La Côte d’Ivoire se remet peu à peu de son marasme économique. Un mal causé par de longues années de crise. Depuis donc l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara, les investisseurs internationaux se succèdent. Dans la perspective de créer des emplois et aider le pays à relancer son économie, le groupe Olam a construit une usine de transformation de la noix de cajou à Bouaké. L’inauguration a eu lieu hier.
Dix sept (17) milliards de FCFA. C’est le coût de cette usine ultramoderne qui traite près de trente mille tonnes de noix brutes de cajou par an. Selon Sunny Verghese, président, directeur-général de Olam, cette usine est la plus et moderne quant à la transformation de cajou. Le président du groupe Olam entend offrir quatre mille emplois supplémentaires dans les années à venir avec la construction de l’usine de Korhogo. Déjà, cette unité de transformation de la noix de cajou travaille avec trente mille paysans de cajou à Bouaké. Le président Ouattara n’a pas fait de discours au cours de l’inauguration de l’usine, mais il s’est confié aux journalistes au terme de la cérémonie. Aux dires du président de la République, sa présence en ce lieu répond à un «hommage» qu’il entend rendre aux paysans. «Je viens rendre hommage à tous nos parents paysans qui font donc l’activité de cajou. Aujourd’hui, grâce au ministre Moussa Dosso, nous avons la grande joie d’accueillir l’usine de Olam qui traite trente mille tonnes de production de noix de cajou. C’est la plus grande structure moderne qui va employer 2400 personnes en matière de création d’emplois et de réduction du chômage ; c’est un point important», s’est-il réjoui. Alassane Ouattara a dit accorder une place prépondérante à l’industrialisation de la Côte d’Ivoire. «L’industrialisation est pour moi une priorité parce que la Côte d’Ivoire est d’abord un pays agricole. Mais il faut qu’on aille au-delà. Que nous soyons en mesure d’industrialiser nos produits, de les traiter de manière à avoir de la valeur ajoutée. Surtout aussi d’augmenter l’emploi. La création d’emplois pour les jeunes, pour les femmes, des emplois pour la population», a révélé le chef de l’Etat. Qui n’a surtout pas manqué de féliciter et d’encourager le premier responsable de Olam à poursuivre ce genre d’initiative. Bâtie sur une superficie de six hectares, l’entreprise emploie 1500 personnes.
Ouattara promet une visite prolongée à Bouaké
Depuis son élection à la magistrature suprême le 28 novembre 2010, c’est la toute première fois que le président Ouattara foulait le sol de Bouaké. La cérémonie d’inauguration de l’entreprise de transformation de la noix de cajou hier jeudi 23 février a été une aubaine pour le chef de l’Etat pour communier avec les populations de Bouaké. Comparativement à ses arrivées précédentes, la présence du numéro un ivoirien n’a pas été ressentie eu égard à quelques observations faites. A l’aéroport de Bouaké, on a pu remarquer la présence de plusieurs personnes. De ce lieu au quartier Koko, en passant par Gonfreville, l’on pouvait apercevoir quelques personnes, debout en bordure de route pour voir le cortège présidentiel passer. Elèves, écoliers ont constitué une haie tout au long du chemin menant à Olam, située à Kouassiblékro, (route de Brobo). Le maire Fanny Ibrahima a fait remarquer que la population de Bouaké se «réjouit de votre présence et vous remercie d’être venu pour inaugurer Olam». Alassane Ouattara qui n’avait pas remis les pieds à Bouaké depuis bientôt deux ans, a exprimé son désir ardent de revenir à Bouaké. Face donc aux journalistes qui voulaient en savoir davantage sur son sentiment concernant la cité du Gbêkê, Ouattara a promis : «Bouaké me manquait. Mais je reviendrai pour un séjour plus prolongé.
Bosco de Paré, correspondant
Dix sept (17) milliards de FCFA. C’est le coût de cette usine ultramoderne qui traite près de trente mille tonnes de noix brutes de cajou par an. Selon Sunny Verghese, président, directeur-général de Olam, cette usine est la plus et moderne quant à la transformation de cajou. Le président du groupe Olam entend offrir quatre mille emplois supplémentaires dans les années à venir avec la construction de l’usine de Korhogo. Déjà, cette unité de transformation de la noix de cajou travaille avec trente mille paysans de cajou à Bouaké. Le président Ouattara n’a pas fait de discours au cours de l’inauguration de l’usine, mais il s’est confié aux journalistes au terme de la cérémonie. Aux dires du président de la République, sa présence en ce lieu répond à un «hommage» qu’il entend rendre aux paysans. «Je viens rendre hommage à tous nos parents paysans qui font donc l’activité de cajou. Aujourd’hui, grâce au ministre Moussa Dosso, nous avons la grande joie d’accueillir l’usine de Olam qui traite trente mille tonnes de production de noix de cajou. C’est la plus grande structure moderne qui va employer 2400 personnes en matière de création d’emplois et de réduction du chômage ; c’est un point important», s’est-il réjoui. Alassane Ouattara a dit accorder une place prépondérante à l’industrialisation de la Côte d’Ivoire. «L’industrialisation est pour moi une priorité parce que la Côte d’Ivoire est d’abord un pays agricole. Mais il faut qu’on aille au-delà. Que nous soyons en mesure d’industrialiser nos produits, de les traiter de manière à avoir de la valeur ajoutée. Surtout aussi d’augmenter l’emploi. La création d’emplois pour les jeunes, pour les femmes, des emplois pour la population», a révélé le chef de l’Etat. Qui n’a surtout pas manqué de féliciter et d’encourager le premier responsable de Olam à poursuivre ce genre d’initiative. Bâtie sur une superficie de six hectares, l’entreprise emploie 1500 personnes.
Ouattara promet une visite prolongée à Bouaké
Depuis son élection à la magistrature suprême le 28 novembre 2010, c’est la toute première fois que le président Ouattara foulait le sol de Bouaké. La cérémonie d’inauguration de l’entreprise de transformation de la noix de cajou hier jeudi 23 février a été une aubaine pour le chef de l’Etat pour communier avec les populations de Bouaké. Comparativement à ses arrivées précédentes, la présence du numéro un ivoirien n’a pas été ressentie eu égard à quelques observations faites. A l’aéroport de Bouaké, on a pu remarquer la présence de plusieurs personnes. De ce lieu au quartier Koko, en passant par Gonfreville, l’on pouvait apercevoir quelques personnes, debout en bordure de route pour voir le cortège présidentiel passer. Elèves, écoliers ont constitué une haie tout au long du chemin menant à Olam, située à Kouassiblékro, (route de Brobo). Le maire Fanny Ibrahima a fait remarquer que la population de Bouaké se «réjouit de votre présence et vous remercie d’être venu pour inaugurer Olam». Alassane Ouattara qui n’avait pas remis les pieds à Bouaké depuis bientôt deux ans, a exprimé son désir ardent de revenir à Bouaké. Face donc aux journalistes qui voulaient en savoir davantage sur son sentiment concernant la cité du Gbêkê, Ouattara a promis : «Bouaké me manquait. Mais je reviendrai pour un séjour plus prolongé.
Bosco de Paré, correspondant
