Une information qui va certainement relancer le débat sur la sincérité du discours des cadres de l`ancien régime et leur volonté à collaborer avec le président Ouattara et à s`inscrire résolument dans le processus de réconciliation nationale.
En effet, selon des informations en provenance de la capitale ghanéenne, point de chute du plus important contingent de cadres et personnalités Lmp en fuite depuis le 11 avril, les partisans de M. Laurent Gbagbo multiplieraient, ces derniers jours, des réunions politiques et militaires, notamment avec des officiers déserteurs de l`armée ivoirienne pro-Gbagbo. Toute chose qui fait dire à une partie de la communauté ivoirienne résidant à Accra que les partisans de Gbagbo n`ont pas encore dit leur dernier mot. Et nos sources sont formelles, quelque chose de pas très sain se trame au pays de John Atta Mills contre Ouattara. C`est peut-être là qu`il faut rechercher les explications sur l`arrogance singulière, l`absence totale de regret et repentance qui transpirent du discours des responsables de Lmp depuis la chute de Gbagbo.
Car à Accra, depuis quelques temps, ils ne s`en cachent plus. Les responsables de l`ex-régime au pouvoir refugiés dans la capitale ghanéenne selon des sources dignes de foi multiplient les réunions. De jour comme de nuit, ils se parlent, se concertent, parfois même dans les locaux de l`ambassade ivoirienne à Accra, avec évidemment la bienveillante complicité de l`ambassadeur en poste au Ghana. Plus inquiétant encore, c`est la participation à ces réunions de certains officiers de l`armée ivoirienne, en fuite depuis les évènements d`avril.
Que préparent-ils ? Pourquoi le rythme des rencontres s`est-il accéléré ces derniers temps ? Pourquoi l`ambassadeur en poste à Accra n`a-t-il pas encore été changé alors que son successeur est déjà connu ? Pour sûr, quelque chose de pas très clair se trame du côté d`Accra. Certes, les cadres Lmp reconnaissent Alassane Ouattara comme le président de la Côte d`Ivoire. Mais il ne faut pas se laisser trahir par ces discours qui, jusqu`à maintenant, n`ont jamais clairement reconnu la défaite de Gbagbo dans les urnes. Car s`ils venaient à reconnaître cet état de fait, ils se priveraient de facto de tout motif susceptible de légitimer un éventuel coup de force. Pour les cadres Lmp, les faits sont simples, Alassane Ouattara est le président parce qu`il a réussi à prendre le dessus sur Laurent Gbagbo par la force des armes. Mais de là à le reconnaître comme le président légitime de Côte d`Ivoire, il y a une marche que les cadres Lmp ne sont pas encore décidés à franchir.
Akwaba Saint Clair
En effet, selon des informations en provenance de la capitale ghanéenne, point de chute du plus important contingent de cadres et personnalités Lmp en fuite depuis le 11 avril, les partisans de M. Laurent Gbagbo multiplieraient, ces derniers jours, des réunions politiques et militaires, notamment avec des officiers déserteurs de l`armée ivoirienne pro-Gbagbo. Toute chose qui fait dire à une partie de la communauté ivoirienne résidant à Accra que les partisans de Gbagbo n`ont pas encore dit leur dernier mot. Et nos sources sont formelles, quelque chose de pas très sain se trame au pays de John Atta Mills contre Ouattara. C`est peut-être là qu`il faut rechercher les explications sur l`arrogance singulière, l`absence totale de regret et repentance qui transpirent du discours des responsables de Lmp depuis la chute de Gbagbo.
Car à Accra, depuis quelques temps, ils ne s`en cachent plus. Les responsables de l`ex-régime au pouvoir refugiés dans la capitale ghanéenne selon des sources dignes de foi multiplient les réunions. De jour comme de nuit, ils se parlent, se concertent, parfois même dans les locaux de l`ambassade ivoirienne à Accra, avec évidemment la bienveillante complicité de l`ambassadeur en poste au Ghana. Plus inquiétant encore, c`est la participation à ces réunions de certains officiers de l`armée ivoirienne, en fuite depuis les évènements d`avril.
Que préparent-ils ? Pourquoi le rythme des rencontres s`est-il accéléré ces derniers temps ? Pourquoi l`ambassadeur en poste à Accra n`a-t-il pas encore été changé alors que son successeur est déjà connu ? Pour sûr, quelque chose de pas très clair se trame du côté d`Accra. Certes, les cadres Lmp reconnaissent Alassane Ouattara comme le président de la Côte d`Ivoire. Mais il ne faut pas se laisser trahir par ces discours qui, jusqu`à maintenant, n`ont jamais clairement reconnu la défaite de Gbagbo dans les urnes. Car s`ils venaient à reconnaître cet état de fait, ils se priveraient de facto de tout motif susceptible de légitimer un éventuel coup de force. Pour les cadres Lmp, les faits sont simples, Alassane Ouattara est le président parce qu`il a réussi à prendre le dessus sur Laurent Gbagbo par la force des armes. Mais de là à le reconnaître comme le président légitime de Côte d`Ivoire, il y a une marche que les cadres Lmp ne sont pas encore décidés à franchir.
Akwaba Saint Clair