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Politique Publié le mercredi 18 mai 2011 | Nord-Sud

Lawal Oluwatayin Kayodé, chargé d’affaires de l’ambassadeur du Nigéria à Abidjan : «Goodluck Jonathan arrive vendredi»

De 12h à 17h, hier, le Premier ministre, Guillaume Soro, a eu cinq audiences à la Primature. Outre la question sécuritaire qui était au centre des échanges avec l’ambassadeur français et le général Kassaraté, il lui a été annoncé l’arrivée du président nigérian prévue vendredi, pour l’investiture du président de la République.

«Nous nous sommes entretenus de l’arrivée du président Goodluck Jonathan prévue vendredi, qui sera accompagné d’une forte délégation », s’est exprimé, hier, Lawal Oluwatayin Kayodé, chargé d’affaires de l’ambassadeur du Nigéria à Abidjan, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Guillaume Soro, à la Primature. Selon le diplomate, les échanges ont tourné autour des dispositions prises pour l’accueil de hautes personnalités nigérianes annoncées à Yamoussoukro pour l’investiture du président de la République, Alassane Ouattara. « Il a été question des conditions d’accueil de la délégation à Yamoussoukro surtout compte tenu du nombre de personnes que comportera la délégation», a-t-il révélé tout en rappelant le rôle primordial et la disponibilité de son chef durant le traitement de la crise post-électorale. Avant lui, Guillaume Soro a échangé avec Badra Aliou M., ministre des Maliens de l’Etranger et de l’Intégration Africaine et Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Porteur d’un message d’Amadou Toumani Touré (ATT) au président de la République, M. Badra a confirmé la présence du chef d’Etat malien à l’investiture du président Ouattara. Il a exprimé la compassion de tout le Mali au peuple frère de Côte d’Ivoire, qui accueille la plus forte communauté malienne à l’étranger. « Le Mali exprime sa solidarité en ce moment d’épreuve au peuple ivoirien qui l’a vécu douloureusement », s’est-il incliné. Avec Jean-Marc Simon comme le général Kassaraté, arrivé après, Guillaume Soro qui occupe aussi le fauteuil du ministre de la Défense, s’est entretenu de la situation sécuritaire du pays. Le diplomate français qui posait le pied à la Primature après six mois, n’a pas caché son émotion avant d’annoncer avoir « fait un point de la situation sécuritaire» avec Soro. « Il s’agit des questions de sécurité, du rétablissement de l’ordre public et de l’appui que la France pourrait apporter aux efforts du gouvernement ivoirien dans ce secteur avec la reprise de la coopération militaire », a-t-il indiqué. Pour lui, « la France est prête à s’impliquer pour aider les autorités ivoiriennes à maîtriser ce secteur qui est essentiel». Le chef de la gendarmerie, le général Kassaraté, sous le couvert de la discrétion dont fait preuve l’armée (la grande muette), a lâché que sa rencontre avec le PM a porté sur les difficultés rencontrées par ses hommes, dans le processus de redéploiement sur le terrain. « Il n’y a pas de difficultés. Les bureaux, les brigades étaient encore occupés. Il y a quelques obstacles. Mais en relation très étroite avec nos amis les Frci tout est en voie de dénouement », a-t-il espéré. Le marathon d’audiences du chef de la Primature s’est achevé avec une délégation de la commission d’enquête internationale sur les crimes et massacres durant la crise post-électorale. Pour cette première rencontre, les enquêteurs se sont dit satisfaits de l’accueil qui leur est réservé. Vitit Muntarbhorn, président de la commission, a indiqué avoir bien effectué son mandat. A savoir celui établi par le conseil des droits de l’Homme à Genève, qui demande l’élaboration d’un rapport portant sur les faits et circonstances depuis fin novembre pour investiguer sur les allégations d’abus, d’identifier les responsables et les emmener à la justice. « Ce rapport sera livré en juin à Genève », a-t-il indiqué. Après deux semaines d’investigations, la délégation a visité Abidjan, Duékoué, San Pedro et compte séjourner à l’est du pays. « Notre rapport portera sur l’établissement des faits, des indices pour déterminer les responsabilités », a-t-il laissé entendre tout en indiquant la volonté de justice des enquêteurs.

Sanou A.
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