La Côte d’Ivoire vit un événement historique aujourd’hui avec l’investiture du Président Alassane Ouattara à Yamoussoukro. Que de péripéties pour en arriver là. Protestations, résistance, pression de tous ordres et finalement des affrontements armés. À la clé, plus de trois mille morts.
Alassane Ouattara est investi ce jour Président de la République de Côte d’Ivoire. Mais les choses auraient pu être autrement si une institution en l’occurence la Commission électorale indépendante (CEI) et son président Youssouf Bakayoko tronquaient le verdict des urnes et déclaraient Laurent Gbagbo, le président sortant, vainqueur du scrutin. On n’en serait pas à cette investiture ce jour, si ‘’Satan avait aussi possédé’’ Youssouf Bakayoko et la Cei. Ce ne sont pas les contraintes qui ont manqué. Les journalistes se souviennent encore de la descente des militaires de la garde républicaine qui n’ont ménagé personne, chassant tout le monde et démantelant le studio de la Rti.
Qui ne se rappelle cette image de Damana Pikass qui a fait le tour du monde. Certains confrères ont parlé de sommes d’argent miroitées à l’ancien maire de Séguéla pour l’amener à prononcer des résultats autres que ceux issus des urnes. L’homme est resté intègre et digne face au dilemme. Dans cette Afrique où rarement des chefs d’Etat en exercice acceptent de perdre des élections. Le débat sur la forme et le fond de la proclamation des résultats reste encore un sujet qui oppose les puristes du droit. Hors délai, hors cadre, les qualificatifs ont fusé. Mais Youssouf Bakayoko a pris le risque de dire la vérité des urnes, confondant ainsi ses détracteurs qui le taxaient de rouler pour le Président Laurent Gbagbo. Ce sont les résultats qu’il a livrés qui ont servi de base à la certification onusienne avant d’être reconnus par la communauté internationale. Et aujourd’hui, Alassane Ouattara peut être investi Président de la République de Côte d’Ivoire.
S. Débailly
Alassane Ouattara est investi ce jour Président de la République de Côte d’Ivoire. Mais les choses auraient pu être autrement si une institution en l’occurence la Commission électorale indépendante (CEI) et son président Youssouf Bakayoko tronquaient le verdict des urnes et déclaraient Laurent Gbagbo, le président sortant, vainqueur du scrutin. On n’en serait pas à cette investiture ce jour, si ‘’Satan avait aussi possédé’’ Youssouf Bakayoko et la Cei. Ce ne sont pas les contraintes qui ont manqué. Les journalistes se souviennent encore de la descente des militaires de la garde républicaine qui n’ont ménagé personne, chassant tout le monde et démantelant le studio de la Rti.
Qui ne se rappelle cette image de Damana Pikass qui a fait le tour du monde. Certains confrères ont parlé de sommes d’argent miroitées à l’ancien maire de Séguéla pour l’amener à prononcer des résultats autres que ceux issus des urnes. L’homme est resté intègre et digne face au dilemme. Dans cette Afrique où rarement des chefs d’Etat en exercice acceptent de perdre des élections. Le débat sur la forme et le fond de la proclamation des résultats reste encore un sujet qui oppose les puristes du droit. Hors délai, hors cadre, les qualificatifs ont fusé. Mais Youssouf Bakayoko a pris le risque de dire la vérité des urnes, confondant ainsi ses détracteurs qui le taxaient de rouler pour le Président Laurent Gbagbo. Ce sont les résultats qu’il a livrés qui ont servi de base à la certification onusienne avant d’être reconnus par la communauté internationale. Et aujourd’hui, Alassane Ouattara peut être investi Président de la République de Côte d’Ivoire.
S. Débailly