Le président Alassane Ouattara a affirmé samedi
dans un entretien que les autorités ivoiriennes continuaient à chercher les
quatre étrangers, dont deux Français, enlevés le 4 avril à Abidjan, mais que
leur piste s'arrêtait à la présidence, occupée à l'époque par Laurent Gbagbo.
"Ils ont apparemment été amenés à la présidence de la République. Après
nous avons perdu leur trace. Mais nous continuons à les chercher", a assuré
Alassane Ouattara, dans une émission conjointe à la chaîne TV5Monde, au
quotidien Le Monde et à Radio France Internationale, dont la diffusion est
prévue dimanche.
"Certaines personnes ont été arrêtées: des miliciens qui ont été en contact
avec ces quatre personnes. Leurs interrogatoires se poursuivent et nous
continuons d'espérer", a ajouté M. Ouattara qui a pu prendre le pouvoir après
la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril.
Le directeur français de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz di
Rippel, l'homme d'affaires français Yves Lambelin, le Malaisien Chelliah
Pandian et le Béninois Raoul Adeossi ont été kidnappés le 4 avril par des
hommes armés au sein du Novotel, alors qu'Abidjan était en proie à de violents
combats entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Le 30 avril, le ministre ivoirien de la Justice avait assuré à l'AFP que la
piste principale dans leur enlèvement était celle de l'implication de
"miliciens et d'éléments de la Garde républicaine" de l'ex-président Gbagbo.
M. Ouattara a par ailleurs indiqué que le juge français Patrick Ramaël
poursuivait actuellement son enquête sur la disparition, en 2004 à Abidjan, du
journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
"Le juge Ramaël est arrivé à Abidjan. Nous allons lui permettre d'accéder à
tous les dossiers qui lui étaient interdits auparavant", a affirmé M. Ouattara.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur
un parking d'Abidjan alors qu'il enquêtait sur des malversations, notamment
dans la filière cacao, principale richesse du pays. L'enquête menée en France
s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l'ex-président Gbagbo.
dans un entretien que les autorités ivoiriennes continuaient à chercher les
quatre étrangers, dont deux Français, enlevés le 4 avril à Abidjan, mais que
leur piste s'arrêtait à la présidence, occupée à l'époque par Laurent Gbagbo.
"Ils ont apparemment été amenés à la présidence de la République. Après
nous avons perdu leur trace. Mais nous continuons à les chercher", a assuré
Alassane Ouattara, dans une émission conjointe à la chaîne TV5Monde, au
quotidien Le Monde et à Radio France Internationale, dont la diffusion est
prévue dimanche.
"Certaines personnes ont été arrêtées: des miliciens qui ont été en contact
avec ces quatre personnes. Leurs interrogatoires se poursuivent et nous
continuons d'espérer", a ajouté M. Ouattara qui a pu prendre le pouvoir après
la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril.
Le directeur français de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz di
Rippel, l'homme d'affaires français Yves Lambelin, le Malaisien Chelliah
Pandian et le Béninois Raoul Adeossi ont été kidnappés le 4 avril par des
hommes armés au sein du Novotel, alors qu'Abidjan était en proie à de violents
combats entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Le 30 avril, le ministre ivoirien de la Justice avait assuré à l'AFP que la
piste principale dans leur enlèvement était celle de l'implication de
"miliciens et d'éléments de la Garde républicaine" de l'ex-président Gbagbo.
M. Ouattara a par ailleurs indiqué que le juge français Patrick Ramaël
poursuivait actuellement son enquête sur la disparition, en 2004 à Abidjan, du
journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
"Le juge Ramaël est arrivé à Abidjan. Nous allons lui permettre d'accéder à
tous les dossiers qui lui étaient interdits auparavant", a affirmé M. Ouattara.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur
un parking d'Abidjan alors qu'il enquêtait sur des malversations, notamment
dans la filière cacao, principale richesse du pays. L'enquête menée en France
s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir de l'ex-président Gbagbo.