Du communiqué du Conseil de Gouvernement du 26 avril 2011, nous avons extrait ce qui suit : Au titre du ministère de l'Intérieur… " Au niveau des Forces de Sécurité, on constate que dans l'Armée, la Police et la Gendarmerie, certains éléments n'ont toujours pas rejoint leurs unités. Le Gouvernement tient à rappeler à ces éléments encore hésitants qu'ils doivent impérativement regagner leurs différentes bases dans les 48 heures sous peine d'être radiés. "
L'armée a pour caractéristique, la discipline. Mais alors, qu'est-ce qui explique le refus d'obtempérer de certains éléments des ex-Fds ? Peur de représailles? Manque de moyens de déplacement ? Refus d'allégeance aux nouvelles autorités ? Rêve d'un retour hypothétique du président déchu ? Aujourd'hui, il y a lieu de demander aux Ivoiriens de tabler sur des faits. Les faits sont têtus, mais ce sont les faits :
1- Les Ivoiriens ont voté, le 28 novembre 2010, et Alassane Ouattara, le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a été élu.
2- Les policiers, les gendarmes, les militaires, tous grades confondus, ont voté à plus de 63% pour M. Alassane Ouattara. Devant la confiscation du pouvoir par l'ancien chef de l'Etat, les forces de l'ordre, ne voulant se faire complices du déni de démocratie, vont prendre leur responsabilité en le balayant par la force légitime. Et, en 3 jours, nous disons bien en 3 jours, toutes les villes sont conquises, sauf Abidjan. Cela a été possible parce que nos braves soldats n'ont pas combattu. Ils ont simplement défendu leur vote en ne combattant pas. Par ce geste, ils ont défendu la République, ils ont défendu la démocratie.
3- Le lundi 11 avril 2011, l'ancien régime est tombé par la capture de M. Laurent Gbagbo dans son bunker avec son épouse, sa maman ; ses enfants et petits-enfants. Il est assigné ensuite à résidence surveillée à Korhogo, en attendant de passer devant les juridictions compétentes pour répondre de ses actes. Ceux, qui rêvent de le voir revenir au pouvoir de si tôt, doivent sortir de leur chimère. Peut-être que plus jamais, il ne sera président dans ce pays. Il ne sert donc à rien de faire de la fausse résistance pour s'attirer des problèmes.
4- Toutes les Institutions de la République (Assemblée nationale, Conseil constitutionnel, Conseil économique et social, la grande Médiature, la grande Chancellerie, la Cour suprême) ont fait allégeance à M. Alassane Ouattara.
5- L'armée a reconnu l'autorité de M. Alassane Ouattara comme chef suprême. Des militaires exilés, à l'image de l'ex-chef d'état major Mathias Doué, sont rentrés au pays pour se mettre au service de la nation. Au niveau de l'armée, comme partout ailleurs, le gouvernement ivoirien a demandé la reprise du travail. Banques, transports, commerces, entreprises ont repris leurs activités. Dans le même ordre, appel a été lancé à tous les corps de l'armée de rejoindre leurs unités en vue de faire le point pour payer les salaires. Car, comme l'a dit le président Ouattara, on ne peut payer qu'en sachant le nombre de personnes à payer. Malheureusement, jusqu'au 26 avril 2011, l'objet du communiqué du gouvernement susmentionné, il se trouve des éléments des ex-Fds qui n'ont pas rejoint leurs bases. Qu'est-ce qui expliquer leur attitude ? Une fronde ? Sont-ils devenus des déserteurs pour continuer le combat perdu de leur mentor ? En tout état de cause, on se demande bien ce qui peut expliquer l'hésitation, pour ne pas dire, le comportement anti-républicain de certains éléments des forces de l'ordre. La peur de représailles ? Quelles représailles, pourquoi et par qui?! N'ont-ils pas entendu le message du nouveau locataire du palais présidentiel, SEM Alassane Ouattara ? Ses premiers mots, faut-il les rappeler, ont été : Pardon et, Réconciliation. Il a ajouté qu'il n'y aura pas de chasse aux sorcières. Ceux qui auraient fauté seraient traités avec équité au nom de la présomption d'innocence, en passant devant les tribunaux pour être jugés selon les règles de l'art. Au demeurant, quand on a vu le président Alassane Ouattara traiter l'ex-président Gbagbo (dictateur endurci devant Dieu et les hommes) avec élégance et dignité, on ne peut que savourer déjà la naissance de l'Etat de droit.
Alors, ensemble, embarquons dans le train du pardon, de la réconciliation, et de la reconstruction de la Côte d'Ivoire. Ceux, qu'ils soient militaires et/ou civils, qui refuseront d'épouser l'ère de la démocratie et de la bonne gouvernance, tomberont (le gouvernement parle de " radiés, on espère qu'on n'en arrivera pas là), à l'image de Laurent Gbagbo qui est " tombé comme un fruit pourri ". Le pays d'Houphouët-Boigny a besoin de tous ses enfants. Que nos frères et sœurs ex-Fds n'hésitent plus à rejoindre leurs bases !
Par Denis Kah Zion
L'armée a pour caractéristique, la discipline. Mais alors, qu'est-ce qui explique le refus d'obtempérer de certains éléments des ex-Fds ? Peur de représailles? Manque de moyens de déplacement ? Refus d'allégeance aux nouvelles autorités ? Rêve d'un retour hypothétique du président déchu ? Aujourd'hui, il y a lieu de demander aux Ivoiriens de tabler sur des faits. Les faits sont têtus, mais ce sont les faits :
1- Les Ivoiriens ont voté, le 28 novembre 2010, et Alassane Ouattara, le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a été élu.
2- Les policiers, les gendarmes, les militaires, tous grades confondus, ont voté à plus de 63% pour M. Alassane Ouattara. Devant la confiscation du pouvoir par l'ancien chef de l'Etat, les forces de l'ordre, ne voulant se faire complices du déni de démocratie, vont prendre leur responsabilité en le balayant par la force légitime. Et, en 3 jours, nous disons bien en 3 jours, toutes les villes sont conquises, sauf Abidjan. Cela a été possible parce que nos braves soldats n'ont pas combattu. Ils ont simplement défendu leur vote en ne combattant pas. Par ce geste, ils ont défendu la République, ils ont défendu la démocratie.
3- Le lundi 11 avril 2011, l'ancien régime est tombé par la capture de M. Laurent Gbagbo dans son bunker avec son épouse, sa maman ; ses enfants et petits-enfants. Il est assigné ensuite à résidence surveillée à Korhogo, en attendant de passer devant les juridictions compétentes pour répondre de ses actes. Ceux, qui rêvent de le voir revenir au pouvoir de si tôt, doivent sortir de leur chimère. Peut-être que plus jamais, il ne sera président dans ce pays. Il ne sert donc à rien de faire de la fausse résistance pour s'attirer des problèmes.
4- Toutes les Institutions de la République (Assemblée nationale, Conseil constitutionnel, Conseil économique et social, la grande Médiature, la grande Chancellerie, la Cour suprême) ont fait allégeance à M. Alassane Ouattara.
5- L'armée a reconnu l'autorité de M. Alassane Ouattara comme chef suprême. Des militaires exilés, à l'image de l'ex-chef d'état major Mathias Doué, sont rentrés au pays pour se mettre au service de la nation. Au niveau de l'armée, comme partout ailleurs, le gouvernement ivoirien a demandé la reprise du travail. Banques, transports, commerces, entreprises ont repris leurs activités. Dans le même ordre, appel a été lancé à tous les corps de l'armée de rejoindre leurs unités en vue de faire le point pour payer les salaires. Car, comme l'a dit le président Ouattara, on ne peut payer qu'en sachant le nombre de personnes à payer. Malheureusement, jusqu'au 26 avril 2011, l'objet du communiqué du gouvernement susmentionné, il se trouve des éléments des ex-Fds qui n'ont pas rejoint leurs bases. Qu'est-ce qui expliquer leur attitude ? Une fronde ? Sont-ils devenus des déserteurs pour continuer le combat perdu de leur mentor ? En tout état de cause, on se demande bien ce qui peut expliquer l'hésitation, pour ne pas dire, le comportement anti-républicain de certains éléments des forces de l'ordre. La peur de représailles ? Quelles représailles, pourquoi et par qui?! N'ont-ils pas entendu le message du nouveau locataire du palais présidentiel, SEM Alassane Ouattara ? Ses premiers mots, faut-il les rappeler, ont été : Pardon et, Réconciliation. Il a ajouté qu'il n'y aura pas de chasse aux sorcières. Ceux qui auraient fauté seraient traités avec équité au nom de la présomption d'innocence, en passant devant les tribunaux pour être jugés selon les règles de l'art. Au demeurant, quand on a vu le président Alassane Ouattara traiter l'ex-président Gbagbo (dictateur endurci devant Dieu et les hommes) avec élégance et dignité, on ne peut que savourer déjà la naissance de l'Etat de droit.
Alors, ensemble, embarquons dans le train du pardon, de la réconciliation, et de la reconstruction de la Côte d'Ivoire. Ceux, qu'ils soient militaires et/ou civils, qui refuseront d'épouser l'ère de la démocratie et de la bonne gouvernance, tomberont (le gouvernement parle de " radiés, on espère qu'on n'en arrivera pas là), à l'image de Laurent Gbagbo qui est " tombé comme un fruit pourri ". Le pays d'Houphouët-Boigny a besoin de tous ses enfants. Que nos frères et sœurs ex-Fds n'hésitent plus à rejoindre leurs bases !
Par Denis Kah Zion