Abidjan, Le président du groupe agroindustriel SIFCA, Jean Louis Billon a déploré, mardi à Abidjan lors d’une rencontre avec la presse, les phénomènes de fraude et de concurrence déloyale qui, ajoutés aux effets de la crise postélectorale, ont quelque peu plombé le chiffre d’affaires du groupe en Côte d’Ivoire, tout en exprimant son espoir en des perspectives meilleures pour l’année qui s’ouvre.
M. Billon a imputé l’expansion de la fraude et de la contrefaçon notamment à la porosité des frontières et à la complicité d’agents sur le terrain, ce qui constitue une menace pour l’économie ivoirienne, déjà suffisamment endommagée par la crise postélectorale. Le secteur privé a enregistré plus de 300 milliards FCFA de dégâts durant cette crise, rappelle-t-on.
Toutefois, le président du groupe SIFCA s’est réjoui de quelques indicateurs laissant présager une année positive. Il a cité, entre autres, l’augmentation du chiffre d’affaires eu égard à la montée des cours des matières premières, les opportunités induites par les activités porteuses telles le caoutchouc, l’huile de palme et le sucre. Ces deux derniers produits, malheureusement, a-t-il noté, continuent de souffrir de la fraude.
Jean Louis Billon a fait observer, en outre, que le groupe va continuer, cette année, sa progression au niveau du développement agroindustriel dans la sous région (Liberia, Ghana, Nigeria, etc.) et dans des pays de l’Afrique centrale.
Le premier responsable de SIFCA a également insisté sur la nécessité d’œuvrer à la compétitivité des entreprises locales, assurant que son groupe va s’y employer, à son niveau, car, a-t-il dit, « pour gagner plus, c’est l’environnement général qui compte ».
Aussi, pour 2012, M. Billon préconise-t-il que les mesures de bonne gouvernance prises par les autorités actuelles et dont les fruits vont certainement porter à partir de cette année, soient poursuivies, pour le bonheur non seulement des entreprises, mais aussi de l’Etat (recettes fiscales) et donc des populations.
(AIP)
cmas
M. Billon a imputé l’expansion de la fraude et de la contrefaçon notamment à la porosité des frontières et à la complicité d’agents sur le terrain, ce qui constitue une menace pour l’économie ivoirienne, déjà suffisamment endommagée par la crise postélectorale. Le secteur privé a enregistré plus de 300 milliards FCFA de dégâts durant cette crise, rappelle-t-on.
Toutefois, le président du groupe SIFCA s’est réjoui de quelques indicateurs laissant présager une année positive. Il a cité, entre autres, l’augmentation du chiffre d’affaires eu égard à la montée des cours des matières premières, les opportunités induites par les activités porteuses telles le caoutchouc, l’huile de palme et le sucre. Ces deux derniers produits, malheureusement, a-t-il noté, continuent de souffrir de la fraude.
Jean Louis Billon a fait observer, en outre, que le groupe va continuer, cette année, sa progression au niveau du développement agroindustriel dans la sous région (Liberia, Ghana, Nigeria, etc.) et dans des pays de l’Afrique centrale.
Le premier responsable de SIFCA a également insisté sur la nécessité d’œuvrer à la compétitivité des entreprises locales, assurant que son groupe va s’y employer, à son niveau, car, a-t-il dit, « pour gagner plus, c’est l’environnement général qui compte ».
Aussi, pour 2012, M. Billon préconise-t-il que les mesures de bonne gouvernance prises par les autorités actuelles et dont les fruits vont certainement porter à partir de cette année, soient poursuivies, pour le bonheur non seulement des entreprises, mais aussi de l’Etat (recettes fiscales) et donc des populations.
(AIP)
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