tout ce moment. Nous avons accueilli avec joie la réouverture des structures bancaires et financières. Mais depuis 7 h nous sommes là, et il est 10h45 et toujours rien du tout. J’enseigne à la Riviéra Palmeraie et j’habite Yopougon. Vous comprenez, si je retourne les mains vides à la maison je ne pourrai pas aller au travail, ni manger. Il faut que jusqu’au samedi, on soit payé pour que les choses puissent bien tourner».
Touré Awa (Agent de banque) : «On a vécu difficilement avec la fermeture des banques»
«On a vécu difficilement avec la fermeture des banques. Mais par la grâce de Dieu, on n’a pu tenir. On n’a annoncé aujourd’hui (hier) l’ouverture des banques et depuis 8 h nous sommes là en train d’attendre sans que la nôtre ouvre ses services à la clientèle. Il est 11h déjà et toujours rien. Mais attendons de voir jusqu’à 11h puisqu’on ne sait pas ce qui se passe. Le guichet automatique même n’est pas encore ouvert».
Ogoua Olivier (Gendarme) : «J’ai pu faire une opération»
«Depuis 2 mois, les banques sont restées fermées. On a annoncé la réouverture pour ce matin (hier). Je suis là. Je constate, en ce qui concerne ma banque, que la reprise est effective. Je viens du guichet automatique où j’ai pu faire une opération. Pour ceux qui ont de la liquidité dans leurs comptes, c’est chose faite. Ils peuvent toucher quelques billets. Pour les virements, on nous demande un peu de patience. Peut-être que d’ici à la fin de la journée quelque chose pourra être fait».
Propos recueillis par A.K et N. E