Pendant deux nuits, vendredi 20 et samedi 21 mai, de nombreux artistes ivoiriens ont donné un cachet particulier à l'investiture du président Alassane Ouattara. Il s'agit entre autres, d'Ismaël Isaac (reggae-man), Mawa Traoré, Aboutou Roots, Hamed Chala, Billy Billy, les Garagistes et le Magicien ont contribué à leur manière, à cette fête. La population de Yamoussoukro fatiguée de la crise, a voulu oublier un temps soit peu, les affres de la guerre. Durant deux nuits, la place Jean-Paul II, où s'est déroulé ce concert géant, était devenue exiguë. Elle a même refusé le public sorti de tous les quartiers, et villages de la capitale politique. Adultes, femmes, hommes et surtout jeunes ont pris d'assaut cette place historique et bénie par le Papa Jean-Paul II en 1982, lors de son premier voyage à Yamoussoukro, sur invitation du président Félix Houphouët-Boigny, dont le nom et la renommée restent gravés dans la mémoire de ceux qui l'ont vu et connu. Un podium en aluminium dressé pour la circonstance avec des projecteurs et jeux de lumière, des haut-parleurs de plus de 500 Watt, une décoration scintillante ont donné une beauté captivante à la fête. Personne ne voulait se faire conter les faits. Tous et toutes ont dansé aux pas et aux sons du reggae, zouglou, et le coupé-décalé. Mais surtout au pas de la musique manding de l'idole des femmes Mawa Traoré.
A travers la ville, il y avait de nombreux points chauds où ceux qui ne s'étaient pas rendus à la place Jean-Paul II, ont choisi pour s'égayer. C'est le cas à la gare routière, au château d'eau, à l'immeuble Zaher où les sociétés de téléphonie mobile ont installés des podiums très animés. En tout cas, Yamoussoukro n'oubliera pas de si tôt ce moment historique.
Jacquelin Mintoh
A travers la ville, il y avait de nombreux points chauds où ceux qui ne s'étaient pas rendus à la place Jean-Paul II, ont choisi pour s'égayer. C'est le cas à la gare routière, au château d'eau, à l'immeuble Zaher où les sociétés de téléphonie mobile ont installés des podiums très animés. En tout cas, Yamoussoukro n'oubliera pas de si tôt ce moment historique.
Jacquelin Mintoh