Alassane Ouattara a été intronisé, samedi dernier, à Yamoussoukro, en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de plusieurs milliers de personnes.
Certes, avec les hôtes de marque qu’il attendait à Yamoussoukro, Alassane Ouattara avait souhaité que son investiture se déroule dans la sobriété, en hommage aux disparus des violences post-électorales. Mais, c’était sans compter avec l’impatience des Ivoiriens, de renouer avec les grands moments de fêtes. Depuis le lever du jour, l’esplanade de la Fondation Félix Houphouet-Boigny avait déjà été prise d’assaut par une foule en délire qui ne jurait que par l’espoir suscité par son nouveau président, Alassane Ouattara. Ceux qui se sont risqués à arriver sur le lieu de l’investiture après 8 heures, se sont contentés de suivre la cérémonie de loin, notamment depuis le quartier Dioulabougou. Le décor à l’extérieur était quasiment le même, à l’intérieur de la fondation. Déjouant la vigilance de la sécurité et des hôtesses, plusieurs militants et autres cadres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition politique qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir), ont réussi la prouesse d’accéder aux salles de la fondation. Les plus téméraires se sont même fait une place dans la salle Vip où avait lieu l’intronisation du président du Rassemblement des républicains (Rdr), en qualité de nouveau chef de l’exécutif ivoirien. Il leur a suffi de se ‘’cacher’’ sous le manteau des personnalités ivoiriennes qui ont commencé à arriver à la fondation dès 8 heures 30, pour réussir leur coup. Entre autres personnalités ivoiriennes dont l’arrivée à la fondation ne passera pas inaperçue, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, Henriette Dagri-Diabaté, grande chancelière, Youssouf Bakayoko, Henri Konan Bédié, ancien président de la République, et son épouse. Le même enthousiasme a accompagné l’arrivée dans la salle d’investiture, du ministre français des Affaires étrangères, Alain Jupé, du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, des présidents burkinabé, Blaise Compaoré, nigérian, Goodluck Johnatan, français, Nicoals Sarkozy. A l’applaudimètre, celui-ci a été la vedette de la cérémonie d’intronisation d’Alassane Ouattara, arrivé à la fondation, accompagné de son épouse, Dominique, aux environ de 11 heures 40. Soit avec un retard de plus d’une heure. Après avoir reçu les honneurs militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il est accueilli dans la ferveur, aussi bien par ses partisans que ses autres convives. Démarre alors l’investiture, ponctuée par trois interventions majeures. C’est le maire de Yamoussoukro, Jean Kacou Gnrangbé qui a droit, premier, à la parole, pour souhaiter l’ ‘’akwaba‘’ à tous les hôtes de la capitale politique ivoirienne. Vint ensuite le tour de la grande chancelière, Henriette Dagri-Diabaté de monter sur scène, pour le moment solennel de la cérémonie. Elle mit un point d’honneur à rendre hommage à Alassane Ouattara pour avoir fait d’elle, la secrétaire générale du Rdr, c’est-à-dire sa compagne de lutte, et la personnalité chargée de l’introniser. « La victoire de ce jour, nous la devons, certes à tous les Ivoiriens épris de justice et de démocratie mais, nous la devons avant tout, à vos qualités personnelles. Aujourd’hui, le plus pénible est passé mais le plus difficile reste à faire », a-t-elle déclaré. C’est après avoir sacrifié à ce devoir de reconnaissance et dit la formule sacramentelle que ‘’tantie’’ Henriette a porté le grand-collier à Alassane Ouattara. Cette parure complète ainsi ses attributs de chef de l’Etat et président de la République de Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara a eu des mots de remerciement adressés, une fois de plus à tous ceux qui ont contribué à le faire asseoir dans le fauteuil présidentiel, même s’il a royalement ignoré le Premier ministre, Guillaume Soro, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko et le premier secrétaire général du Rdr, Djéni Kobina. « Cette consécration est la vôtre, cette investiture est votre victoire, la victoire du peuple souverain. Je me sens également animé d’un devoir de gratitude envers le monde entier qui a fait preuve d’un formidable élan de solidarité pour le triomphe de la démocratie », s’est-il montré reconnaissant, surtout à l’endroit de Nicolas Sarkozy, de Blaise Compaoré (Facilitateur du compromis inter-ivoirien qui a débouché sur l’élection d’Alassane Ouattara), de Goodluck Sarkozy, de Barack Obama (président des Etats Unis d’Amérique) et, de son allié politique, Henri Konan Bédié. Outre les remerciements, Alassane Ouattara s’est de nouveau engagé à rassembler les Ivoiriens, en vue de rebâtir la Côte d’Ivoire.
Après avoir pris cet engagement puis posé pour la photo de famille avec les 21 chefs d’Etat, les chefs de gouvernement et le Secrétaire général de l’Onu, Alassane Ouattara a convié ses hôtes sur l’esplanade de la fondation. C’est de là qu’ils suivront les défilés militaires, ponctués par les 101 coups de canon.
L’investiture d’Alassane Ouattara à Yamoussoukro s’est achevée par une messe à la Basilique Notre-Dame de la paix et par un dîner privé à la résidence des Boigny, en l’honneur des invités de marque du couple présidentiel ivoirien.
Selon les Yamsois, il faut remonter aux années fastes du règne du père de la nation, Félix Houphouet-Boigny, pour se remémorer l’effervescence qui a été vécue, trois jours durant, dans la capitale politique ivoirienne.
Marc Dossa, envoyé spécial
à Yamoussoukro
Certes, avec les hôtes de marque qu’il attendait à Yamoussoukro, Alassane Ouattara avait souhaité que son investiture se déroule dans la sobriété, en hommage aux disparus des violences post-électorales. Mais, c’était sans compter avec l’impatience des Ivoiriens, de renouer avec les grands moments de fêtes. Depuis le lever du jour, l’esplanade de la Fondation Félix Houphouet-Boigny avait déjà été prise d’assaut par une foule en délire qui ne jurait que par l’espoir suscité par son nouveau président, Alassane Ouattara. Ceux qui se sont risqués à arriver sur le lieu de l’investiture après 8 heures, se sont contentés de suivre la cérémonie de loin, notamment depuis le quartier Dioulabougou. Le décor à l’extérieur était quasiment le même, à l’intérieur de la fondation. Déjouant la vigilance de la sécurité et des hôtesses, plusieurs militants et autres cadres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition politique qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir), ont réussi la prouesse d’accéder aux salles de la fondation. Les plus téméraires se sont même fait une place dans la salle Vip où avait lieu l’intronisation du président du Rassemblement des républicains (Rdr), en qualité de nouveau chef de l’exécutif ivoirien. Il leur a suffi de se ‘’cacher’’ sous le manteau des personnalités ivoiriennes qui ont commencé à arriver à la fondation dès 8 heures 30, pour réussir leur coup. Entre autres personnalités ivoiriennes dont l’arrivée à la fondation ne passera pas inaperçue, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, Henriette Dagri-Diabaté, grande chancelière, Youssouf Bakayoko, Henri Konan Bédié, ancien président de la République, et son épouse. Le même enthousiasme a accompagné l’arrivée dans la salle d’investiture, du ministre français des Affaires étrangères, Alain Jupé, du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, des présidents burkinabé, Blaise Compaoré, nigérian, Goodluck Johnatan, français, Nicoals Sarkozy. A l’applaudimètre, celui-ci a été la vedette de la cérémonie d’intronisation d’Alassane Ouattara, arrivé à la fondation, accompagné de son épouse, Dominique, aux environ de 11 heures 40. Soit avec un retard de plus d’une heure. Après avoir reçu les honneurs militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il est accueilli dans la ferveur, aussi bien par ses partisans que ses autres convives. Démarre alors l’investiture, ponctuée par trois interventions majeures. C’est le maire de Yamoussoukro, Jean Kacou Gnrangbé qui a droit, premier, à la parole, pour souhaiter l’ ‘’akwaba‘’ à tous les hôtes de la capitale politique ivoirienne. Vint ensuite le tour de la grande chancelière, Henriette Dagri-Diabaté de monter sur scène, pour le moment solennel de la cérémonie. Elle mit un point d’honneur à rendre hommage à Alassane Ouattara pour avoir fait d’elle, la secrétaire générale du Rdr, c’est-à-dire sa compagne de lutte, et la personnalité chargée de l’introniser. « La victoire de ce jour, nous la devons, certes à tous les Ivoiriens épris de justice et de démocratie mais, nous la devons avant tout, à vos qualités personnelles. Aujourd’hui, le plus pénible est passé mais le plus difficile reste à faire », a-t-elle déclaré. C’est après avoir sacrifié à ce devoir de reconnaissance et dit la formule sacramentelle que ‘’tantie’’ Henriette a porté le grand-collier à Alassane Ouattara. Cette parure complète ainsi ses attributs de chef de l’Etat et président de la République de Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara a eu des mots de remerciement adressés, une fois de plus à tous ceux qui ont contribué à le faire asseoir dans le fauteuil présidentiel, même s’il a royalement ignoré le Premier ministre, Guillaume Soro, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko et le premier secrétaire général du Rdr, Djéni Kobina. « Cette consécration est la vôtre, cette investiture est votre victoire, la victoire du peuple souverain. Je me sens également animé d’un devoir de gratitude envers le monde entier qui a fait preuve d’un formidable élan de solidarité pour le triomphe de la démocratie », s’est-il montré reconnaissant, surtout à l’endroit de Nicolas Sarkozy, de Blaise Compaoré (Facilitateur du compromis inter-ivoirien qui a débouché sur l’élection d’Alassane Ouattara), de Goodluck Sarkozy, de Barack Obama (président des Etats Unis d’Amérique) et, de son allié politique, Henri Konan Bédié. Outre les remerciements, Alassane Ouattara s’est de nouveau engagé à rassembler les Ivoiriens, en vue de rebâtir la Côte d’Ivoire.
Après avoir pris cet engagement puis posé pour la photo de famille avec les 21 chefs d’Etat, les chefs de gouvernement et le Secrétaire général de l’Onu, Alassane Ouattara a convié ses hôtes sur l’esplanade de la fondation. C’est de là qu’ils suivront les défilés militaires, ponctués par les 101 coups de canon.
L’investiture d’Alassane Ouattara à Yamoussoukro s’est achevée par une messe à la Basilique Notre-Dame de la paix et par un dîner privé à la résidence des Boigny, en l’honneur des invités de marque du couple présidentiel ivoirien.
Selon les Yamsois, il faut remonter aux années fastes du règne du père de la nation, Félix Houphouet-Boigny, pour se remémorer l’effervescence qui a été vécue, trois jours durant, dans la capitale politique ivoirienne.
Marc Dossa, envoyé spécial
à Yamoussoukro