Il fallait vivre l’évènement pour en mesurer toute sa grandeur et toute sa splendeur. L’investiture du président Alassane Ouattara a tenu ses promesses, toutes ses promesses, surtout en ce qui concerne la mobilisation. Avec des délégations venues de partout en Côte d’Ivoire. Hommes, femmes, jeunes et vieillards, personne n’a voulu manquer ce rendez-vous historique. Chacun a voulu vivre ces moments de « ses propres yeux ». C’est pourquoi, c’est très tôt le matin que cette grande mobilisation a commencé à se faire sentir. A 8h déjà, le site de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, où plusieurs centaines de personnes ont préféré passer la nuit, était plein à craquer. Les 60.000 chaises installées pour la circonstance, semblaient insignifiantes. « Aujourd’hui, c’est le jour de notre jour. Vivre ces instances est le plus beau cadeau que Dieu nous offre en ce moment », exulte le jeune Kouamé Evariste. Etudiant de son état, il a fait le déplacement de Yamoussoukro avec des amis. « Nous l’avons fait dans le seul but de pouvoir dire, un jour à nos enfants, que nous aussi, nous avons assisté à la cérémonie marquant la naissance d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Cette Côte d’Ivoire de paix, de développement, de justice et de prospérité », soutient-il. Comme lui, dame Koné Karidja non plus n’a pas voulu, sous aucun prétexte, rater ce moment historique. « J’ai passé la nuit ici (en face de l’esplanade de la Fondation, ndlr). Je l’ai fait sans remords, pour mon président », dit-elle avec joie. A ce monde fou, à l’intérieur et dans les environs de la Fondation, sont venus s’ajouter des hommes et femmes dont les convois venaient d’arriver à Yamoussoukro, juste avant le démarrage effectif de la cérémonie. Majoritairement vêtus de pagnes et tee-shirts à l’effigie du tout nouveau président de la République, ces populations sont venues massivement faire le ‘’show’’ de la victoire et célébrer la nouvelle Côte d’Ivoire.
Au centre-ville également, loin de la Fondation, plusieurs personnes ont préféré se masser tout au long du trajet emprunté par les différents cortèges présidentiels. Cela, du carrefour ‘’Morofè’’, en provenance de l’aéroport, jusqu’au dernier virage menant directement à la Fondation. Deux cordons parallèles qui n’ont cessé de vibrer chaque fois que les cortèges des officiels, notamment des Chefs d’Etat, faisaient leur apparition. Des cortèges bien menés par des ‘’flèches’’ de motards de la Gendarmerie Nationale. Et à chaque fois, ces officiels ont été accueillis par des tonnerres d’applaudissements. Une façon pour l’ensemble des Ivoiriens qui ont fait le déplacement sur Yamoussoukro, de souhaiter le traditionnel ‘’Akwaba’’ à leurs hôtes de marque.
Diawara Samou
(Envoyé spécial)
Au centre-ville également, loin de la Fondation, plusieurs personnes ont préféré se masser tout au long du trajet emprunté par les différents cortèges présidentiels. Cela, du carrefour ‘’Morofè’’, en provenance de l’aéroport, jusqu’au dernier virage menant directement à la Fondation. Deux cordons parallèles qui n’ont cessé de vibrer chaque fois que les cortèges des officiels, notamment des Chefs d’Etat, faisaient leur apparition. Des cortèges bien menés par des ‘’flèches’’ de motards de la Gendarmerie Nationale. Et à chaque fois, ces officiels ont été accueillis par des tonnerres d’applaudissements. Une façon pour l’ensemble des Ivoiriens qui ont fait le déplacement sur Yamoussoukro, de souhaiter le traditionnel ‘’Akwaba’’ à leurs hôtes de marque.
Diawara Samou
(Envoyé spécial)