Certaines personnes tapies dans l’ombre, dans leur cachette hors du pays, ne veulent pas voir la Côte d’Ivoire faire son chemin avec le Président de la République, Alassane Ouattara.
Les informations qui suivent sont à prendre avec beaucoup de sérieux. Dans leur cachette depuis l’extérieur, au Ghana et dans certains pays africains, le Front populaire ivoirien (FPI) et certains cadres LMP sont toujours dans leur logique de guerre. Selon nos sources, ces individus qui n’ont pas jusque-là, digéré la chute de Laurent Gbagbo comptent lancer leur dernière offensive du vendredi 20 au samedi 21 mai prochain. Ces informations alimentent aujourd’hui la plupart des causeries des partisans de Laurent Gbagbo à Abidjan. Car ces derniers espèrent toujours que la situation pourrait encore changer en leur faveur. Cette attaque a pour objectif, selon nos sources de faire un coup d’Etat où dans le cas échéant entaché la dimension mondiale que doit prendre l’investiture du Président de la République pour le 21 mai. Depuis le Ghana, non contents de bénéficier de l`hospitalité de ce pays, certains partisans de l’ex-président déchu veulent mettre à mal les relations qui existent en ce moment entre les autorités ghanéennes et le nouveau pouvoir à Abidjan. Les informations à notre possession précisent que cette rébellion baptisée ‘’Forces de Résistantes à la Recolonisation de la Côte d’Ivoire’’ serait en train d’être mise en place par des ex-dirigeants de la Fesci que sont Damana Pickass, Jean Yves Dibopieu, Serge Koffi… Ce plan de déstabilisation serait également soutenu par des ex-fds, déserteurs de l’armée ivoirienne qui après avoir assassiné les pauvres innocents craignent des représailles. Pour mettre leur plan machiavélique en marche, ils se réunissent de jours comme de nuits et s`organisent, disent-ils, pour libérer la Côte d’Ivoire pendant ces deux jours. Car pour eux, il est inacceptable que leur chef, Gbagbo soit chassé du pouvoir de la sorte. Pour réussir leur coup en préparation, ils échangent constamment avec des mercenaires et les miliciens qui encore sont camouflés à Abidjan et dans certains villages. De nombreux cadres Lmp seraient même prêts à mettre la main à la poche.
Pourquoi le jour de l’investiture
Les partisans du dictateur de Mama choisissent le 21 mai, jour de l’investiture pour mener le plan parce qu’ils savent qu’en réalité, ils ne peuvent pas gagner la bataille. Pour cette raison, ils veulent tout simplement occulter la dimension internationale qui sera donnée à cette cérémonie où plusieurs médias sont attendus.
D’où pourrait venir cette attaque ?
Bien vrai que les refondateurs ont retrouvé refuge au Ghana, mais ils ne sont pas libres de tout mouvement. Leurs attitudes et agissements n’échappent pas aux services de renseignements ghanéens. Toutefois, ces partisans de l’ancien Président sont constamment en conversations téléphoniques avec des mercenaires libériens. Selon nos sources, à Taï, Tabou et dans plusieurs villages à la frontière de l’Ouest montagneux, Côte d’ Ivoire-Libéria, les mercenaires sont en train de se renforcer en nombre et en dispositifs militaires. Dans ces zones qui leur servent de bases militaires, certains partisans de Gbagbo dont des cadres wê procèdent actuellement à des nouveaux recrutements. Comme on le sait, la frontière ivoiro-libérienne qui est déjà très minée par les miliciens et mercenaires libériens, pourrait devenir comme une base-arrière pour les ‘’lmpistes’’. Après les combats de Fresco et Sassandra, les mercenaires se sont divisés en deux groupes. L’un de leurs chefs, un certain commandant Pépé s’est dirigé vers le Libéria pour aller chercher du renfort au Liberia et revenir. L’autre a pris la direction du département de Sassandra, la ville côtière située non loin de Soubré et de San-Pedro.
Plusieurs caches d’armes et soutien aux mercenaires à l’Ouest
Dans les zones côtières, les mercenaires libériens ont bénéficié du soutien de plusieurs chefs de villages et même des certains cadres. A Zégréboué, dans le département de Sassandra, les mercenaires et miliciens ont été accueillis en fanfare par le chef de village. Ils ont bénéficié de la nourriture en abondance avec l'alcool qui a coulé à flots. A Adébem, toujours dans le département de Sassandra, Daplé Timothée, président de la jeunesse dudit village, frère cadet de Daplé Lazare, ex-Directeur de Cabinet au ministère de la Défense, a fourni des armes de guerre et des munitions aux mercenaires et miliciens à la solde de Gbagbo. A Okrouyo, Gbalebouo et Zegbodoua, Koudouhio, Madeihiri, dans la zone de Soubré, les mercenaires ont bénéficié de l’hospitalité des chefs de villages avant de recevoir des armements lourds que ces derniers continuent toujours de garder par devers eux.
Sécurité : Alerte maximale
L’armée ivoirienne, la Force française et l’Onuci sont déjà en alerte pour assurer convenablement la sécurité de la cérémonie. Des brebis galeuses peuvent semer des troubles, mais qu’elles sachent que la sécurité fera son travail. Pour préparer l’événement, les Commandants des Forces impartiales et nationales, ont eu une séance de travail relative à la cérémonie d’investiture du Président de la République de Côte d’Ivoire, prévue le 21 mai 2011 à Yamoussoukro. Cette rencontre sécrète a réuni le chef de la police de l’ONUCI, Jean-Marie Bourry, le Commandant de la Force Licorne, le Général Jean-Pierre Palasset, les Généraux Philippe Mangou, Michel Gueu et Soumïla Bakayoko, du patron de la Police Nationale, Brindou Mbia et du Commandant supérieur adjoint de la Gendarmerie Nationale, le Général Afro Raphaël.
Benjamin Soro
Les informations qui suivent sont à prendre avec beaucoup de sérieux. Dans leur cachette depuis l’extérieur, au Ghana et dans certains pays africains, le Front populaire ivoirien (FPI) et certains cadres LMP sont toujours dans leur logique de guerre. Selon nos sources, ces individus qui n’ont pas jusque-là, digéré la chute de Laurent Gbagbo comptent lancer leur dernière offensive du vendredi 20 au samedi 21 mai prochain. Ces informations alimentent aujourd’hui la plupart des causeries des partisans de Laurent Gbagbo à Abidjan. Car ces derniers espèrent toujours que la situation pourrait encore changer en leur faveur. Cette attaque a pour objectif, selon nos sources de faire un coup d’Etat où dans le cas échéant entaché la dimension mondiale que doit prendre l’investiture du Président de la République pour le 21 mai. Depuis le Ghana, non contents de bénéficier de l`hospitalité de ce pays, certains partisans de l’ex-président déchu veulent mettre à mal les relations qui existent en ce moment entre les autorités ghanéennes et le nouveau pouvoir à Abidjan. Les informations à notre possession précisent que cette rébellion baptisée ‘’Forces de Résistantes à la Recolonisation de la Côte d’Ivoire’’ serait en train d’être mise en place par des ex-dirigeants de la Fesci que sont Damana Pickass, Jean Yves Dibopieu, Serge Koffi… Ce plan de déstabilisation serait également soutenu par des ex-fds, déserteurs de l’armée ivoirienne qui après avoir assassiné les pauvres innocents craignent des représailles. Pour mettre leur plan machiavélique en marche, ils se réunissent de jours comme de nuits et s`organisent, disent-ils, pour libérer la Côte d’Ivoire pendant ces deux jours. Car pour eux, il est inacceptable que leur chef, Gbagbo soit chassé du pouvoir de la sorte. Pour réussir leur coup en préparation, ils échangent constamment avec des mercenaires et les miliciens qui encore sont camouflés à Abidjan et dans certains villages. De nombreux cadres Lmp seraient même prêts à mettre la main à la poche.
Pourquoi le jour de l’investiture
Les partisans du dictateur de Mama choisissent le 21 mai, jour de l’investiture pour mener le plan parce qu’ils savent qu’en réalité, ils ne peuvent pas gagner la bataille. Pour cette raison, ils veulent tout simplement occulter la dimension internationale qui sera donnée à cette cérémonie où plusieurs médias sont attendus.
D’où pourrait venir cette attaque ?
Bien vrai que les refondateurs ont retrouvé refuge au Ghana, mais ils ne sont pas libres de tout mouvement. Leurs attitudes et agissements n’échappent pas aux services de renseignements ghanéens. Toutefois, ces partisans de l’ancien Président sont constamment en conversations téléphoniques avec des mercenaires libériens. Selon nos sources, à Taï, Tabou et dans plusieurs villages à la frontière de l’Ouest montagneux, Côte d’ Ivoire-Libéria, les mercenaires sont en train de se renforcer en nombre et en dispositifs militaires. Dans ces zones qui leur servent de bases militaires, certains partisans de Gbagbo dont des cadres wê procèdent actuellement à des nouveaux recrutements. Comme on le sait, la frontière ivoiro-libérienne qui est déjà très minée par les miliciens et mercenaires libériens, pourrait devenir comme une base-arrière pour les ‘’lmpistes’’. Après les combats de Fresco et Sassandra, les mercenaires se sont divisés en deux groupes. L’un de leurs chefs, un certain commandant Pépé s’est dirigé vers le Libéria pour aller chercher du renfort au Liberia et revenir. L’autre a pris la direction du département de Sassandra, la ville côtière située non loin de Soubré et de San-Pedro.
Plusieurs caches d’armes et soutien aux mercenaires à l’Ouest
Dans les zones côtières, les mercenaires libériens ont bénéficié du soutien de plusieurs chefs de villages et même des certains cadres. A Zégréboué, dans le département de Sassandra, les mercenaires et miliciens ont été accueillis en fanfare par le chef de village. Ils ont bénéficié de la nourriture en abondance avec l'alcool qui a coulé à flots. A Adébem, toujours dans le département de Sassandra, Daplé Timothée, président de la jeunesse dudit village, frère cadet de Daplé Lazare, ex-Directeur de Cabinet au ministère de la Défense, a fourni des armes de guerre et des munitions aux mercenaires et miliciens à la solde de Gbagbo. A Okrouyo, Gbalebouo et Zegbodoua, Koudouhio, Madeihiri, dans la zone de Soubré, les mercenaires ont bénéficié de l’hospitalité des chefs de villages avant de recevoir des armements lourds que ces derniers continuent toujours de garder par devers eux.
Sécurité : Alerte maximale
L’armée ivoirienne, la Force française et l’Onuci sont déjà en alerte pour assurer convenablement la sécurité de la cérémonie. Des brebis galeuses peuvent semer des troubles, mais qu’elles sachent que la sécurité fera son travail. Pour préparer l’événement, les Commandants des Forces impartiales et nationales, ont eu une séance de travail relative à la cérémonie d’investiture du Président de la République de Côte d’Ivoire, prévue le 21 mai 2011 à Yamoussoukro. Cette rencontre sécrète a réuni le chef de la police de l’ONUCI, Jean-Marie Bourry, le Commandant de la Force Licorne, le Général Jean-Pierre Palasset, les Généraux Philippe Mangou, Michel Gueu et Soumïla Bakayoko, du patron de la Police Nationale, Brindou Mbia et du Commandant supérieur adjoint de la Gendarmerie Nationale, le Général Afro Raphaël.
Benjamin Soro