Abidjan – L’organisation internationale de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW) appelle l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à intensifier sa présence à la frontière ivoiro-libérienne à la suite de l’attaque, dans la nuit du 15 au 16 septembre, des localités de Zriglo et de Nigré qui a fait officiellement 23 morts.
Des hommes armés, présumés partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ont attaqué pour la deuxième fois, en deux mois, une zone proche de la frontière libérienne, tuant hommes, femmes et enfants, indique Human Rights Watch dans un communiqué dont copie est parvenue mercredi à l’AIP.
"Ces groupes armés semblent déterminés à semer le chaos et la destruction dans des communautés qui ont déjà beaucoup souffert de la crise meurtrière qu’a connue la Côte d’Ivoire après les élections", a affirmé le directeur de la division Afrique de Human Rights Watch, Daniel Bekele, exhortant l’Onuci à renforcer la présence de ses troupes dans cette région historiquement instable et à intensifier ses patrouilles sur les routes secondaires, de manière à améliorer la sécurité des populations locales.
"Les missions de maintien de la paix de l’ONU en Côte d’Ivoire et au Liberia doivent apporter leur aide aux autorités nationales pour prévenir d’autres bains de sang", a insisté M. Bekele.
Selon Human Rights Watch, citant le ministère de la Défense, 19 immigrés ouest-africains et deux soldats des Forces républicaines se trouvaient parmi les victimes de cette deuxième attaque après un premier raid survenu dans la région le 18 juillet et qui a fait au moins huit morts.
Le 10 septembre, le président Ouattara a assisté à un mini-sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour discuter des problèmes de sécurité sur la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire et de sa perméabilité historique aux flux de mercenaires, de miliciens et d’armes légères, rappelle-t-on.
L’organisation internationale a appelé les missions de l’ONU à intensifier leurs patrouilles sur les routes secondaires proches de la frontière et à assurer une bonne communication entre les commandants des forces de maintien de la paix de Côte d’Ivoire et du Libéria.
"Les forces armées de Côte d’Ivoire doivent s’assurer que tous ceux qui ont participé à ces attaques, quelle que soit leur allégeance politique, soient confrontés à leurs victimes dans un tribunal et non pas exécutés sans autre forme de procès, comme cela a trop souvent été le cas dans le cadre de la crise ivoirienne", a conclu Daniel Bekele.
(AIP)
kp
Des hommes armés, présumés partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ont attaqué pour la deuxième fois, en deux mois, une zone proche de la frontière libérienne, tuant hommes, femmes et enfants, indique Human Rights Watch dans un communiqué dont copie est parvenue mercredi à l’AIP.
"Ces groupes armés semblent déterminés à semer le chaos et la destruction dans des communautés qui ont déjà beaucoup souffert de la crise meurtrière qu’a connue la Côte d’Ivoire après les élections", a affirmé le directeur de la division Afrique de Human Rights Watch, Daniel Bekele, exhortant l’Onuci à renforcer la présence de ses troupes dans cette région historiquement instable et à intensifier ses patrouilles sur les routes secondaires, de manière à améliorer la sécurité des populations locales.
"Les missions de maintien de la paix de l’ONU en Côte d’Ivoire et au Liberia doivent apporter leur aide aux autorités nationales pour prévenir d’autres bains de sang", a insisté M. Bekele.
Selon Human Rights Watch, citant le ministère de la Défense, 19 immigrés ouest-africains et deux soldats des Forces républicaines se trouvaient parmi les victimes de cette deuxième attaque après un premier raid survenu dans la région le 18 juillet et qui a fait au moins huit morts.
Le 10 septembre, le président Ouattara a assisté à un mini-sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour discuter des problèmes de sécurité sur la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire et de sa perméabilité historique aux flux de mercenaires, de miliciens et d’armes légères, rappelle-t-on.
L’organisation internationale a appelé les missions de l’ONU à intensifier leurs patrouilles sur les routes secondaires proches de la frontière et à assurer une bonne communication entre les commandants des forces de maintien de la paix de Côte d’Ivoire et du Libéria.
"Les forces armées de Côte d’Ivoire doivent s’assurer que tous ceux qui ont participé à ces attaques, quelle que soit leur allégeance politique, soient confrontés à leurs victimes dans un tribunal et non pas exécutés sans autre forme de procès, comme cela a trop souvent été le cas dans le cadre de la crise ivoirienne", a conclu Daniel Bekele.
(AIP)
kp