Direction générale du budget et des finances Ça grogne !

Il souffle en ce moment un vent de mécontentement sur la Direction générale du budget et des finances. Et ce vent pourrait se transformer en un vrai tsunami si ce qui est à l’origine de ce malaise n’est pas traité avec diligence. Cela est d’autant vrai que le Syndicat national des agents des finances générales (Synafig) et le Renouveau des syndicats des agents des finances générales (Resafig) se disent déterminés à se faire entendre. De quoi s’agit-il ? Il nous revient que dans la foulée des nominations qui ont lieu en ce moment, dans tous les secteurs d’activité, la Direction générale du budget et des finances a enregistré l’arrivée au poste de DGA de M. Charles Konan, précédemment Directeur des statistiques à la direction générale du trésor et de la comptabilité publique. Il remplace à ce poste M. Pokou Guillaume. Cette nomination ne manque pas de frustrer les agents du budget qui y voit une grosse manœuvre du
ministre de l’économie et des finances, Charles Diby Koffi, de faire la promotion de ses proches, sinon des agents du trésor au détriment de ceux du budget. Car comme le soutiennent ces syndicats, il était plus loisible pour le Ministre de nommer, M.Charles Konan au poste de DGA du trésor actuellement vacant après la nomination de Adama Koné au poste de D.G du trésor et de la comptabilité publique. Au nombre des frustrations, les agents du budget font remarquer que l’actuel D.G est un transfuge du trésor tout comme ses adjoints Mme Fofona et Pokou Guillaume ne sont pas des produits de la direction du budget. La nomination au poste de DGA de M. Charles Konan est considérée comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase, amenant les syndicats de cette direction à monter au créneau pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme une injustice dont sont victimes les agents du budget et les nominations qu’ils qualifient de
fantaisistes. Il s’annonce donc des jours mouvementés à la direction du budget et des finances selon les deux syndicats représentatifs de cette structure du ministère de l’économie et des finances. Nous pensons qu’il faut éviter de créer d’autre crise au moment où le pays est en train de panser ses grosses plaies créées par la crise poste électorale. Les autorités sont donc interpellées.
COULIBALY Vamara