« Pour pardonner et se réconcilier il faut que l'autre camp qui est accusé reconnaisse son tort. C'est pourquoi, j'ai apprécié les propos de Gbagbo Laurent rapportés par Desmond Tutu après leur rencontre à Korhogo. Selon lui, l'ex-président Gbagbo a reconnu la victoire d'Alassane Ouattara ». Ces propos sont du président de la coordination des chefs traditionnels nanan Yao Kouamé Alexis, chef traditionnel de Nimbo. C'était à l'occasion d'une conférence publique tenue récemment à la préfecture de Bouaké. Cela, dans le cadre des activités du comité d'éveil et de sensibilisation des populations sur la nécessité de vivre ensemble dans la paix et dans la cohésion sociale présidé par le préfet de région M. Konin Aka. Le forum des confessions religieuses a situé, à travers l'intervention du révérend Etien Kouamé, le rôle des religieux dans le processus de réconciliation des Ivoiriens amorcé par le Président de la République. Pour le conférencier, ce qui fait la beauté d'une société c'est sa diversité dans la légalité et la justice. « Notre Dieu est un Dieu de justice, si nous appliquons sa justice, la paix et la réconciliation viendront en Côte d'Ivoire » a t-il soutenu.
Peu avant, le Préfet de région avait précisé qu'au regard de la période assez difficile que la Côte d'Ivoire a traversée, le chef de l'Etat a instruit tous les préfets d'œuvrer dans leurs différentes circonscriptions pour la paix et la réconciliation. Pour lui, le point de vue et l'implication des religieux sont donc très attendus et déterminants pour le renforcement de la cohésion entre les Ivoiriens. « Nous devons tous avoir une très haute idée de la République et de la nation pour réussir la réconciliation » a suggéré le préfet, avant d'ajouter : « Nous devons à travers nos homélies prêcher l'entente, le retour de la confiance et surtout l'amour car c'est la voie royale que le seigneur a laissé ».
MI
Peu avant, le Préfet de région avait précisé qu'au regard de la période assez difficile que la Côte d'Ivoire a traversée, le chef de l'Etat a instruit tous les préfets d'œuvrer dans leurs différentes circonscriptions pour la paix et la réconciliation. Pour lui, le point de vue et l'implication des religieux sont donc très attendus et déterminants pour le renforcement de la cohésion entre les Ivoiriens. « Nous devons tous avoir une très haute idée de la République et de la nation pour réussir la réconciliation » a suggéré le préfet, avant d'ajouter : « Nous devons à travers nos homélies prêcher l'entente, le retour de la confiance et surtout l'amour car c'est la voie royale que le seigneur a laissé ».
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