A présent, nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour parler de la réconciliation, passage que le Président de la République trouve obligatoire pour une bonne gestion du pays. Il y en qui en parlent en souhaitant véritablement, que cette réconciliation se fasse. Parce qu’ils aiment leur pays. Parce qu’ils sont fatigués des conflits fratricides. Par contre, il y en a qui, secrètement, souhaite que le nouveau locataire de notre palais, échoue dans cette entreprise salvatrice. Ceux-là, vous l’imaginez aisément, sont les orphelins de l’ancien régime. De toutes leurs âmes, ils espèrent que le chef de l’Etat issu des rangs des Houphouétistes, ne parvienne pas à faire asseoir les Ivoiriens autour d’une même table pour discuter, enterrer leurs rancunes et fumer le calumet de la paix. Or, le disciple d’Houphouët-Boigny, chantre de la paix, ne peut pas échouer dans cette entreprise. La paix, pour l’obtenir, il faut la vouloir. Le nouveau président de la République, veut la réconciliation. La preuve, depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir que le chef de la refondation voulait confisquer, il tient un discours de rassemblement, un discours de conciliation, de pardon. Il parle au nom des Ivoiriens, il parle à tous les Ivoiriens. Il parle pour tous les Ivoiriens. Si son cœur était rempli de haine, s’il avait voulu se venger de quelque chose, il aurait fait réserver un autre sort aux prisonniers. Ils auraient eu droit à un autre traitement. Les militaires savent qu’avant de lancer l’assaut contre celui qui refusait de respecter la volonté populaire, l’ordre était de le capturer vivant. Il n’a pas parlé comme lui qui, en 2002, ordonnait à ses soldats allant au front qu’il ne voulait pas de prisonniers. Ce qui, en langage militaire, veut dire tuer tous ceux qui seront faits prisonniers. C’est justement parce qu’il ne se venger de rien que l’Houphouétiste veut traduire son ancien adversaire devant les tribunaux. Si ce dernier n’a rien fait, il sera acquitté. Si la justice le reconnaît coupable ou responsables de quelques manquements ou crimes, il paiera selon la loi. Ce ne serait pas justice que de sortir le chef de la refondation et ses camarades des griffes de la justice. La réconciliation ne peut se faire que si les victimes ont l’intime conviction que l’Etat, par l’entremise de la justice, a reconnu leurs douleurs, leurs souffrances et veut les torts. Soulagés, ces citoyens peuvent alors pardonner à certains des leurs qui leur ont fait tant de mal. Que ceux qui militent, aujourd’hui en faveur de la libération des prisonniers de l’après-crise électorale, n’oublient pas qu’n face, il y a des hommes et des femmes qui sont meurtris dans leur chair. Ils méritent aussi que la société ait de la compassion pour eux. D’ailleurs, l’impunité n’a jamais été un facteur d’évolution sociale. Bien au contraire. Or, c’est à cela que les avocats-défenseurs de l’ancien chef de l’Etat invitent le président de la République
Trait d’esprit : Notre Justice !
Elle n’est pas rassurante. Elle crée l’insécurité. Notre justice. Cour suprême. Mister Tia est à la retraite. Quelque chose doit changer. L’Institution doit réconcilier les Ivoiriens. Pour que « je jure d’exercer ma mission en toute impartialité(…) ne soit pas une simple formule. Mister Koné. Les Ivoiriens te regardent. A l’épreuve du terrain. Ne pas tuer le grand espoir…
Coulibaly B.
Trait d’esprit : Notre Justice !
Elle n’est pas rassurante. Elle crée l’insécurité. Notre justice. Cour suprême. Mister Tia est à la retraite. Quelque chose doit changer. L’Institution doit réconcilier les Ivoiriens. Pour que « je jure d’exercer ma mission en toute impartialité(…) ne soit pas une simple formule. Mister Koné. Les Ivoiriens te regardent. A l’épreuve du terrain. Ne pas tuer le grand espoir…
Coulibaly B.