En marge du séminaire bilan annuel de 2011 tenu les 12 et 13 janvier derniers, à l’hôtel président de Yamoussoukro, le Directeur général des Impôts, M. Abinan Kouakou Pascal a animé une conférence de presse. Objectif : informer sur les performances réalisées au cours de l’année écoulée et les perspectives pour cette année 2012.
«La plupart de nos installations ont été saccagées, nos matériels et mobiliers ont été pillés, notamment les sites de Yopougon, Adjamé et Plateau. Nous avons enregistré la perte en vies humaines de trois de nos valeureux agents», a déclaré Abinan Kouakou Pascal. Toutefois, a-t-il relevé, le bilan n’est pas sombre. Au niveau du recouvrement des impôts, des performances ont été réalisées par la DGI au cours de l’année écoulée. Elles sont largement au-dessus des objectifs fixés par le gouvernement. 993, 868 milliards de FCFA de recettes ont pu être réalisées, avec une plus-value de 112,168 milliards de FCFA. Poursuivant, il a indiqué que des efforts sont en train d’être faits pour mettre les services des impôts à leur niveau d’avant crise. «A ce jour, nous avons pu doter nos services de 70 véhicules sur les 150 que nous avons perdus. Des efforts sont en cours afin que la DGI donne à l’extérieur une image de transparence», a-t-il dit. S’agissant de la pression fiscale dont font cas certains contribuables, le conférencier a assuré qu’elle est nettement en dessous de la normale fixée dans la zone UEMOA. Contrairement à ce que veulent faire croire certains opérateurs économiques. «Nous sommes encore très loin de la normale. En Côte d’Ivoire, on ne peut pas parler de pression fiscale forte. C’est du mensonge que les gens entretiennent. Le gouvernement par le truchement de l’annexe fiscale au cours de l’année 2011, a fait beaucoup de concessions, en faisant des allégements fiscaux», a-t-il ajouté. Revenant sur le recouvrement en zone ex-CNO, M. Abinan a relevé qu’en dépit de la crise qu’a traversée le pays depuis 2002, les taxes au titre des impôts étaient prélevées dans ces zones. Un guichet avait été ouvert à Abidjan pour permettre aux entreprises et autres PME/PMI de s’acquitter de leurs impôts. «Ce n’était pas des paradis fiscaux». Selon lui, ces zones étaient plus sécurisées que celles du Sud pendant les évènements malheureux d’après les élections présidentielles de 2010. Abordant les perspectives et les objectifs visés pour cette année 2012, le Directeur général des impôts a expliqué que les ambitions de la DGI s’inscrivent dans la vision du gouvernement, à savoir faire de l’année 2012, le point de départ de la relance économique du pays, avec une croissance de 8 ,5%. La DGI entend mobiliser au 31 décembre 2012 la somme de 1.115 milliards de FCFA. Pour ce faire, a-t-il précisé, de nouvelles mesures ont été prises pour relever ce défi.
Diallo Harry
«La plupart de nos installations ont été saccagées, nos matériels et mobiliers ont été pillés, notamment les sites de Yopougon, Adjamé et Plateau. Nous avons enregistré la perte en vies humaines de trois de nos valeureux agents», a déclaré Abinan Kouakou Pascal. Toutefois, a-t-il relevé, le bilan n’est pas sombre. Au niveau du recouvrement des impôts, des performances ont été réalisées par la DGI au cours de l’année écoulée. Elles sont largement au-dessus des objectifs fixés par le gouvernement. 993, 868 milliards de FCFA de recettes ont pu être réalisées, avec une plus-value de 112,168 milliards de FCFA. Poursuivant, il a indiqué que des efforts sont en train d’être faits pour mettre les services des impôts à leur niveau d’avant crise. «A ce jour, nous avons pu doter nos services de 70 véhicules sur les 150 que nous avons perdus. Des efforts sont en cours afin que la DGI donne à l’extérieur une image de transparence», a-t-il dit. S’agissant de la pression fiscale dont font cas certains contribuables, le conférencier a assuré qu’elle est nettement en dessous de la normale fixée dans la zone UEMOA. Contrairement à ce que veulent faire croire certains opérateurs économiques. «Nous sommes encore très loin de la normale. En Côte d’Ivoire, on ne peut pas parler de pression fiscale forte. C’est du mensonge que les gens entretiennent. Le gouvernement par le truchement de l’annexe fiscale au cours de l’année 2011, a fait beaucoup de concessions, en faisant des allégements fiscaux», a-t-il ajouté. Revenant sur le recouvrement en zone ex-CNO, M. Abinan a relevé qu’en dépit de la crise qu’a traversée le pays depuis 2002, les taxes au titre des impôts étaient prélevées dans ces zones. Un guichet avait été ouvert à Abidjan pour permettre aux entreprises et autres PME/PMI de s’acquitter de leurs impôts. «Ce n’était pas des paradis fiscaux». Selon lui, ces zones étaient plus sécurisées que celles du Sud pendant les évènements malheureux d’après les élections présidentielles de 2010. Abordant les perspectives et les objectifs visés pour cette année 2012, le Directeur général des impôts a expliqué que les ambitions de la DGI s’inscrivent dans la vision du gouvernement, à savoir faire de l’année 2012, le point de départ de la relance économique du pays, avec une croissance de 8 ,5%. La DGI entend mobiliser au 31 décembre 2012 la somme de 1.115 milliards de FCFA. Pour ce faire, a-t-il précisé, de nouvelles mesures ont été prises pour relever ce défi.
Diallo Harry
