Le Président ghanéen, John Evans Atta Mills met fin à toutes les rumeurs de déstabilisation de la Côte d’Ivoire par la confirmation officielle de sa présence à l’investiture de Ouattara.
Le Président ghanéen, John Evans Atta Mills a confirmé dimanche dernier, sa participation à l’investiture du Président élu de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, le 21 mai prochain, à Yamoussoukro. Le n°1 ghanéen a fait cette déclaration à la presse lors de son arrivée à l`Église Word Miracle Bible à Accra, lieu où il a pris part à la messe dominicale. Après le passage du Premier ministre, Guillaume Soro à Accra, invitant le Président ghanéen à prendre part à l’investiture de son homologue ivoirien, il a fallu attendre deux semaines pour avoir cette réponse claire et nette du côté ghanéen. Saisissant cette occasion, Atta Mills a remercié ses concitoyens et plus particulièrement tous ceux qui continuent de prier non seulement pour la paix interne au Ghana, mais aussi une normalisation de la situation en Côte d’Ivoire. Il a exprimé sa ‘’reconnaissance pour les Ghanéens qui ont accueilli à bras ouvert leurs frères et sœurs de la Côte d’Ivoire au moment où la crise postélectorale avait forcé bien de personnes à prendre le chemin de l’exil’’. Le Président Atta Mills a émis le vœu que les Ivoiriens retrouvent ‘’le réconfort après les moments difficiles’’, suite à la présidentielle du 28 novembre 2010, où Laurent Gbagbo a refusé de quitter le pouvoir. Il a, par ailleurs, rassuré le peuple ivoirien que les ‘’hommes et femmes au Ghana continueront de prier pour le rétablissement total de la paix en Côte d`Ivoire’’. Soulignons que cette déclaration officielle vient à point nommé, lever les zones d’ombres qui entouraient depuis un moment, la relation entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Au moment où la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) cherchait à résoudre la crise par la force, le Ghana a affiché clairement sa position de ne pas se mêler de façon militaire au règlement du contentieux électoral entre les Ivoiriens. Il a au contraire privilégié le règlement pacifique de la crise par des pourparlers. A l’époque, le pays d’Atta Mills avait été l’objet de toutes les critiques et certains l’avaient même taxé d’apporter un appui multiformes au Président déchu Laurent Gbagbo.
Benjamin Soro
Le Président ghanéen, John Evans Atta Mills a confirmé dimanche dernier, sa participation à l’investiture du Président élu de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, le 21 mai prochain, à Yamoussoukro. Le n°1 ghanéen a fait cette déclaration à la presse lors de son arrivée à l`Église Word Miracle Bible à Accra, lieu où il a pris part à la messe dominicale. Après le passage du Premier ministre, Guillaume Soro à Accra, invitant le Président ghanéen à prendre part à l’investiture de son homologue ivoirien, il a fallu attendre deux semaines pour avoir cette réponse claire et nette du côté ghanéen. Saisissant cette occasion, Atta Mills a remercié ses concitoyens et plus particulièrement tous ceux qui continuent de prier non seulement pour la paix interne au Ghana, mais aussi une normalisation de la situation en Côte d’Ivoire. Il a exprimé sa ‘’reconnaissance pour les Ghanéens qui ont accueilli à bras ouvert leurs frères et sœurs de la Côte d’Ivoire au moment où la crise postélectorale avait forcé bien de personnes à prendre le chemin de l’exil’’. Le Président Atta Mills a émis le vœu que les Ivoiriens retrouvent ‘’le réconfort après les moments difficiles’’, suite à la présidentielle du 28 novembre 2010, où Laurent Gbagbo a refusé de quitter le pouvoir. Il a, par ailleurs, rassuré le peuple ivoirien que les ‘’hommes et femmes au Ghana continueront de prier pour le rétablissement total de la paix en Côte d`Ivoire’’. Soulignons que cette déclaration officielle vient à point nommé, lever les zones d’ombres qui entouraient depuis un moment, la relation entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Au moment où la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) cherchait à résoudre la crise par la force, le Ghana a affiché clairement sa position de ne pas se mêler de façon militaire au règlement du contentieux électoral entre les Ivoiriens. Il a au contraire privilégié le règlement pacifique de la crise par des pourparlers. A l’époque, le pays d’Atta Mills avait été l’objet de toutes les critiques et certains l’avaient même taxé d’apporter un appui multiformes au Président déchu Laurent Gbagbo.
Benjamin Soro