Le président de la République Alassane Ouattara a reçu le 5 mai 2011, en audience au Golf Hôtel, le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré qui était accompagné de trois de ses conseillers. Au terme de cette audience, le Président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré a confié à la presse que cette rencontre était relative à la cérémonie de prestation de serment du président Alassane Ouattara prévue pour ce 6 mai 2011, au Palais présidentiel au Plateau. Le président du Conseil constitutionnel a expliqué que généralement, la cérémonie de prestation de serment englobe l'investiture. Mais ''le président compte inviter des Chefs d'États, des personnalités de haut niveau dans le monde entier. Et il vaudrait que ce soit un point d'honneur pour que la paix soit de mise en Côte d'Ivoire. A partir de ce moment, le Conseil constitutionnel va jouer son rôle demain (aujourd'hui, vendredi 6 mai 2011). Mais, le grand
chancelier, aura la tâche de finaliser la cérémonie de prestation de serment et d'investiture'' a-t-il indiqué. Paul Yao N'Dré a soutenu que la décision de son Institution a été prise en se fondant sur la décision contraignante de l'Union africaine qui avait été acceptée par toutes les parties. Et de préciser que : '' Au plan juridique, les décisions prises au niveau international l'emportent sur celles prises au plan interne''. Rappelons que le 3 décembre 2010, Paul Yao N'Dré, avait proclamé Laurent Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre 2010. Le Conseil constitutionnel venait alors d'invalider les résultats de la Commission électorale indépendante (Cei), certifiés par l'Onuci, donnant Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des votes. A la question de savoir s'il reconnaissait avoir pris une mauvaise décision à cette époque, Paul Yao N'Dré s'est voulu clair avec les journalistes : ''Vous n'êtes pas
un tribunal. C'est nous qui sommes le Conseil constitutionnel. C'est nous qui jugeons''. Il a aussi noté qu'il a abordé avec le président de la République au cours de son audience, la nécessité pour les fils et les filles du pays de se parler pour que la paix, pour qu'il y ait la cohésion sociale, afin que la Côte d'Ivoire puisse poursuivre son développement. Il a indiqué que ''le Président de la République a insisté sur la confiance, pour que ceux qui sont à l'extérieur reviennent pour bâtir ensemble le pays. Donc, la confiance et la cohésion sociales pour que le pays aille de l'avant. Nous avons foi que cet objectif peut être atteint. Ceux qui ont le courage de revenir de faire en sorte qu'ils soient rassurés, que tout le monde soit rassuré''. Notons que le Premier ministre Guillaume Soro, le secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly, le garde des sceaux ministre de la justice Ahoussou Jeannot, le ministre Koné
Mmamadou étaient présents.
K.A.Parfait
chancelier, aura la tâche de finaliser la cérémonie de prestation de serment et d'investiture'' a-t-il indiqué. Paul Yao N'Dré a soutenu que la décision de son Institution a été prise en se fondant sur la décision contraignante de l'Union africaine qui avait été acceptée par toutes les parties. Et de préciser que : '' Au plan juridique, les décisions prises au niveau international l'emportent sur celles prises au plan interne''. Rappelons que le 3 décembre 2010, Paul Yao N'Dré, avait proclamé Laurent Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages au scrutin du 28 novembre 2010. Le Conseil constitutionnel venait alors d'invalider les résultats de la Commission électorale indépendante (Cei), certifiés par l'Onuci, donnant Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des votes. A la question de savoir s'il reconnaissait avoir pris une mauvaise décision à cette époque, Paul Yao N'Dré s'est voulu clair avec les journalistes : ''Vous n'êtes pas
un tribunal. C'est nous qui sommes le Conseil constitutionnel. C'est nous qui jugeons''. Il a aussi noté qu'il a abordé avec le président de la République au cours de son audience, la nécessité pour les fils et les filles du pays de se parler pour que la paix, pour qu'il y ait la cohésion sociale, afin que la Côte d'Ivoire puisse poursuivre son développement. Il a indiqué que ''le Président de la République a insisté sur la confiance, pour que ceux qui sont à l'extérieur reviennent pour bâtir ensemble le pays. Donc, la confiance et la cohésion sociales pour que le pays aille de l'avant. Nous avons foi que cet objectif peut être atteint. Ceux qui ont le courage de revenir de faire en sorte qu'ils soient rassurés, que tout le monde soit rassuré''. Notons que le Premier ministre Guillaume Soro, le secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly, le garde des sceaux ministre de la justice Ahoussou Jeannot, le ministre Koné
Mmamadou étaient présents.
K.A.Parfait