Des travaux de réfection sont en cours présentement à Yamoussoukro. Cela, afin de donner un nouveau visage à cette ville qui abritera, ce samedi 21 mai 2011, la cérémonie d’investiture du président Alassane Dramane Ouattara. Depuis quelques jours, des bulldozers et autres engins de travaux de réparation de la voirie sont à pied d’œuvre. Mais au-delà de cette opération, jugée plutôt circonstancielle par les populations de la capitale politique, un constat se dégage : le réseau routier de la capitale politique ivoirienne est en ruine. Cette dégradation est même très avancée. Il suffit d’emprunter les différentes rues, autrefois bien bâties avec une propreté exemplaire, pour se rendre compte aujourd’hui du gâchis de l’après Houphouët. Partout aujourd’hui, à tous les petits carrefours, le bitume a presque foutu le camp. Laissant la place à de béants nids de poule et fissures à faire casser les amortisseurs des véhicules. Il n’est pas exagéré de dire que Yamoussoukro est aujourd’hui malade de ses routes. Même les principales artères menant à la mythique Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, lieu où se tiennent les grandes cérémonies nationales, telle que celle prévue le samedi prochain, ne sont pas épargnées. Ce, bien qu’aujourd’hui, on essaie présentement de réparer ici et là, afin de donner une meilleure allure à la ville. Au quartier Dioulabougou particulièrement, l’état des routes donne dans la désolation totale. Jusqu’au point où les taxis communaux de la ville se trouvent obligés de contourner certains secteurs du quartier. Or c’est bien cette contrée bien large de Yamoussoukro que sont construites les œuvres architecturales de la ville, notamment la Fondation FHB pour la recherche de la paix et, un peu plus loin, la Basilique Notre-Dame de la Paix. Le seul exemple de Dioulabougou est l’illustration parfaite de l’état de dégradation actuelle des routes dans la capitale politique de notre pays. Ces voies qui, autrefois constituaient l’un des éléments clés qui fascinaient tout voyageur faisant escale à Yamoussoukro, se trouvent dans un abandon sans précédent depuis la mort du père-fondateur de la République de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, depuis l’annonce faite par le président Ouattara, qui promet venir s’installer à Yamoussoukro, les populations ne cachent plus leur joie. « Nous souhaitons que ce soit une réalité. Il pourra ainsi vivre nos réalités et apporter des solutions pour, ne serait-ce que, soigner la mémoire du président Houphouët », espèrent-ilsl
Politique Publié le mardi 17 mai 2011 | Le Patriote