Les centrales syndicales UGTCI, Dignité, Fesaci et le collectif des syndicats des fonctionnaires étaient réunis le mercredi 16 mai 2012 à la Bourse du Travail de Treichville pour une Assemblée générale extraordinaire. A la sortie de leur séance, ces centrales ont annoncé une grève générale des fonctionnaires dans les jours à venir. En voici les raisons principales.
Brou Kouamélan de l’UGTCI, Boga Dago de Dignité, Kra Félix de la Fesaci et Zadi Gnagnan pour le Collectif ont décrié avec vigueur trois situations qui les ont amenés à prendre leur responsabilité. D’abord la situation à la Mugefci. Ils ont rappelé avec insistance que la mutuelle des fonctionnaires n’appartient pas au gouvernement comme veut le faire croire le ministre des Affaires Sociales M. Gilbert Kafané Koné. Cependant, ils ont dit que leur indignation vient du fait que les courriers adressés au Président de la République, au Premier ministre et au ministre des Affaires Sociales, de l’Emploi et de la Solidarité soient restés lettres mortes. « Personne n’a daigné nous écouter malgré tous les efforts entrepris en ce sens. Ce manque de considération pour les travailleurs est une insulte pour les sacrifices fournis », a déploré l’UGTCI. Et d’indiquer que le ministre Gilbert Kafana Koné par son attitude méprisante vis-à-vis d’eux, est le principal responsable de la grève annoncée. Deuxième point sur lequel ils se sont penchés est celui de l’augmentation des taux de cotisation pour la retraite. Ils ont dénoncé vivement cette imposition qui s’apparente à une diminution du salaire des fonctionnaires. « Faire passer les cotisations de 18 à 25% dans le cadre des impositions pour la retraire est une ponction salariale déguisée qui n’a ni recueilli la participation ou la sollicitation des syndicats, ni celle des travailleurs. Nous n’en voulons pas », ont-ils dénoncé. Le dernier élément qui a retenu leur attention est celui de la cherté de la vie. Selon les fonctionnaires, le coût élevé de la vie est devenu aujourd’hui insupportable. « Avec l’avènement de M. Ouattara nous étions à même d’espérer que la vie serait plus facile pour les travailleurs. Mais que non. Force est de constater que le prix des denrées de première nécessité ne fait que croître, malgré les dispositions que le gouvernement dit prendre. La cherté de la vie est un drame qui fragilise la cohésion sociale », ont-ils soutenu en chœur. Sans vouloir se prononcer sur la probable augmentation du coût de l’électricité et du carburant comme recommandé par le FMI, puisque qu’à l’état de probabilité pour l’instant, les centrales syndicales ont affirmé que cette grève à venir a pour objectif de rappeler à l’Etat sa mission première, celle d’œuvrer pour le bien-être de ces populations. Quant à la dite grève, la date et les modalités restent à fixer, mais elle est une certitude, précisent-ils.
Olivier Guédé
Brou Kouamélan de l’UGTCI, Boga Dago de Dignité, Kra Félix de la Fesaci et Zadi Gnagnan pour le Collectif ont décrié avec vigueur trois situations qui les ont amenés à prendre leur responsabilité. D’abord la situation à la Mugefci. Ils ont rappelé avec insistance que la mutuelle des fonctionnaires n’appartient pas au gouvernement comme veut le faire croire le ministre des Affaires Sociales M. Gilbert Kafané Koné. Cependant, ils ont dit que leur indignation vient du fait que les courriers adressés au Président de la République, au Premier ministre et au ministre des Affaires Sociales, de l’Emploi et de la Solidarité soient restés lettres mortes. « Personne n’a daigné nous écouter malgré tous les efforts entrepris en ce sens. Ce manque de considération pour les travailleurs est une insulte pour les sacrifices fournis », a déploré l’UGTCI. Et d’indiquer que le ministre Gilbert Kafana Koné par son attitude méprisante vis-à-vis d’eux, est le principal responsable de la grève annoncée. Deuxième point sur lequel ils se sont penchés est celui de l’augmentation des taux de cotisation pour la retraite. Ils ont dénoncé vivement cette imposition qui s’apparente à une diminution du salaire des fonctionnaires. « Faire passer les cotisations de 18 à 25% dans le cadre des impositions pour la retraire est une ponction salariale déguisée qui n’a ni recueilli la participation ou la sollicitation des syndicats, ni celle des travailleurs. Nous n’en voulons pas », ont-ils dénoncé. Le dernier élément qui a retenu leur attention est celui de la cherté de la vie. Selon les fonctionnaires, le coût élevé de la vie est devenu aujourd’hui insupportable. « Avec l’avènement de M. Ouattara nous étions à même d’espérer que la vie serait plus facile pour les travailleurs. Mais que non. Force est de constater que le prix des denrées de première nécessité ne fait que croître, malgré les dispositions que le gouvernement dit prendre. La cherté de la vie est un drame qui fragilise la cohésion sociale », ont-ils soutenu en chœur. Sans vouloir se prononcer sur la probable augmentation du coût de l’électricité et du carburant comme recommandé par le FMI, puisque qu’à l’état de probabilité pour l’instant, les centrales syndicales ont affirmé que cette grève à venir a pour objectif de rappeler à l’Etat sa mission première, celle d’œuvrer pour le bien-être de ces populations. Quant à la dite grève, la date et les modalités restent à fixer, mais elle est une certitude, précisent-ils.
Olivier Guédé