Une autre bouffée d'oxygène pour la Côte d'Ivoire. Hier, à l'hôtel du Golf à Cocody, Andris Piebalgs, Commissaire européen au développement, a signé deux conventions avec l'Etat de Côte d'Ivoire représenté par Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de l'Emploi assurant l'intérim de son collègue de l'Agriculture et Abou Dosso, Coordonnateur national de la cellule de coordination de la coopération CI/UE. Il s'agit des conventions flex, sucre et justice. D'un montant de 44 millions d'euros soit plus de 28 milliards de FCFA, ce don permettra d'une part de garantir la stabilité du pays en améliorant les conditions de vie des populations des secteurs du coton, du sucre et du vivrier et d'autre part d'accélérer le processus de la réforme du secteur de la justice. « La signature de ces conventions n'est que le prolongement de l'engagement que nous avons pris avec les nouvelles autorités ivoiriennes, incarnées par SEM Alassane Ouattara », a fait remarquer M. Piebalgs. Avant de rappeler que L'UE a toujours soutenu le Président légitimement élu. Il s'agit aussi, pour son organisation de prendre sa part dans le redémarrage des activités en Côte d'Ivoire. « Il faut créer les conditions pour permettre au pays de se relancer d'une part et aussi permettre d'autre part que la lumière soit faite sur les évènements de ces derniers mois », a-t-il poursuivi. Il faut absolument, selon M. Piebalgs, que la Côte d'Ivoire reprenne sa place de locomotive de la sous-région et de l'Afrique. Ces 28 milliards, a-t-il précisé, sont un don de son organisation à la Côte d'Ivoire. Pour Gnamien Konan, la signature de ces conventions marque la reprise effective de l'aide de l'UE à la Côte d'Ivoire. « Cet appui arrive au bon moment. Il s'agit d'une bouffée d'oxygène pour le secteur agricole, notamment du sucre, du coton et du vivrier, sinistré ces dernières années », s'est-il réjoui. C'est, pour lui, le départ de la modernisation de l'agriculture ivoirienne, qui passe, à ses yeux, par la sécurisation du foncier rural. De son côté, Abou Dosso a salué cet appui de l'UE qui est, dira t-il, «un signal fort ». La modernisation de l'appareil judicaire permettra de rapprocher la justice du justiciable, a t-il conclu.
TL
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