S’il n’est pas Crésus, il lui ressemble terriblement. Il est plein aux as, après dix années noires passées à la tête de la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas fait qu’acheter des armes, pour espérer confisquer le pouvoir. Tel un malandrin, le soi disant socialiste et sa suite ont fait main basse sur l’économie nationale. Non content de s’attribuer un fonds de souveraineté de plus de 75 milliards, Gbagbo n’a eu de cesse de soutirer les avoirs du contribuable et de les mettre dans les paradis fiscaux et dans des comptes en Europe. Après avoir vendu frauduleusement et pour son propre compte, les biens immobiliers de l’Etat de Côte d’Ivoire en France, il vient d’être épinglé par la Suisse, avec la découverte d’un compte bancaire regorgeant de plus de 40 milliards de nos francs, selon le témoigne du journal Suisse, Le Matin. C’est donc le cas de le dire. L’ancien président de la République est pris en flagrant délit de mensonge à l’endroit du peuple ivoirien. Une forfaiture de plus ! Durant ses années d’opposition et sa décennie de pouvoir, Laurent Gbagbo ne finissait pas de mettre au défi quiconque pourrait prouver que lui, le « patriote » et le « résistant », avait un quelconque compte bancaire en France ou ailleurs dans le monde. A chaque fois qu’il en a eu l’occasion, Gbagbo Seplou criait sur tous les toits qu’il n’avait qu’un seul compte bancaire domicilié à la Riviera Golf. Il donnait l’opportunité aux Ivoiriens d’aller vérifier cela auprès de la banque en question. Avec cette découverte, on comprend aisément que l’homme n’a pas dit la vérité à ses compatriotes. Il a commis un véritable crime qui mérite d’être sanctionné par les juridictions compétentes. On ne cessera pas de le dire. Entre les proclamations et professions de Gbagbo et la réalité, la part de déperdition est grande. Durant toute sa carrière politique, tout a sonné faux chez l’ancien chef de l’Etat. Son attachement au socialisme, son statut de démocrate et de patriote étaient usurpés et bâtis sur un château de cartes qui n’a pas résisté longtemps après sa chute. Sans conteste, d’autres révélations attendent les Ivoiriens concernant la décennie au pouvoir du « Seplou » de Mama. Le mensonge ne pouvait pas prospérer durablement !
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga