Le président ivoirien Alassane Ouattara a promis d`améliorer la sécurité dans le pays et de mettre fin notamment aux exactions
dans le sud-Ouest "d`ici quelques semaines", dans un entretien qui sera diffusé dimanche par la chaîne TV5Monde.
Dans cette émission réalisée en collaboration avec le quotidien Le Monde et Radio France Internationale (RFI), le président Ouattara reconnaît que la région du sud-ouest, frontalière avec le Liberia, est "un cas difficile".
"Mais nous continuons de le traiter et je pense que nous y arriverons d`ici quelques semaines", a-t-il ajouté.
La commission d`enquête internationale sur les violations des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire a affirmé vendredi que les crimes se poursuivent dans l`Ouest ivoirien, région meurtrie par la crise post-électorale entre partisans d`Alassane Ouattara et ceux du président déchu Laurent Gbagbo.
Pour Alassane Ouattara, ces violences sont à mettre sur le compte d`anciens mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à Abidjan et placé depuis en résidence surveillée.
Ces miliciens et mercenaires, qui font "le va-et-vient entre le Liberia et la Côte d`Ivoire", "détruisent tout ce qu`ils trouvent sur leur chemin", a-t-il ajouté en précisant que "des villages entiers ont été brûlés".
A Abidjan, "la situation s`est nettement améliorée" depuis six semaines, même si la chute de Laurent Gbagbo a provoqué "un vide sécuritaire", a dit M. Ouattara.
"Mon objectif, a-t-il assuré, c`est de faire en sorte que dans les semaines qui viennent tous les militaires soient en caserne", y compris ses partisans des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), composées d`ex-rebelles mais aussi d`anciens militaires de l`armée régulière.
"La difficulté que nous vivons c`est parce que les militaires sont chargés un peu d`un travail de police, d`un travail de maintien de l`ordre, ce qui n`est pas normal et nous allons résoudre ce problème dans les semaines à venir", a-t-il affirmé.
A cela s`ajoute l`intégration dans les rangs des FRCI de jeunes sans expérience militaire, la fuite des détenus de la prison d`Abidjan ou encore la présence d`éléments pro-Gbagbo toujours armés.
"Toute personne qui aurait commis des crimes sera sanctionnée, même si elle est militaire", que ce soit des FRCI ou de l`armée régulière, a toutefois promis le président ivoirien.
Alassane Ouattara a aussi affirmé que son prédécesseur avait laissé "un pays en ruine" et qu`il avait acheté des armes pour "pratiquement un milliard d`euros".
dans le sud-Ouest "d`ici quelques semaines", dans un entretien qui sera diffusé dimanche par la chaîne TV5Monde.
Dans cette émission réalisée en collaboration avec le quotidien Le Monde et Radio France Internationale (RFI), le président Ouattara reconnaît que la région du sud-ouest, frontalière avec le Liberia, est "un cas difficile".
"Mais nous continuons de le traiter et je pense que nous y arriverons d`ici quelques semaines", a-t-il ajouté.
La commission d`enquête internationale sur les violations des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire a affirmé vendredi que les crimes se poursuivent dans l`Ouest ivoirien, région meurtrie par la crise post-électorale entre partisans d`Alassane Ouattara et ceux du président déchu Laurent Gbagbo.
Pour Alassane Ouattara, ces violences sont à mettre sur le compte d`anciens mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à Abidjan et placé depuis en résidence surveillée.
Ces miliciens et mercenaires, qui font "le va-et-vient entre le Liberia et la Côte d`Ivoire", "détruisent tout ce qu`ils trouvent sur leur chemin", a-t-il ajouté en précisant que "des villages entiers ont été brûlés".
A Abidjan, "la situation s`est nettement améliorée" depuis six semaines, même si la chute de Laurent Gbagbo a provoqué "un vide sécuritaire", a dit M. Ouattara.
"Mon objectif, a-t-il assuré, c`est de faire en sorte que dans les semaines qui viennent tous les militaires soient en caserne", y compris ses partisans des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), composées d`ex-rebelles mais aussi d`anciens militaires de l`armée régulière.
"La difficulté que nous vivons c`est parce que les militaires sont chargés un peu d`un travail de police, d`un travail de maintien de l`ordre, ce qui n`est pas normal et nous allons résoudre ce problème dans les semaines à venir", a-t-il affirmé.
A cela s`ajoute l`intégration dans les rangs des FRCI de jeunes sans expérience militaire, la fuite des détenus de la prison d`Abidjan ou encore la présence d`éléments pro-Gbagbo toujours armés.
"Toute personne qui aurait commis des crimes sera sanctionnée, même si elle est militaire", que ce soit des FRCI ou de l`armée régulière, a toutefois promis le président ivoirien.
Alassane Ouattara a aussi affirmé que son prédécesseur avait laissé "un pays en ruine" et qu`il avait acheté des armes pour "pratiquement un milliard d`euros".