Une initiative pour dissiper doutes et inquiétudes. Le directeur du Bureau Ivoirien pour la Promotion de l'Intégration africaine (BIPIA) a échangé, jeudi dernier dans ses locaux situés à Cocody-Deux Plateaux-Les Vallons, avec les ressortissants de la CEDEAO vivant en Côte d'Ivoire. Il s'agissait pour eux de faire un tour d'horizon de leurs préoccupations. Ainsi, les représentants des différentes communautés CEDEAO ont la plaidé pour qu'un terme soit mis aux tracasseries dont ils sont victimes, notamment le harcèlement et le racket sur les routes des forces de l'ordre qui les dépouillent régulièrement de leurs biens. De même, ils ont regretté la non réglementation de la circulation des étrangers sur le sol ivoirien. Toute chose qui favorise les abus dont ils ont victimes. Aussi ont-ils souhaité que l'intégration tantôt prônée dans les discours soit effectivement une réalité sur le terrain.
De son côté, le Pr David Musa Soro a reconnu que des textes ont été bien élaborés, mais posent problème dans leur effectivité. « On subit des tracasseries souvent par ignorance de l'agent », a-t-il fait savoir. Ensuite, il a préconisé le passage d'une intégration des Etats à celle des peuples, à l'orée 2020. « Il faut développer la notion de citoyen communautaire », a préconisé le Pr Soro, car, arguera t-il, « il n'y a pas de développement dans une logique micro nationaliste. La nationalité doit devenir source d'enrichissement. Si on veut se développer, il faut traduire en actes l'engagement d'intégration pris par nos Etats».
Ensuite, il a annoncé que sa structure initiera début juin une visite des communautés de la sous-région vivant en Côte d'Ivoire. Avant de rassurer ses invités que plus jamais le vivre ensemble ne sera mis en difficultés.
Y. Sangaré
De son côté, le Pr David Musa Soro a reconnu que des textes ont été bien élaborés, mais posent problème dans leur effectivité. « On subit des tracasseries souvent par ignorance de l'agent », a-t-il fait savoir. Ensuite, il a préconisé le passage d'une intégration des Etats à celle des peuples, à l'orée 2020. « Il faut développer la notion de citoyen communautaire », a préconisé le Pr Soro, car, arguera t-il, « il n'y a pas de développement dans une logique micro nationaliste. La nationalité doit devenir source d'enrichissement. Si on veut se développer, il faut traduire en actes l'engagement d'intégration pris par nos Etats».
Ensuite, il a annoncé que sa structure initiera début juin une visite des communautés de la sous-région vivant en Côte d'Ivoire. Avant de rassurer ses invités que plus jamais le vivre ensemble ne sera mis en difficultés.
Y. Sangaré