ABIDJAN - Le juge français Patrick Ramaël a rencontré mardi les autorités judiciaires ivoiriennes à Abidjan où il séjourne depuis quelques jours dans le cadre de l`enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Le juge Ramaël, accompagné d`enquêteurs français, a rencontré le procureur militaire d`Abidjan Ange Kessi "pendant 30 minutes, autour de l`affaire Kieffer", a déclaré à l`AFP le magistrat militaire, sans autre précision.
L`ambassadeur de la Côte d`Ivoire à Paris avait promis le 13 avril, lors d`une rencontre avec la famille du journaliste, disparu depuis le 16 avril 2004 à Abidjan, que "toute la lumière" serait faite dans ce dossier.
"Cette affaire a longtemps connu des obstructions dans la manifestation de la vérité. A un moment donné, les auteurs de l`enlèvement de Guy-André Kieffer ont bénéficié d`une protection. Cette situation est terminée. La justice passera", avait déclaré le représentant ivoirien selon des propos rapportés par l`organisation Reporters sans frontières (RSF).
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d`Abidjan alors qu`il enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, principale richesse du pays.
L`enquête menée en France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Ce dernier a été arrêté le 11 avril à Abidjan, après près de quatre mois de crise post-électorale et 15 jours de guerre, en raison de son refus de céder le pouvoir au nouveau président Alassane Ouattara, vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Le juge Ramaël a déjà effectué plusieurs déplacements à Abidjan -le dernier remontant à octobre 2010- dans le cadre de l`affaire Kieffer et avait entendu en avril 2009 l`épouse du président déchu Simone Gbagbo, qui a également été arrêtée le 11 avril.
Le juge Ramaël, accompagné d`enquêteurs français, a rencontré le procureur militaire d`Abidjan Ange Kessi "pendant 30 minutes, autour de l`affaire Kieffer", a déclaré à l`AFP le magistrat militaire, sans autre précision.
L`ambassadeur de la Côte d`Ivoire à Paris avait promis le 13 avril, lors d`une rencontre avec la famille du journaliste, disparu depuis le 16 avril 2004 à Abidjan, que "toute la lumière" serait faite dans ce dossier.
"Cette affaire a longtemps connu des obstructions dans la manifestation de la vérité. A un moment donné, les auteurs de l`enlèvement de Guy-André Kieffer ont bénéficié d`une protection. Cette situation est terminée. La justice passera", avait déclaré le représentant ivoirien selon des propos rapportés par l`organisation Reporters sans frontières (RSF).
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d`Abidjan alors qu`il enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, principale richesse du pays.
L`enquête menée en France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Ce dernier a été arrêté le 11 avril à Abidjan, après près de quatre mois de crise post-électorale et 15 jours de guerre, en raison de son refus de céder le pouvoir au nouveau président Alassane Ouattara, vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Le juge Ramaël a déjà effectué plusieurs déplacements à Abidjan -le dernier remontant à octobre 2010- dans le cadre de l`affaire Kieffer et avait entendu en avril 2009 l`épouse du président déchu Simone Gbagbo, qui a également été arrêtée le 11 avril.