Le Conseil constitutionnel reconnaît Alassane Ouattara comme le président élu à l’élection présidentielle de novembre 2010 ; il a fait hier une déclaration officielle à cet effet et invité ce dernier à prêter serment dans les meilleurs délais.
Quatre mois et cinq jours après que la Commission électorale indépendante (Cei) l’a désigné vainqueur du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, Alassane Ouattara a été proclamé président de la République de Côte d’Ivoire, par le Conseil constitutionnel. Paul Yao-N’Dré président de la dite institution en a fait l’annonce, hier, au siège du conseil à Cocody, en présence de ses collaborateurs et surtout du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Jeannot Ahoussou Kouadio.
« Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel décide : article 1er, le conseil constitutionnel fait siennes les décisions du Conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine sur le règlement de la crise en Côte d’Ivoire. Article 2, proclame Monsieur Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Yao-N’Dré ne s’est pas arrêté là. Poursuivant sa déclaration, il a indiqué qu’ « en raison des circonstances exceptionnelles, le conseil constitutionnel prend acte des décisions prises par Alassane Ouattara et les déclare valides ». Bien plus, l’institution invite le président Alassane Ouattara à prêter serment en audience solennelle dans les meilleurs délais. Le conseil revient sur tout verdict antérieur dans la validation des résultats électoraux, selon les termes de l’article 4 : « toutes décisions contraires à la présente sont nulles et de nul effet ». La proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre consignée, bientôt, au Journal officiel de la République de Côte d’Ivoire prend en compte les décisions de la communauté internationale sur le règlement de la crise post-électorale. En effet, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine et les Nations unies avaient unanimement reconnu Alassane Ouattara vainqueur dudit scrutin, en foi de la certification faite par Y.J Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire. Pour le ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, le Conseil constitutionnel a dit le droit tel qu’il devait être le 3 décembre dernier, date à laquelle le conseil a proclamé élu, et investi le lendemain, le président sortant Laurent Gbagbo. « Je pense que la vraie vérité judiciaire a été dite, elle consacre la fin de l’impunité en Côte d’Ivoire », s’est-il félicité.
Bidi Ignace
Quatre mois et cinq jours après que la Commission électorale indépendante (Cei) l’a désigné vainqueur du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, Alassane Ouattara a été proclamé président de la République de Côte d’Ivoire, par le Conseil constitutionnel. Paul Yao-N’Dré président de la dite institution en a fait l’annonce, hier, au siège du conseil à Cocody, en présence de ses collaborateurs et surtout du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Jeannot Ahoussou Kouadio.
« Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel décide : article 1er, le conseil constitutionnel fait siennes les décisions du Conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine sur le règlement de la crise en Côte d’Ivoire. Article 2, proclame Monsieur Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Yao-N’Dré ne s’est pas arrêté là. Poursuivant sa déclaration, il a indiqué qu’ « en raison des circonstances exceptionnelles, le conseil constitutionnel prend acte des décisions prises par Alassane Ouattara et les déclare valides ». Bien plus, l’institution invite le président Alassane Ouattara à prêter serment en audience solennelle dans les meilleurs délais. Le conseil revient sur tout verdict antérieur dans la validation des résultats électoraux, selon les termes de l’article 4 : « toutes décisions contraires à la présente sont nulles et de nul effet ». La proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre consignée, bientôt, au Journal officiel de la République de Côte d’Ivoire prend en compte les décisions de la communauté internationale sur le règlement de la crise post-électorale. En effet, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine et les Nations unies avaient unanimement reconnu Alassane Ouattara vainqueur dudit scrutin, en foi de la certification faite par Y.J Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire. Pour le ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, le Conseil constitutionnel a dit le droit tel qu’il devait être le 3 décembre dernier, date à laquelle le conseil a proclamé élu, et investi le lendemain, le président sortant Laurent Gbagbo. « Je pense que la vraie vérité judiciaire a été dite, elle consacre la fin de l’impunité en Côte d’Ivoire », s’est-il félicité.
Bidi Ignace