Elle n’aura duré qu’une heure d’horloge. Et pourtant, elle a tenu toutes ses promesses. Tant au niveau de la qualité des invités présents qu’au déroulé même de la cérémonie. Contrairement à la mise en scène du 3 décembre 2010, la prestation de serment du président Alassane Ouattara, hier à la salle des Pas Perdus de la Présidence de la République, était chargée d’émotion et de symboles. Diplomates de tous les pays accrédités en Côte d’Ivoire, présidents d’Institutions, membres du Gouvernement, Généraux et responsables militaires, chefs de partis politiques (RDR, PDCI, FPI, UDPCI, MFA, PIT et bien d’autres), autorités coutumières et religieuses, responsables d’organisations socioprofessionnelles… tous étaient au rendez-vous. Pour affirmer et confirmer qu’Alassane Ouattara est bel et bien le vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier.
Prévue pour 16H, c’est à 16H05 minutes que la cérémonie, ayant une l’allure d’audience, peut démarrer. Cela, suite à l’entrée dans la salle du président de la République, Alassane Ouattara, suivi des membres du Conseil constitutionnel. Après une brève introduction et la lecture de la décision par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré, c’est un Alassane Ouattara d’une élégance naturelle et parfaite qui se présente au pupitre. Fièrement dressé près du drapeau, le Chef de l’Etat prend l’engagement en ces termes : « Je jure solennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution ; de protéger les droits de liberté des citoyens ; de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans l’intérêt supérieur de la nation. Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment ». Des mots suivis d’un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Et quand le Conseil constitutionnel prend acte de cet engagement, à travers le procès-verbal présenté par son secrétaire général Gbassi Kouadjané, Paul Yao N’Dré reprend la parole. Cette fois-ci, il s’agit d’un discours d’appel au pardon et à la réconciliation. « La Côte d’Ivoire a assez souffert. La confiance dans les uns et dans les autres, nous devons tous ensemble la reconstruire », soutient-il. Avant d’exhorter le président Alassane Ouattara à œuvrer pour la consolidation de cette paix tant souhaitée par l’ensemble des Ivoiriens. En réponse, Alassane Ouattara ira également dans cette voie réconciliatrice. Non sans avoir dit certaines vérités à Paul Yao N’Dré et à ses collègues. « Merci aux membres du Conseil constitutionnel pour leur courage. Cette décision vous réconcilie avec le droit et avec votre conscience. Elle rétablit la vérité, telle qu’exprimée par le peuple de Côte d’Ivoire », soutient à son tour le président de la République. Tout en promettant de mettre tout en œuvre pour préserver l’indépendance des Institutions, notamment celle de la Justice. Pour Alassane Ouattara, il est aussi temps pour les Ivoiriens de tourner la page de la crise. « Allons résolument vers la réconciliation et la paix définitive », insiste-t-il. Avant de donner rendez-vous aux personnalités et à l’ensemble des Ivoiriens, pour la cérémonie d’investiture prévue le samedi 21 mai prochain à Yamoussoukro.
La fin de cette prestation de serment est marquée par des accolades et poignée de main de félicitation au nouveau président de la République. Ce, à commencer par son épouse, la Première Dame Mme Dominique Ouattara. La cérémonie se termine enfin par la prise d’armes sur l’esplanade de la Présidence. Là, Alassane Ouattara salue le drapeau pendant que l’hymne national est majestueusement tonné par la fanfare d’un détachement mixe de la Garde républicaine et de la Gendarmerie nationale. Avant de procéder à une revue des troupes, en compagnie du Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume et du Général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des Forces armées de Côte d’Ivoire. Il est 17H quand la cérémonie prend fin, dans une ambiance de joie et de satisfaction pour tous.
Diawara Samou
Prévue pour 16H, c’est à 16H05 minutes que la cérémonie, ayant une l’allure d’audience, peut démarrer. Cela, suite à l’entrée dans la salle du président de la République, Alassane Ouattara, suivi des membres du Conseil constitutionnel. Après une brève introduction et la lecture de la décision par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré, c’est un Alassane Ouattara d’une élégance naturelle et parfaite qui se présente au pupitre. Fièrement dressé près du drapeau, le Chef de l’Etat prend l’engagement en ces termes : « Je jure solennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution ; de protéger les droits de liberté des citoyens ; de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans l’intérêt supérieur de la nation. Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment ». Des mots suivis d’un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Et quand le Conseil constitutionnel prend acte de cet engagement, à travers le procès-verbal présenté par son secrétaire général Gbassi Kouadjané, Paul Yao N’Dré reprend la parole. Cette fois-ci, il s’agit d’un discours d’appel au pardon et à la réconciliation. « La Côte d’Ivoire a assez souffert. La confiance dans les uns et dans les autres, nous devons tous ensemble la reconstruire », soutient-il. Avant d’exhorter le président Alassane Ouattara à œuvrer pour la consolidation de cette paix tant souhaitée par l’ensemble des Ivoiriens. En réponse, Alassane Ouattara ira également dans cette voie réconciliatrice. Non sans avoir dit certaines vérités à Paul Yao N’Dré et à ses collègues. « Merci aux membres du Conseil constitutionnel pour leur courage. Cette décision vous réconcilie avec le droit et avec votre conscience. Elle rétablit la vérité, telle qu’exprimée par le peuple de Côte d’Ivoire », soutient à son tour le président de la République. Tout en promettant de mettre tout en œuvre pour préserver l’indépendance des Institutions, notamment celle de la Justice. Pour Alassane Ouattara, il est aussi temps pour les Ivoiriens de tourner la page de la crise. « Allons résolument vers la réconciliation et la paix définitive », insiste-t-il. Avant de donner rendez-vous aux personnalités et à l’ensemble des Ivoiriens, pour la cérémonie d’investiture prévue le samedi 21 mai prochain à Yamoussoukro.
La fin de cette prestation de serment est marquée par des accolades et poignée de main de félicitation au nouveau président de la République. Ce, à commencer par son épouse, la Première Dame Mme Dominique Ouattara. La cérémonie se termine enfin par la prise d’armes sur l’esplanade de la Présidence. Là, Alassane Ouattara salue le drapeau pendant que l’hymne national est majestueusement tonné par la fanfare d’un détachement mixe de la Garde républicaine et de la Gendarmerie nationale. Avant de procéder à une revue des troupes, en compagnie du Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume et du Général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des Forces armées de Côte d’Ivoire. Il est 17H quand la cérémonie prend fin, dans une ambiance de joie et de satisfaction pour tous.
Diawara Samou