Atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte, réduction de la pauvreté, création d’emplois pour les jeunes, renforcement de la sécurité. Voici les grands défis que le président Alassane Ouattara et le Premier ministre, Guillaume Soro comptent relever au cours de cette année 2012. Et ils comptent y arriver avec l’ensemble de leurs collaborateurs. Ce sont d’ailleurs leurs vœux de nouvelle année présentés aux membres du gouvernement. Pour le président de la République et le chef du gouvernement, 2012 doit être l’année de la réalisation des nombreux projets engagés en 2011, et qui doivent contribuer à la réalisation de l’ambition du président de la République de voir la Côte d’Ivoire devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Parmi ces projets figurent en bonne place, l’atteinte du point d’achèvement du Ppte, la réduction de la pauvreté, la création d’emplois pour les jeunes et le renforcement de la sécurité.
Atteindre le point d`achèvement en mars 2012
Admise au point de décision sur la base d`une évaluation rigoureuse et transparente, le conseil des administrateurs de la Banque mondiale et le conseil d`administration du Fonds monétaire international (Fmi) avaient jugé, à Washington, la Côte d`Ivoire apte au point de décision de l’Initiative Ppte. Un résultat qui a été le fruit de la consécration des efforts fournis par le gouvernement en vue de conduire le pays à un avenir économique positif : mesures prévues par le Programme d`assistance d`urgence post-conflit (Paupc) bien appliquées, entente sur des points d`achèvement appropriés concernant les réformes économiques et structurelles et en matière de gouvernance essentielles au développement du pays, arriérés envers les créanciers multilatéraux apurés, et stratégie de réduction de la pauvreté élaborée (Dsrp). Ainsi, si au départ l’objectif affiché était celui de juin 2012, le gouvernement ivoirien table aujourd’hui sur le premier trimestre 2012.
Réussir le pari de la lutte contre la pauvreté
Avec une population estimée à 20,8 millions d`habitants, la Côte d`Ivoire est un pays à faible revenu, avec un Pnb par habitant d`environ 880 USD. L’économie étant dominée par l`agriculture, qui emploie plus des deux tiers de la population active, le pays dispose, certes, d`un potentiel économique significatif, mais la crise économique et politique qu`il traverse depuis 1985 n`a eu pour conséquence que d`accentuer l`état de pauvreté des populations. Faisant passer le taux de pauvreté respectivement de 10% en 1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4% en 2002 et 48,9% en 2008. Cependant, le gouvernement est à pied d’œuvre pour réduire ce taux. Plusieurs actions sont même menées dans ce sens. Il s’agit de l’appui institutionnel pour le renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, l’appui à la relance et à la diversification des activités au profit des communautés, des femmes et des jeunes et l’appui au développement de la micro-entreprise locale ainsi que la facilitation de l`accès à l`eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles. Ce programme concerne les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes regroupés en organisations communautaires de base dans les 10 pôles de développement, tel qu`indiqué par le ministère du Plan.
Réaliser la promesse d’un million d’emplois par an
Conscient que la crise postélectorale a contribué à plonger la jeunesse dans un avenir incertain et l’a même ramenée dix ans voire vingt ans en arrière, le président Alassane Ouattara a décidé de faire de l’emploi jeune, son cheval de bataille. Un pari qu’il compte tenir. Puisque faisant partie de ses promesses de campagne. Il l’a d’ailleurs débuté avec les différents projets de réinsertion des jeunes ex-combattants. Ce jour-là, procédant au lancement du projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre, un véritable projet d’envergure, puisque constituant pour les jeunes bénéficiaires, une porte d’entrée dans le tissu économique, dans la commune d’Attécoubé, le chef de l’Etat avait annoncé la création de 50.000 emplois, dans les 18 mois à venir, au profit des jeunes. Ainsi, l’occasion est donnée aux membres du gouvernement de faire de cette promesse une vraie réalité, avec au moins un million d’emplois cette année.
Créer véritablement les conditions sécuritaires
Qu’il s’agisse du point d’achèvement de l’initiative Ppte, de la réduction de la pauvreté ou de la création d’emplois pour les jeunes, l’unique condition qu’il va falloir remplir demeure le renforcement de la sécurité. Chose que le chef de l’Etat et tous ses collaborateurs s’attèlent à y parvenir. Le numéro 1 ivoirien est même revenu sur le sujet lors de la présentation des vœux des éléments des Forces armées. Il s’est engagé à nouveau à renforcer la sécurité en 2012, notamment en réformant l’armée, après la multiplication d’exactions commises récemment par certains éléments des Frci. « Les policiers et les gendarmes sont redéployés, pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Près de 10.000 hommes (ex-combattants, ndlr) ont été désarmés. Nous mettons tout en œuvre pour assurer leur réinsertion économique et sociale », a-t-il rassuré, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire, promettant de « déployer plus de moyens encore, afin de rétablir la sécurité partout dans notre pays ». Vivement qu’il en soit ainsi.
JULES CESAR
Atteindre le point d`achèvement en mars 2012
Admise au point de décision sur la base d`une évaluation rigoureuse et transparente, le conseil des administrateurs de la Banque mondiale et le conseil d`administration du Fonds monétaire international (Fmi) avaient jugé, à Washington, la Côte d`Ivoire apte au point de décision de l’Initiative Ppte. Un résultat qui a été le fruit de la consécration des efforts fournis par le gouvernement en vue de conduire le pays à un avenir économique positif : mesures prévues par le Programme d`assistance d`urgence post-conflit (Paupc) bien appliquées, entente sur des points d`achèvement appropriés concernant les réformes économiques et structurelles et en matière de gouvernance essentielles au développement du pays, arriérés envers les créanciers multilatéraux apurés, et stratégie de réduction de la pauvreté élaborée (Dsrp). Ainsi, si au départ l’objectif affiché était celui de juin 2012, le gouvernement ivoirien table aujourd’hui sur le premier trimestre 2012.
Réussir le pari de la lutte contre la pauvreté
Avec une population estimée à 20,8 millions d`habitants, la Côte d`Ivoire est un pays à faible revenu, avec un Pnb par habitant d`environ 880 USD. L’économie étant dominée par l`agriculture, qui emploie plus des deux tiers de la population active, le pays dispose, certes, d`un potentiel économique significatif, mais la crise économique et politique qu`il traverse depuis 1985 n`a eu pour conséquence que d`accentuer l`état de pauvreté des populations. Faisant passer le taux de pauvreté respectivement de 10% en 1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4% en 2002 et 48,9% en 2008. Cependant, le gouvernement est à pied d’œuvre pour réduire ce taux. Plusieurs actions sont même menées dans ce sens. Il s’agit de l’appui institutionnel pour le renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, l’appui à la relance et à la diversification des activités au profit des communautés, des femmes et des jeunes et l’appui au développement de la micro-entreprise locale ainsi que la facilitation de l`accès à l`eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles. Ce programme concerne les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes regroupés en organisations communautaires de base dans les 10 pôles de développement, tel qu`indiqué par le ministère du Plan.
Réaliser la promesse d’un million d’emplois par an
Conscient que la crise postélectorale a contribué à plonger la jeunesse dans un avenir incertain et l’a même ramenée dix ans voire vingt ans en arrière, le président Alassane Ouattara a décidé de faire de l’emploi jeune, son cheval de bataille. Un pari qu’il compte tenir. Puisque faisant partie de ses promesses de campagne. Il l’a d’ailleurs débuté avec les différents projets de réinsertion des jeunes ex-combattants. Ce jour-là, procédant au lancement du projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre, un véritable projet d’envergure, puisque constituant pour les jeunes bénéficiaires, une porte d’entrée dans le tissu économique, dans la commune d’Attécoubé, le chef de l’Etat avait annoncé la création de 50.000 emplois, dans les 18 mois à venir, au profit des jeunes. Ainsi, l’occasion est donnée aux membres du gouvernement de faire de cette promesse une vraie réalité, avec au moins un million d’emplois cette année.
Créer véritablement les conditions sécuritaires
Qu’il s’agisse du point d’achèvement de l’initiative Ppte, de la réduction de la pauvreté ou de la création d’emplois pour les jeunes, l’unique condition qu’il va falloir remplir demeure le renforcement de la sécurité. Chose que le chef de l’Etat et tous ses collaborateurs s’attèlent à y parvenir. Le numéro 1 ivoirien est même revenu sur le sujet lors de la présentation des vœux des éléments des Forces armées. Il s’est engagé à nouveau à renforcer la sécurité en 2012, notamment en réformant l’armée, après la multiplication d’exactions commises récemment par certains éléments des Frci. « Les policiers et les gendarmes sont redéployés, pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Près de 10.000 hommes (ex-combattants, ndlr) ont été désarmés. Nous mettons tout en œuvre pour assurer leur réinsertion économique et sociale », a-t-il rassuré, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire, promettant de « déployer plus de moyens encore, afin de rétablir la sécurité partout dans notre pays ». Vivement qu’il en soit ainsi.
JULES CESAR