Plus jamais ça ! On s’attendait à une cérémonie savamment orchestrée et minutée. On a eu droit à une série de couacs qui entachent, avouons-le, le prestige de l’événement. Samedi, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, la cérémonie d’investiture du Président de la République a été émaillée d’imperfections, qui frisaient parfois la gaffe. Le désordre constaté lors de la remise des cartons d’invitation donnait déjà des signes d’inquiétude. Cela, malheureusement n’an pas manqué. Et la cérémonie en a pris un coup.
D’abord, elle a commencé avec un immense retard. Initialement prévue pour 10h30, elle n’a débuté qu’à 12h20. Ce qui contraste avec la ponctualité légendaire du Président Ouattara. Ce n’est pas tout. L’accès de la salle a été incroyablement interdit aux photographes de la presse nationale, pour ne laisser entrer que ceux des agences de presse internationales. Des cadreurs des télés internationales et même ceux qui accompagnaient le Président nigérian Goodluck Jonathan ont été éconduits à la porte.
Une décision invraisemblable, pour ne pas dire incongrue quand on sait l’importance que le Chef de l’Etat accorde à la presse aussi bien d’ici que d’ailleurs. Cela est d’autant plus incompréhensible que les médias ont largement contribué à la promotion de cet événement, suscitant ainsi la ferveur populaire qui régnait à Yamoussoukro et dans une bonne partie du pays.
Ensuite, dans la salle, le protocole a très vite montré ses limites. L’entrée n’a pas été assez bien filtrée. Et tous les sièges ont été rapidement occupés, souvent par des personnes qui n’avaient rien à y faire. Conséquence : des diplomates, qui avaient pourtant reçu des cartons d’invitations VIP, et des délégations étrangères se sont retrouvées debout pendant toute la cérémonie. Avec tout ce que cela comporte comme désagrément.
De plus, les allées et couloirs étaient bondés de monde, si bien que les chefs d’Etat avaient du mal à se frayer un chemin. Le président Wade a dû patienter quelques minutes avant de pouvoir rejoindre son siège. Autre couac patent, l’arrêt inopiné de la marche vers le podium, du drapeau national tenu par des élèves de l’EMPT, qui ont dû s’immobiliser, tout simplement parce que le chemin était obstrué. A cela s’ajoute l’exiguïté de la salle. Celle-ci, manifestement, était trop petite pour un événement d’une telle envergure, qui, plus est, enregistrait la présence de pas moins de 20 chefs d’Etat. On n’oublie pas enfin, les balbutiements de la Voix Off, qui faisait office de maître de cérémonie. Si elle ne confondait pas Raïla Odinga, pourtant Premier ministre, au président kenyan, elle n’annonçait simplement pas certaines délégations qui faisaient leur entrée dans la salle. Inadmissible à ce niveau.
On espérait une grande organisation, on a eu droit à une prestation très moyenne. La Côte d’Ivoire méritait mieux que ça. Vraiment !
Y. Sangaré, envoyé spécial
D’abord, elle a commencé avec un immense retard. Initialement prévue pour 10h30, elle n’a débuté qu’à 12h20. Ce qui contraste avec la ponctualité légendaire du Président Ouattara. Ce n’est pas tout. L’accès de la salle a été incroyablement interdit aux photographes de la presse nationale, pour ne laisser entrer que ceux des agences de presse internationales. Des cadreurs des télés internationales et même ceux qui accompagnaient le Président nigérian Goodluck Jonathan ont été éconduits à la porte.
Une décision invraisemblable, pour ne pas dire incongrue quand on sait l’importance que le Chef de l’Etat accorde à la presse aussi bien d’ici que d’ailleurs. Cela est d’autant plus incompréhensible que les médias ont largement contribué à la promotion de cet événement, suscitant ainsi la ferveur populaire qui régnait à Yamoussoukro et dans une bonne partie du pays.
Ensuite, dans la salle, le protocole a très vite montré ses limites. L’entrée n’a pas été assez bien filtrée. Et tous les sièges ont été rapidement occupés, souvent par des personnes qui n’avaient rien à y faire. Conséquence : des diplomates, qui avaient pourtant reçu des cartons d’invitations VIP, et des délégations étrangères se sont retrouvées debout pendant toute la cérémonie. Avec tout ce que cela comporte comme désagrément.
De plus, les allées et couloirs étaient bondés de monde, si bien que les chefs d’Etat avaient du mal à se frayer un chemin. Le président Wade a dû patienter quelques minutes avant de pouvoir rejoindre son siège. Autre couac patent, l’arrêt inopiné de la marche vers le podium, du drapeau national tenu par des élèves de l’EMPT, qui ont dû s’immobiliser, tout simplement parce que le chemin était obstrué. A cela s’ajoute l’exiguïté de la salle. Celle-ci, manifestement, était trop petite pour un événement d’une telle envergure, qui, plus est, enregistrait la présence de pas moins de 20 chefs d’Etat. On n’oublie pas enfin, les balbutiements de la Voix Off, qui faisait office de maître de cérémonie. Si elle ne confondait pas Raïla Odinga, pourtant Premier ministre, au président kenyan, elle n’annonçait simplement pas certaines délégations qui faisaient leur entrée dans la salle. Inadmissible à ce niveau.
On espérait une grande organisation, on a eu droit à une prestation très moyenne. La Côte d’Ivoire méritait mieux que ça. Vraiment !
Y. Sangaré, envoyé spécial