La reprise des cours dans l’ancienne capitale politique, n’a pas atteint son point culminant. Les établissements primaires et secondaires publics de Grand-Bassam connaissent un taux de remplissage à la baisse. Hier, ce n’était pas la grande affluence. La situation financière liée à la crise post-électorale en est la cause. Que ce soit aux lycées modernes I et II sis à l’entrée de la ville et au collège moderne le constat est le même. Les enseignants ont abandonné les classes pour aller percevoir leurs salaires dans les banques. D’autres par contre ont fui les zones de combat pour trouver refuge ailleurs. Toute situation qui perturbe énormément les cours. Les apprenants viennent et retournent à la maison. Aux lycées I et II, sur les 37professeurs qui étaient attendus pour la journée d’hier, seule une vingtaine a répondu présente. Dans cet établissement, les élèves viennent au compte-gouttes. Selon M. Julien N’Guessan proviseur de cette école faisant le point de la mi-journée, seul 1/3 (un tiers) des élèves a mis pied à l’école. Le lycée moderne II sis dans le même établissement connaît le même sort. Selon madame Tanoh, proviseur, les cours ont repris mais timidement. Au collège moderne localisé au quartier France, c’est la même tiédeur. A l’école municipalité IV, 3 enseignants sur 6 étaient absents pour la journée d’hier. Situation presque identique à l’école Ablé I sise au quartier Congo. 2 enseignants sur 6 étaient absents. Même son de cloche à Bonoua, ville située à14km de la ville de Grand-Bassam.
Emmanuelle Kanga à
Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à
Grand-Bassam