Les préparatifs de l’investiture du président de la République SEM. Alassane Ouattara avancent à grands pas. Depuis hier, le programme officiel de cette grand’messe est disponible sur le site de l’investiture créé par le comité d’organisation.
Vendredi 20 Mai 2011
20h00 : Dîner autour de la piscine de l’Hôtel Président – Buffet spectacle – Sur invitation
Samedi 21 Mai 2011
08h00 – 09h30 : Mise en place des invités
10h30 : Début de la cérémonie
12h00 : Fin de la cérémonie – Apéritif des Chefs d’Etat, Restaurant Panoramique
12h30 : Déjeuner VIP à l’hôtel Président, salle Allabo – Sur invitation Déjeuner autres invités à la Fondation Félix Houphouët-Boigny - Sur invitation
14h00: Fin du déjeuner
14h30 – 17h00 : Départ des Chefs d’Etat
19h00 : Cérémonie œcuménique à la Basilique Notre-Dame de la Paix
20h30 : Dîner privé au palais du Président Félix Houphouët-Boigny – Sur invitation.
www.investiture2011.info, le site de l’investiture du Président
Le Comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du Président Alassane Ouattara s’est doté d’un site internet, pour communiquer en temps réel sur l’évènement.
www.investiture2011.info, est opérationnel depuis hier mercredi 11 mai 2011.
L’arrivée d’Obama n’est pas à exclure
Selon le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko qui a procédé à l’investiture du Dr. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët le nouveau gouverneur de Yamoussoukro depuis le mercredi 11 mai 2011, à la salle quatre (4) masques de l’hôtel Président, l’arrivée du président des Etats-Unis n’est pas encore confirmée par les services d’Etat du département américain, ni par la maison blanche. Mais, dira-t-il ‘’cette présence n’est pas à exclure immédiatement’’. Pour lui, jusqu’au jour-j les données peuvent changer. ‘’Il faut être prêt. On ne sait jamais’’, a-t-il averti.
Poursuivant, il a fait savoir qu’ après ‘’le mariage du prince Williams et Catherine Middleton, le 29 avril dernier, c’est le deuxième évènement le plus médiatisé. Les gens appellent de partout pour être là ‘’. Ainsi, aux membres locaux du comité d’organisation, singulièrement au nouveau gouverneur, M. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët, le patron de l’administration ivoirienne a invité de mettre les bouchées doubles pour faire de cette investiture une réussite parfaite. Car ‘’le monde entier aura les yeux braqués sur Yamoussoukro. Vous devriez aménager des espaces, où les gens pourront dresser des tentes. Parce qu’il y a des gens qui ne demandent qu’à vivre la chaleur de cette cérémonie, même s’ils n’ont pas accès à la grande salle d’investiture. Pour eux, il faut être là, au moment où la Côte d’ivoire va tourner définitivement la page Laurent Gbagbo et ouvrir la page de la Côte d’ivoire au travail.
Cette Côte d’Ivoire qui renoue avec la croissance économique. Ça sera historique’’, a-t-il dit.
Par ailleurs, le ministre a exhorté l’assistance à s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation entre les ivoiriens, souhaitée par le président Alassane Ouattara. Car ça y va de l’intérêt national. ‘’ Il y a des personnes qui appellent pour dire on fait ceci, pourquoi vous êtes faibles ou pardonner’’. A ces gens là, a indiqué le ministre ‘’nous ne devons pas faire comme les autres. Sinon, nous allons finir comme eux. Ce n’est pas bien d’entretenir la haine.
Cette crise doit nous donner des leçons ‘’. Avant de prendre congé des siens, le ministre Hamed Bakayoko a tenu à mettre fin à la polémique sur le cumul de fonctions. ‘’Il n’y a aucune incompatibilité à être chef coutumier et gouverneur de District’’, a-t-il clarifié. Avant lui, les deux gouverneurs, le sortant et l’entrant, qui ont co-signé le procès-verbal de passation.
Les délégations à suivre
Le comité d’organisation mis en place pour la cérémonie d’investiture du Président Ouattara aborde la dernière ligne droite pour réserver un bon accueil à tous les invités. Parmi ces invités, figurent des délégations de haut niveau qui seront conduites par des chefs d’Etat ou de gouvernements. Certains pays invités seront à suivre de près selon le rôle joué par leurs dirigeants dans le dénouement de la crise postélectorale ou selon qu’ils entretiennent des relations diplomatiques avec la Côte d’Ivoire. En Afrique, ils peuvent être classés dans trois catégories. Les soutiens indéfectibles, les neutres et les opposants à Ouattara.
Leur soutien a été déterminant
Ce sont le Nigeria, le Burkina Faso, le Sénégal et dans une certaine mesure le Togo et la Sierra Leone. Le Président Gudluck Jonathan qui vient d’être élu pour un mandat propre à lui, n’a pas ménagé ses efforts pour apporter le soutien de son pays à Alassane Ouattara, en sa qualité de président en exercice de la Cedeao. Son appui a été le levain apporté au moule entretenu par le virevoltant Abdoulaye Wade du Sénégal ou encore le médiateur Blaise Compaoré. Faure Gnassingbé, lui, était sur le front asiatique, chargé par ses pairs de convaincre les pays asiatiques comme la Chine et le Japon. Quand la batterie de sanctions imposées à Laurent Gbagbo pour qu’il cède le pouvoir à son rival s’est avéré inopérante, c’est le puissant Nigeria, doté de moyens militaires, qui menaçait le régime de Laurent Gbagbo d’user de la force là où l’Union africaine tergiversait. L’idée a fait son chemin. L’Ecomog, l’armée ouest africaine, a hanté l’esprit de bien d’Ivoiriens. On se rappelle que le Président Laurent Gbagbo avait ouvertement menacé le Nigeria d’user de son droit à se défendre, arguant que le Nigeria avait convoyé un contingent de cinq cents mercenaires à Bouaké, fief de l’ex-rébellion des forces nouvelles. Me Abdoulaye Wade, l’avocat-défenseur du dossier Ouattara, a, lui, joué à fond dans les sanctions économiques et financières. C’est lui qui a ouvertement exigé la démission du gouverneur de la Bceao, Dakoury Tabley. Maintenant que le fruit est mûr, gageons que ces cinq personnalités soient effectivement présentes à l’investiture de leur homologue ivoirien.
Les ni non à Ouattara, ni oui à Gbagbo
Ils ont affiché une relative neutralité par pure orthodoxie diplomatique. Evitant de créer un précédent fâcheux entre leur pays et la Côte d’Ivoire. Le Mali, le Niger, le Bénin, le Libéria, la Guinée sont de ceux-là. Au plus fort de la crise, de folles rumeurs accusant le Mali d’avoir réglé le salaire des fonctionnaires ivoiriens, ont couru dans la sous-région. Le Président Amadou Toumani Touré ‘’himself’’, est monté au créneau pour démentir de telles allégations. Il ne s’agissait pas, selon lui, de soutenir Gbagbo mais non plus de jouer dans le camp des pro-Ouattara. Au sommet du 22 janvier 2011 qui a définitivement clos le débat sur la signature à la Bceao, il s’est montré, selon Jeune Afrique, plus sympathique et compréhensible à l’égard du gouverneur Dakoury. ‘’Gbagbo a raison’’. Cette petite phrase prêtée à Yayi Boni par la presse proche de l’ancien président n’est pas passée inaperçue à Abidjan. Mais il était toujours présent aux différents sommets de la Cedeao sur la crise ivoirienne. Quant à Hellen Johnson Sirleaf, la présidente libérienne a été avare en mots sur le dossier ivoirien durant la crise. Elle s’est simplement contentée d’adresser des mises en garde à ses compatriotes intéressés par le mercenariat.
Réalisé par Dosso. V ; J. Touré ; S. Debailly et Diallo. H
Vendredi 20 Mai 2011
20h00 : Dîner autour de la piscine de l’Hôtel Président – Buffet spectacle – Sur invitation
Samedi 21 Mai 2011
08h00 – 09h30 : Mise en place des invités
10h30 : Début de la cérémonie
12h00 : Fin de la cérémonie – Apéritif des Chefs d’Etat, Restaurant Panoramique
12h30 : Déjeuner VIP à l’hôtel Président, salle Allabo – Sur invitation Déjeuner autres invités à la Fondation Félix Houphouët-Boigny - Sur invitation
14h00: Fin du déjeuner
14h30 – 17h00 : Départ des Chefs d’Etat
19h00 : Cérémonie œcuménique à la Basilique Notre-Dame de la Paix
20h30 : Dîner privé au palais du Président Félix Houphouët-Boigny – Sur invitation.
www.investiture2011.info, le site de l’investiture du Président
Le Comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du Président Alassane Ouattara s’est doté d’un site internet, pour communiquer en temps réel sur l’évènement.
www.investiture2011.info, est opérationnel depuis hier mercredi 11 mai 2011.
L’arrivée d’Obama n’est pas à exclure
Selon le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko qui a procédé à l’investiture du Dr. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët le nouveau gouverneur de Yamoussoukro depuis le mercredi 11 mai 2011, à la salle quatre (4) masques de l’hôtel Président, l’arrivée du président des Etats-Unis n’est pas encore confirmée par les services d’Etat du département américain, ni par la maison blanche. Mais, dira-t-il ‘’cette présence n’est pas à exclure immédiatement’’. Pour lui, jusqu’au jour-j les données peuvent changer. ‘’Il faut être prêt. On ne sait jamais’’, a-t-il averti.
Poursuivant, il a fait savoir qu’ après ‘’le mariage du prince Williams et Catherine Middleton, le 29 avril dernier, c’est le deuxième évènement le plus médiatisé. Les gens appellent de partout pour être là ‘’. Ainsi, aux membres locaux du comité d’organisation, singulièrement au nouveau gouverneur, M. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët, le patron de l’administration ivoirienne a invité de mettre les bouchées doubles pour faire de cette investiture une réussite parfaite. Car ‘’le monde entier aura les yeux braqués sur Yamoussoukro. Vous devriez aménager des espaces, où les gens pourront dresser des tentes. Parce qu’il y a des gens qui ne demandent qu’à vivre la chaleur de cette cérémonie, même s’ils n’ont pas accès à la grande salle d’investiture. Pour eux, il faut être là, au moment où la Côte d’ivoire va tourner définitivement la page Laurent Gbagbo et ouvrir la page de la Côte d’ivoire au travail.
Cette Côte d’Ivoire qui renoue avec la croissance économique. Ça sera historique’’, a-t-il dit.
Par ailleurs, le ministre a exhorté l’assistance à s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation entre les ivoiriens, souhaitée par le président Alassane Ouattara. Car ça y va de l’intérêt national. ‘’ Il y a des personnes qui appellent pour dire on fait ceci, pourquoi vous êtes faibles ou pardonner’’. A ces gens là, a indiqué le ministre ‘’nous ne devons pas faire comme les autres. Sinon, nous allons finir comme eux. Ce n’est pas bien d’entretenir la haine.
Cette crise doit nous donner des leçons ‘’. Avant de prendre congé des siens, le ministre Hamed Bakayoko a tenu à mettre fin à la polémique sur le cumul de fonctions. ‘’Il n’y a aucune incompatibilité à être chef coutumier et gouverneur de District’’, a-t-il clarifié. Avant lui, les deux gouverneurs, le sortant et l’entrant, qui ont co-signé le procès-verbal de passation.
Les délégations à suivre
Le comité d’organisation mis en place pour la cérémonie d’investiture du Président Ouattara aborde la dernière ligne droite pour réserver un bon accueil à tous les invités. Parmi ces invités, figurent des délégations de haut niveau qui seront conduites par des chefs d’Etat ou de gouvernements. Certains pays invités seront à suivre de près selon le rôle joué par leurs dirigeants dans le dénouement de la crise postélectorale ou selon qu’ils entretiennent des relations diplomatiques avec la Côte d’Ivoire. En Afrique, ils peuvent être classés dans trois catégories. Les soutiens indéfectibles, les neutres et les opposants à Ouattara.
Leur soutien a été déterminant
Ce sont le Nigeria, le Burkina Faso, le Sénégal et dans une certaine mesure le Togo et la Sierra Leone. Le Président Gudluck Jonathan qui vient d’être élu pour un mandat propre à lui, n’a pas ménagé ses efforts pour apporter le soutien de son pays à Alassane Ouattara, en sa qualité de président en exercice de la Cedeao. Son appui a été le levain apporté au moule entretenu par le virevoltant Abdoulaye Wade du Sénégal ou encore le médiateur Blaise Compaoré. Faure Gnassingbé, lui, était sur le front asiatique, chargé par ses pairs de convaincre les pays asiatiques comme la Chine et le Japon. Quand la batterie de sanctions imposées à Laurent Gbagbo pour qu’il cède le pouvoir à son rival s’est avéré inopérante, c’est le puissant Nigeria, doté de moyens militaires, qui menaçait le régime de Laurent Gbagbo d’user de la force là où l’Union africaine tergiversait. L’idée a fait son chemin. L’Ecomog, l’armée ouest africaine, a hanté l’esprit de bien d’Ivoiriens. On se rappelle que le Président Laurent Gbagbo avait ouvertement menacé le Nigeria d’user de son droit à se défendre, arguant que le Nigeria avait convoyé un contingent de cinq cents mercenaires à Bouaké, fief de l’ex-rébellion des forces nouvelles. Me Abdoulaye Wade, l’avocat-défenseur du dossier Ouattara, a, lui, joué à fond dans les sanctions économiques et financières. C’est lui qui a ouvertement exigé la démission du gouverneur de la Bceao, Dakoury Tabley. Maintenant que le fruit est mûr, gageons que ces cinq personnalités soient effectivement présentes à l’investiture de leur homologue ivoirien.
Les ni non à Ouattara, ni oui à Gbagbo
Ils ont affiché une relative neutralité par pure orthodoxie diplomatique. Evitant de créer un précédent fâcheux entre leur pays et la Côte d’Ivoire. Le Mali, le Niger, le Bénin, le Libéria, la Guinée sont de ceux-là. Au plus fort de la crise, de folles rumeurs accusant le Mali d’avoir réglé le salaire des fonctionnaires ivoiriens, ont couru dans la sous-région. Le Président Amadou Toumani Touré ‘’himself’’, est monté au créneau pour démentir de telles allégations. Il ne s’agissait pas, selon lui, de soutenir Gbagbo mais non plus de jouer dans le camp des pro-Ouattara. Au sommet du 22 janvier 2011 qui a définitivement clos le débat sur la signature à la Bceao, il s’est montré, selon Jeune Afrique, plus sympathique et compréhensible à l’égard du gouverneur Dakoury. ‘’Gbagbo a raison’’. Cette petite phrase prêtée à Yayi Boni par la presse proche de l’ancien président n’est pas passée inaperçue à Abidjan. Mais il était toujours présent aux différents sommets de la Cedeao sur la crise ivoirienne. Quant à Hellen Johnson Sirleaf, la présidente libérienne a été avare en mots sur le dossier ivoirien durant la crise. Elle s’est simplement contentée d’adresser des mises en garde à ses compatriotes intéressés par le mercenariat.
Réalisé par Dosso. V ; J. Touré ; S. Debailly et Diallo. H