Le samedi 21 mai dernier, date de l’'investiture du Président de la République, Alassane Ouattara, restera à jamais gravée dans la mémoire collective des Ivoiriens et du monde entier. De mémoire d’homme, l’on n’a jamais assisté aux embouteillages tels que vécus à l’occasion de la cérémonie de l’investiture du Président Alassane Ouattara, à Yamoussoukro. Selon le comité d’organisation, 66 délégations et 21 chefs d’Etats et de gouvernements ont fait le déplacement pour apporter leur soutien au nouveau Président de la République ivoirienne. Aussi, les artistes ivoiriens qui ont voulu marquer d’une pierre blanche cet événement politique inédit, n’ont pas manqué à l’appel. Ils ont accompagné à travers des concerts éclatés à Abidjan et à Yamoussoukro, le Président de la République dans cette grande fête. Une pléiade d'artistes (près de 200, selon Noël Dourey, président de la sous-commission Concert) de tous genres ; chanteurs, peintres, comédiens, marionnettes, s'est déployée dans la capitale politique. Ainsi, les artistes, pour leur part, ont joué pleinement leur rôle en fêtant avec Ado. Ils ont témoigné leur reconnaissance et leur désir de tourner définitivement la page de ces années de crises. Les Patrons et Dj Arafat, ont mis le feu sur le Palais des Sports de Treichville. Ils ont égaillé tout le public venu célébrer l’investiture du cinquième Président de la République de Côte d’Ivoire. Des projections sur écrans géants de l'investiture ont eu lieu afin de permettre aux spectateurs de vivre et suivre la cérémonie en direct. A en croire nos sources à Yamoussoukro, la place Jean-Paul II a refusé du monde. Personne n’a voulu se faire conter l’évènement. La population et les nombreux invités venus pour suivre la cérémonie, ont vibré aux sons des 40 artistes qui ont effectué le déplacement à Yamoussoukro. Les artistes, avant de prester, ont à tour de rôle prôné la réconciliation nationale et la paix. Le titre de ‘‘ Bédié au secours’’ de N’Guess Bonsens a égayé la population. Par ailleurs, nos sources ont laissé entendre que de nouveaux maquis et autres restaurants modernes ont été créés circonstanciellement, avec pour certains, des appellations collant à l’événement. ‘‘Maquis Solutions’’, ‘‘Bar la Renaissance’ et autres noms étaient ce qu’on pouvait lire ce jour, dans ces espaces endiablés.
EUPHRATE DJAKO
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