Le président Nicolas Sarkozy est venu les mains remplies de promesses d’aides financières pour soutenir le régime Ouattara.
Le président Ouattara commence son pouvoir sous les meilleurs auspices. Il va bénéficier du soutien financier de la France qui a pris l’engagement d’effacer une ardoise importante pour relancer l’économie ivoirienne. Nicolas Sarkozy, en visite éclair samedi au 43ème Bima de Port Bouët, a fait la promesse d’apporter son appui dans le cadre de l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte). « La France mettra en place, conformément à ses engagements internationaux et après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte par la Côte d’Ivoire, un contrat de désendettement et de développement. Celui-ci sera d’un montant sans précédent puisqu’il dépassera 2 milliards d’euros », a-t-il pris l’engagement. Le locataire de l’Elysée ne s’est pas arrêté à cette promesse. Son pays va dégager des moyens « importants » pour financer des secteurs clés comme l’éducation et la formation professionnelle, les infrastructures, en plus de l’aide urgente apportée aux premières heures du régime Ouattara. La France va aider à la reforme de l’armée ivoirienne et maintiendra un effectif sur place pour assurer la protection de ses ressortissants, a rassuré le président Sarkozy. La coopération militaire entre les deux pays va se dérouler dans un nouvel accord débarrassé de tout « complexe » et de tout reflexe colonial, a affirmé le numéro français. Pour lui, la France ne pouvait pas rester les bras croisés devant le hold-up électoral de Laurent Gbagbo. « C’eût été se résigner à l’impuissance, alors que les Nations Unies avaient déployé des moyens considérables », a justifié le chef de l’exécutif de l’Hexagone. Il a également mis du baume au cœur de ses nombreux compatriotes qui ont effectué le déplacement à la base militaire de Port Bouët. Les Pme qui ont subi des dommages lors des manifestations anti-françaises de novembre 2004 et à la faveur de la crise postélectorale, vont bénéficier d’une aide. « L’Agence française de développement (Afd), en liaison avec les banques locales, soutiendra l’octroi, au cours des deux années à venir, de 100 millions d’euros de prêts aux Pme, grâce à des crédits bonifiés et des mécanismes de garantie », a annoncé le maître du palais de l’Elysée. Les auteurs du rapt, le 4 avril de ses deux compatriotes, ne restera pas impuni, a mis en garde celui qui foule pour la première fois le sol ivoirien. « On ne s’attaque pas impunément à un Français. Nous ne ménagerons aucun effort pour les retrouver, je l’espère, sains et saufs. Nous mettrons également tout en œuvre pour que soient identifiés et punis les auteurs e cet enlèvement abject », a martelé l’hôte d’une journée du président Ouattara. Il a eu droit à un accueil chaleureux de la part de ses compatriotes qui ont tenu à lui serrer la main et à poser avec lui à la fin de son intervention qui a duré une trentaine de minutes. « C’est un grand président. Je l’ai saluée et j’en suis très ravie », s’est réjouie une Française d’un certain âge.
Nomel Essis
Le président Ouattara commence son pouvoir sous les meilleurs auspices. Il va bénéficier du soutien financier de la France qui a pris l’engagement d’effacer une ardoise importante pour relancer l’économie ivoirienne. Nicolas Sarkozy, en visite éclair samedi au 43ème Bima de Port Bouët, a fait la promesse d’apporter son appui dans le cadre de l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte). « La France mettra en place, conformément à ses engagements internationaux et après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte par la Côte d’Ivoire, un contrat de désendettement et de développement. Celui-ci sera d’un montant sans précédent puisqu’il dépassera 2 milliards d’euros », a-t-il pris l’engagement. Le locataire de l’Elysée ne s’est pas arrêté à cette promesse. Son pays va dégager des moyens « importants » pour financer des secteurs clés comme l’éducation et la formation professionnelle, les infrastructures, en plus de l’aide urgente apportée aux premières heures du régime Ouattara. La France va aider à la reforme de l’armée ivoirienne et maintiendra un effectif sur place pour assurer la protection de ses ressortissants, a rassuré le président Sarkozy. La coopération militaire entre les deux pays va se dérouler dans un nouvel accord débarrassé de tout « complexe » et de tout reflexe colonial, a affirmé le numéro français. Pour lui, la France ne pouvait pas rester les bras croisés devant le hold-up électoral de Laurent Gbagbo. « C’eût été se résigner à l’impuissance, alors que les Nations Unies avaient déployé des moyens considérables », a justifié le chef de l’exécutif de l’Hexagone. Il a également mis du baume au cœur de ses nombreux compatriotes qui ont effectué le déplacement à la base militaire de Port Bouët. Les Pme qui ont subi des dommages lors des manifestations anti-françaises de novembre 2004 et à la faveur de la crise postélectorale, vont bénéficier d’une aide. « L’Agence française de développement (Afd), en liaison avec les banques locales, soutiendra l’octroi, au cours des deux années à venir, de 100 millions d’euros de prêts aux Pme, grâce à des crédits bonifiés et des mécanismes de garantie », a annoncé le maître du palais de l’Elysée. Les auteurs du rapt, le 4 avril de ses deux compatriotes, ne restera pas impuni, a mis en garde celui qui foule pour la première fois le sol ivoirien. « On ne s’attaque pas impunément à un Français. Nous ne ménagerons aucun effort pour les retrouver, je l’espère, sains et saufs. Nous mettrons également tout en œuvre pour que soient identifiés et punis les auteurs e cet enlèvement abject », a martelé l’hôte d’une journée du président Ouattara. Il a eu droit à un accueil chaleureux de la part de ses compatriotes qui ont tenu à lui serrer la main et à poser avec lui à la fin de son intervention qui a duré une trentaine de minutes. « C’est un grand président. Je l’ai saluée et j’en suis très ravie », s’est réjouie une Française d’un certain âge.
Nomel Essis