Un homme de devoir pour une mission certes difficile, mais exaltante ! L’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny vient d’être honoré par la Nation à travers le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, pour présider la Commission « Dialogue, Vérité et Réconciliation ».
L’annonce été faite samedi par le chef de l’Etat lui-même à l’occasion de la visite du Groupe de sages d’Afrique et d’ailleurs qu’il a voulu consulter et en recueillir les avis et suggestions avant le lancement de ce chantier important de l’après crise. Pourquoi Banny, pourrait-on être tenté de se demander ?
En vérité, le Chef de l’Etat ne s’est pas trompé dans son choix. Car, on dit souvent que le choix est fonction des ambitions qui sous-tendent l’action et les objectifs qui la motivent. La Côte d’Ivoire revient de loin. Depuis 2002, elle est à la recherche de son équilibre et de sa cohésion voire son unité. Cette œuvre de réconciliation exige un minimum de consensus autour de la ou des personnes qui sont chargées d’en poser les jalons.
Charles Banny, 69 ans a démontré qu’il est un homme en qui la classe politique ivoirienne et à travers elle le peuple ivoirien a confiance. Cela s’est vérifié en Décembre 2005, lorsqu’il s’est agi de trouver un successeur au Premier ministre Seydou Elimane Diarra. Face à la multitude de candidatures pour prendre la conduite du processus de sortie de crise qui s’était notoirement enlisé, très vite le consensus s’est fait autour de Banny, alors Gouverneur de la BCEAO. Homme de consensus, Banny n’en demeure pas moins un homme de devoir. A l’appel de la Nation qui était à la croisée des chemins, il a répondu présent, exactement comme l’avait fait son prédécesseur à la tête de la BCEAO, Alassane Ouattara, quinze ans plus tôt. Fin connaisseur du dossier ivoirien, Banny a marqué de son empreinte le long et lancinant processus de sortie de crise. Il a été, en effet, le premier à organiser une rencontre qui a rassemblé autour d’une même table à Yamoussoukro, les quatre principaux protagonistes de la crise à savoir Gbagbo, Ouattara, Bédié et Soro. Banny a à son actif des actes forts pour la réconciliation.
On peut dire que l’homme ne vient que continuer et achever ce qu’il a commencé en 2005.
IBK
L’annonce été faite samedi par le chef de l’Etat lui-même à l’occasion de la visite du Groupe de sages d’Afrique et d’ailleurs qu’il a voulu consulter et en recueillir les avis et suggestions avant le lancement de ce chantier important de l’après crise. Pourquoi Banny, pourrait-on être tenté de se demander ?
En vérité, le Chef de l’Etat ne s’est pas trompé dans son choix. Car, on dit souvent que le choix est fonction des ambitions qui sous-tendent l’action et les objectifs qui la motivent. La Côte d’Ivoire revient de loin. Depuis 2002, elle est à la recherche de son équilibre et de sa cohésion voire son unité. Cette œuvre de réconciliation exige un minimum de consensus autour de la ou des personnes qui sont chargées d’en poser les jalons.
Charles Banny, 69 ans a démontré qu’il est un homme en qui la classe politique ivoirienne et à travers elle le peuple ivoirien a confiance. Cela s’est vérifié en Décembre 2005, lorsqu’il s’est agi de trouver un successeur au Premier ministre Seydou Elimane Diarra. Face à la multitude de candidatures pour prendre la conduite du processus de sortie de crise qui s’était notoirement enlisé, très vite le consensus s’est fait autour de Banny, alors Gouverneur de la BCEAO. Homme de consensus, Banny n’en demeure pas moins un homme de devoir. A l’appel de la Nation qui était à la croisée des chemins, il a répondu présent, exactement comme l’avait fait son prédécesseur à la tête de la BCEAO, Alassane Ouattara, quinze ans plus tôt. Fin connaisseur du dossier ivoirien, Banny a marqué de son empreinte le long et lancinant processus de sortie de crise. Il a été, en effet, le premier à organiser une rencontre qui a rassemblé autour d’une même table à Yamoussoukro, les quatre principaux protagonistes de la crise à savoir Gbagbo, Ouattara, Bédié et Soro. Banny a à son actif des actes forts pour la réconciliation.
On peut dire que l’homme ne vient que continuer et achever ce qu’il a commencé en 2005.
IBK
