« Il n'existe aucune base légale sérieuse à la décision du Conseil constitutionnel (...). Cette proclamation est une vraie aberration juridique, politique et historique », s'est plaint hier 6 mai 2011 à Paris, Toussaint Alain, conseiller en communication du président déchu, Laurent Gbagbo. Il a soutenu que selon la Constitution ivoirienne, « les décisions du Conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours » et qu'il ne « peut pas s'auto-saisir en annulant la décision prise en décembre ». Pour Toussaint Alain, la Côte d'Ivoire se retrouve désormais avec « deux présidents de la République: L'un, Laurent Gbagbo, vainqueur de l'élection présidentielle de novembre 2010. L'autre, Alassane Ouattara, vainqueur de la campagne militaire post-électorale ». « Cette forfaiture est un précédent fâcheux. Elle créé de facto une jurisprudence Ouattara, lourde de conséquences pour l'avenir de la démocratie et des processus
électoraux en Côte d'Ivoire et en Afrique », rapporte l'Agence France presse (Afp). Jeudi 5 mai, le Conseil constitutionnel, par la voix de son président Paul Yao N'Dré, avait déclaré Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire. « (…) Article 1er: Le Conseil constitutionnel fait siennes les décisions du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine sur le règlement de la crise en Côte d'Ivoire ; Article 2: Proclame M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire ; Article 3: En raison des circonstances exceptionnelles, le Conseil constitutionnel prend acte des décisions prises par le président Alassane Ouattara et les déclare valide. Le Conseil constitutionnel invite le président Alassane Ouattara à prêter serment en audience solennelle dans les meilleurs délais. Article 4: Toute décision contraire à la présente sont nulles et de nul effet ; Article 5: La présente décision sera
affichée et publiée au journal officiel de la République de Côte d'Ivoire », avait déclaré Paul Yao N'Dré, suite au délibéré par le Conseil constitutionnel en sa séance du 4 mai 2011. Sur cette base, Alassane Ouattara a prêté serment hier 6 mai 2011, au Palais présidentiel, au Plateau.
Jonas BAIKEH
électoraux en Côte d'Ivoire et en Afrique », rapporte l'Agence France presse (Afp). Jeudi 5 mai, le Conseil constitutionnel, par la voix de son président Paul Yao N'Dré, avait déclaré Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire. « (…) Article 1er: Le Conseil constitutionnel fait siennes les décisions du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine sur le règlement de la crise en Côte d'Ivoire ; Article 2: Proclame M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire ; Article 3: En raison des circonstances exceptionnelles, le Conseil constitutionnel prend acte des décisions prises par le président Alassane Ouattara et les déclare valide. Le Conseil constitutionnel invite le président Alassane Ouattara à prêter serment en audience solennelle dans les meilleurs délais. Article 4: Toute décision contraire à la présente sont nulles et de nul effet ; Article 5: La présente décision sera
affichée et publiée au journal officiel de la République de Côte d'Ivoire », avait déclaré Paul Yao N'Dré, suite au délibéré par le Conseil constitutionnel en sa séance du 4 mai 2011. Sur cette base, Alassane Ouattara a prêté serment hier 6 mai 2011, au Palais présidentiel, au Plateau.
Jonas BAIKEH