Après avoir été proclamé, jeudi, vainqueur de la présidentielle, par Paul Yao-N’Dré, le président du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara a prêté serment, hier, à la salle des Pas perdus au palais présidentiel du Plateau.
Paul Yao-N’Dré peut être fier d’avoir battu un record probablement mondial. En l’espace de cinq mois et deux jours, il a reçu deux prestations de serments. En effet, après avoir été proclamé, la veille, vainqueur de la présidentielle de 2010, Alassane Ouattara a prêté serment devant lui, hier, à la salle des Pas perdus. Lors d’une cérémonie courte dans le temps- l’heure de début a été respectée à six minutes près- mais éprouvante pour le protocole qui a fait son baptême de feu, le remplaçant de Laurent Gbagbo a lu son discours en présence de tous les présidents d’institutions et de tous les généraux de l’armée. Le drapeau de Côte d’Ivoire placé du côté de la main gauche avec laquelle il avait attrapé un pan du tissu, la main droite levée, il s’est engagé à servir le peuple dans le respect de la Constitution. L’acte a été confirmé par le procès verbal de la cérémonie. Moment de forte émotion, il a ensuite reçu les félicitations de la Première Dame et des autres invités.
Le président du Conseil constitutionnel a invité à la réconciliation nationale. D’entrée, Paul Yao-N’Dré a demandé qu’une minute de silence soit observée en la mémoire de toutes les victimes de la crise post-électorale. Citant « un ami », le constitutionaliste a soutenu : « nous n’avons pas voulu entendre tous raison et satan nous a possédés ». « Nous devons tous ensemble recoller les morceaux du tissu social », a-t-il conseillé. Le président du Conseil constitutionnel qui s’est subitement mué en militant du Front populaire ivoirien (Fpi) a soutenu que cette formation politique tient un discours pour la réconciliation. Et, d’annoncer une déclaration, dans les prochains jours, du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) dans ce sens. Il a dit sa foi en la capacité du président de la République à « trouver les mots justes de pardon et de compassion au peuple de Côte d’Ivoire pour les fautes commises par tous ». « M. le président de la République, réconciliez les Ivoiriens », a-t-il soutenu. De l’avis du juriste, aucune région, aucune formation politique ne peut réussir à elle seule, à rebâtir la Côte d’Ivoire. Cette reconstruction, estime Yao-N’Dré, passe par le respect de la loi, le rétablissement de la cohésion sociale, la reconstruction et le développement durable, le pardon et la réconciliation.
Bamba K. Inza
Paul Yao-N’Dré peut être fier d’avoir battu un record probablement mondial. En l’espace de cinq mois et deux jours, il a reçu deux prestations de serments. En effet, après avoir été proclamé, la veille, vainqueur de la présidentielle de 2010, Alassane Ouattara a prêté serment devant lui, hier, à la salle des Pas perdus. Lors d’une cérémonie courte dans le temps- l’heure de début a été respectée à six minutes près- mais éprouvante pour le protocole qui a fait son baptême de feu, le remplaçant de Laurent Gbagbo a lu son discours en présence de tous les présidents d’institutions et de tous les généraux de l’armée. Le drapeau de Côte d’Ivoire placé du côté de la main gauche avec laquelle il avait attrapé un pan du tissu, la main droite levée, il s’est engagé à servir le peuple dans le respect de la Constitution. L’acte a été confirmé par le procès verbal de la cérémonie. Moment de forte émotion, il a ensuite reçu les félicitations de la Première Dame et des autres invités.
Le président du Conseil constitutionnel a invité à la réconciliation nationale. D’entrée, Paul Yao-N’Dré a demandé qu’une minute de silence soit observée en la mémoire de toutes les victimes de la crise post-électorale. Citant « un ami », le constitutionaliste a soutenu : « nous n’avons pas voulu entendre tous raison et satan nous a possédés ». « Nous devons tous ensemble recoller les morceaux du tissu social », a-t-il conseillé. Le président du Conseil constitutionnel qui s’est subitement mué en militant du Front populaire ivoirien (Fpi) a soutenu que cette formation politique tient un discours pour la réconciliation. Et, d’annoncer une déclaration, dans les prochains jours, du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) dans ce sens. Il a dit sa foi en la capacité du président de la République à « trouver les mots justes de pardon et de compassion au peuple de Côte d’Ivoire pour les fautes commises par tous ». « M. le président de la République, réconciliez les Ivoiriens », a-t-il soutenu. De l’avis du juriste, aucune région, aucune formation politique ne peut réussir à elle seule, à rebâtir la Côte d’Ivoire. Cette reconstruction, estime Yao-N’Dré, passe par le respect de la loi, le rétablissement de la cohésion sociale, la reconstruction et le développement durable, le pardon et la réconciliation.
Bamba K. Inza