En cette journée mémorable du 21 mai 2011, date de l'investiture du Dr. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, à l'issue de l'élection du 28 novembre 2010 et en ma qualité de Grande chancelière de l'Ordre national, j'aurai tout à l'heure l'insigne honneur de remettre solennellement à Son Excellence M. le Président de la République, les attributs de sa distinction. Le choix de Mme Diabaté comme Grande chancelière n'est pas anodin. La fonction de grand chancelier était jusqu'ici assurée en Côte d'Ivoire comme dans la plupart des pays d'ailleurs, par des hommes, parfois même par les seuls militaires. C'est donc vous, M. le Président qui, pour la première fois dans notre pays, venez de confier cette charge à une femme. C'est aussi vous M. le Président qui, en 1990, aviez choisi, pour la première fois une femme pour occuper le Ministère de la Justice, un ministère de souveraineté. C'est encore vous qui, pour la première fois, en 1998, aviez nommé au poste de Secrétaire général de votre parti, une femme. C'est enfin vous qui, il y a quelques jours, aviez rappelé que vous tenez et croyez fermement au rôle primordial de la femme dans la Côte d'Ivoire nouvelle.
Chères sœurs, Chères filles, ma nomination n'est donc pas un simple coup d'éclat. C'est le signe d'une politique volontaire et réfléchie de M. le Président de la République. A nous de prouver que nous méritons cette confiance.
Mme et Messieurs les Présidents, Mmes et Messieurs, le geste que je vais accomplir tout à l'heure est lui aussi chargé de symboles. En effet, en évoquant les raisons pour lesquelles vous me proposiez la fonction de Grand Chancelier, vous aviez dit, d'une voix pleine d'émotion retenue; cette phrase que je n'oublierai jamais: «Tantie, je tiens à ce que ce soit toi qui me passe autour du cou le grand collier de l'Ordre national». Vous n'aviez pas expliqué pourquoi, ce n'était pas nécessaire. J'ai vu aussitôt défiler dans ma mémoire le film de ces longues années de lutte où notre devise était: «Ensemble se battre, convaincre et gagner». Ni les humiliations, ni les privations, ni la prison ni même la mort, n'ont découragé vos compagnons. Vous-même M. le Président, vous avez tout vu, tout vécu, tout subi, avec hauteur, dignité, patience, endurance et persévérance. La victoire de ce jour, nous la devons certes à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens épris de justice et de démocratie, mais nous la devons avant tout, à vos qualités personnelles d'homme de pardon et de paix. Félicitations M. le Président !
Aujourd'hui, le plus pénible est passé et nous avons raison de nous en réjouir. Mais, le plus difficile reste à faire. Vous avez encore besoin de toutes les forces physiques, morales et intellectuelles de la Nation pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire et la réconciliation de tous les enfants de notre cher pays. Pour cela aussi, M. le Président, vous pouvez compter sur toutes vos sœurs et tous vos frères. Nous sommes là, fidèles à vos côtés, prêts pour le service.
Bon courage! M. le Président.
Chères sœurs, Chères filles, ma nomination n'est donc pas un simple coup d'éclat. C'est le signe d'une politique volontaire et réfléchie de M. le Président de la République. A nous de prouver que nous méritons cette confiance.
Mme et Messieurs les Présidents, Mmes et Messieurs, le geste que je vais accomplir tout à l'heure est lui aussi chargé de symboles. En effet, en évoquant les raisons pour lesquelles vous me proposiez la fonction de Grand Chancelier, vous aviez dit, d'une voix pleine d'émotion retenue; cette phrase que je n'oublierai jamais: «Tantie, je tiens à ce que ce soit toi qui me passe autour du cou le grand collier de l'Ordre national». Vous n'aviez pas expliqué pourquoi, ce n'était pas nécessaire. J'ai vu aussitôt défiler dans ma mémoire le film de ces longues années de lutte où notre devise était: «Ensemble se battre, convaincre et gagner». Ni les humiliations, ni les privations, ni la prison ni même la mort, n'ont découragé vos compagnons. Vous-même M. le Président, vous avez tout vu, tout vécu, tout subi, avec hauteur, dignité, patience, endurance et persévérance. La victoire de ce jour, nous la devons certes à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens épris de justice et de démocratie, mais nous la devons avant tout, à vos qualités personnelles d'homme de pardon et de paix. Félicitations M. le Président !
Aujourd'hui, le plus pénible est passé et nous avons raison de nous en réjouir. Mais, le plus difficile reste à faire. Vous avez encore besoin de toutes les forces physiques, morales et intellectuelles de la Nation pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire et la réconciliation de tous les enfants de notre cher pays. Pour cela aussi, M. le Président, vous pouvez compter sur toutes vos sœurs et tous vos frères. Nous sommes là, fidèles à vos côtés, prêts pour le service.
Bon courage! M. le Président.
