Diakité Souleymane Coty est membre-fondateur du Rassemblement des républicains. A l’approche de l’investiture du président de la République, il s’est prêté à nos questions lors d’une visite à sa résidence d’Odienné, dans le quartier résidentiel.
Vous avez été directeur régional de campagne d’Alassane Ouattara aux présidentielles qui ont porté votre candidat au pouvoir. Le Denguélé a voté à 98% en faveur de votre candidat. Pouvez-vous expliquer ce score sans appel?
Ce score n’est pas un fait de hasard. C’est d’abord la preuve de l’attachement de nos populations au président Ouattara. Et cela s’explique par le fait qu’ADO est le neveu des Odiennekas. Pour nous, le neveu représente tout un symbole. Tout le monde peut rejeter le neveu sauf son oncle. Il va de soi que cet attachement au président devait être matérialisé dans les urnes. Il fallait apprendre à voter à nos populations. C’est ainsi que nous avons sillonné les villages et les villes de la région pour organiser des séances de formation et de simulation de vote. Cela nous l’avons fait au premier tour. Au deuxième tour, nous avons repris les mêmes séances, tout en faisant de grandes rencontres avec les forces vives de la ville d’Odienné. Nous avons instruit chaque militant à former sa famille au vote.
Qu’est-ce que cette victoire représente pour vous ?
Je ne peux pas cacher ma tristesse face à l’absence de certains de nos pionniers, notamment mon ami Djéni Kobina, Lamine Diabaté, Yaya Fofana, Bengaly Cissé, hadja Nabintou Cissé… Ils ont misé sur un joker. Et aujourd’hui, leur rêve s’accomplit en leur absence. Je leur dédie cette victoire.
Le président de la République prône en ce moment la réconciliation. Comment se vit-elle à Odienné ?
Je pense que la réconciliation a commencé par Odienné. L’acceptation de l’ex-première dame, Simone Gbagbo, dans notre cité en est le symbole. Quand nous avons annoncé la présence de Mme Gbagbo ici, de façon spontanée, les chefs de cantons et de Kaba ont décidé de lui rendre une visite de courtoisie pour l’assurer de leur pardon. Mme Gbagbo elle-même a reconnu cette réalité. En ce qui concerne nos relations avec le Fpi d’Odienné, je répète que nous sommes une famille. Nous avons toujours su transcender nos clivages politiques. Durant la campagne électorale, des gens sont venus d’Abidjan pour tenter de nous diviser. Ils ont échoué. C’est ça la particularité d’Odienné. Chacun emprunte sa voie dans le respect de la préservation de la famille.
En tant que maire de la commune d’Odienné, pouvez-vous nous dire ce que vos populations pensent des différents messages lancés par le président de la République en ce qui concerne la réconciliation ?
A Odienné, nous sommes dans la dynamique de la réconciliation. Mais nous sommes déjà fiers de notre président qui ne cesse de multiplier les discours de rapprochement. Nous savons aussi que c’est le plus dur qui commence. Sur cette question, Odienné l’assure de son soutien indéfectible durant son mandat.
Qu’est-ce que vos populations attendent de l’avènement d’ADO au pouvoir ?
Nos populations ont eu le sentiment d’avoir été délaissées par l’Etat. Elles veulent donc voir les axes Odienné-Kankan, Odienné-Bougouni, bitumés, Sans oublier les problèmes de chômage, de santé, de l’électricité et d’adduction d’eau.
En ce qui concerne la réconciliation, je pense que chacun doit faire sa part de sacrifice pour que la Côte d’Ivoire renoue avec le développement durable.
Propos recueillis par Ténin Bè Ousmane à Odienné
Vous avez été directeur régional de campagne d’Alassane Ouattara aux présidentielles qui ont porté votre candidat au pouvoir. Le Denguélé a voté à 98% en faveur de votre candidat. Pouvez-vous expliquer ce score sans appel?
Ce score n’est pas un fait de hasard. C’est d’abord la preuve de l’attachement de nos populations au président Ouattara. Et cela s’explique par le fait qu’ADO est le neveu des Odiennekas. Pour nous, le neveu représente tout un symbole. Tout le monde peut rejeter le neveu sauf son oncle. Il va de soi que cet attachement au président devait être matérialisé dans les urnes. Il fallait apprendre à voter à nos populations. C’est ainsi que nous avons sillonné les villages et les villes de la région pour organiser des séances de formation et de simulation de vote. Cela nous l’avons fait au premier tour. Au deuxième tour, nous avons repris les mêmes séances, tout en faisant de grandes rencontres avec les forces vives de la ville d’Odienné. Nous avons instruit chaque militant à former sa famille au vote.
Qu’est-ce que cette victoire représente pour vous ?
Je ne peux pas cacher ma tristesse face à l’absence de certains de nos pionniers, notamment mon ami Djéni Kobina, Lamine Diabaté, Yaya Fofana, Bengaly Cissé, hadja Nabintou Cissé… Ils ont misé sur un joker. Et aujourd’hui, leur rêve s’accomplit en leur absence. Je leur dédie cette victoire.
Le président de la République prône en ce moment la réconciliation. Comment se vit-elle à Odienné ?
Je pense que la réconciliation a commencé par Odienné. L’acceptation de l’ex-première dame, Simone Gbagbo, dans notre cité en est le symbole. Quand nous avons annoncé la présence de Mme Gbagbo ici, de façon spontanée, les chefs de cantons et de Kaba ont décidé de lui rendre une visite de courtoisie pour l’assurer de leur pardon. Mme Gbagbo elle-même a reconnu cette réalité. En ce qui concerne nos relations avec le Fpi d’Odienné, je répète que nous sommes une famille. Nous avons toujours su transcender nos clivages politiques. Durant la campagne électorale, des gens sont venus d’Abidjan pour tenter de nous diviser. Ils ont échoué. C’est ça la particularité d’Odienné. Chacun emprunte sa voie dans le respect de la préservation de la famille.
En tant que maire de la commune d’Odienné, pouvez-vous nous dire ce que vos populations pensent des différents messages lancés par le président de la République en ce qui concerne la réconciliation ?
A Odienné, nous sommes dans la dynamique de la réconciliation. Mais nous sommes déjà fiers de notre président qui ne cesse de multiplier les discours de rapprochement. Nous savons aussi que c’est le plus dur qui commence. Sur cette question, Odienné l’assure de son soutien indéfectible durant son mandat.
Qu’est-ce que vos populations attendent de l’avènement d’ADO au pouvoir ?
Nos populations ont eu le sentiment d’avoir été délaissées par l’Etat. Elles veulent donc voir les axes Odienné-Kankan, Odienné-Bougouni, bitumés, Sans oublier les problèmes de chômage, de santé, de l’électricité et d’adduction d’eau.
En ce qui concerne la réconciliation, je pense que chacun doit faire sa part de sacrifice pour que la Côte d’Ivoire renoue avec le développement durable.
Propos recueillis par Ténin Bè Ousmane à Odienné
